Wikipédia:Sélection/Monde antique

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Égypte antique

Restitution du parvis occidental du grand temple de Ptah à Memphis — XIXe dynastie
Restitution du parvis occidental du grand temple de Ptah à Memphis — XIXe dynastie

Memphis (en arabe منف‎) était la capitale du premier nome de Basse-Égypte. Ses vestiges se situent près des villes de Mit-Rahineh et d'Helwan, au sud du Caire.

La légende, rapportée par Manéthon, raconte que Memphis fut fondée par le roi Ménès vers -3000. Capitale de l’Égypte durant tout l’Ancien Empire, elle est restée une cité importante tout au long de l'histoire égyptienne, placée sous la protection du dieu Ptah, le patron des artisans dont le temple était l’Hout-ka-Ptah (le « château du ka de Ptah »). C'est de ce terme, qualifiant la maison du dieu, que serait dérivé en grec le mot aegyptus (Αἴγυπτος) prototype du nom du pays en latin.

La ville occupe une place stratégique à l’entrée du delta du Nil et de ce fait regorge d’ateliers et de manufactures, notamment d’armes qui étaient conservées dans de grands arsenaux non loin du port principal de la ville, le Perou Nefer, dont les textes du Nouvel Empire vantent l’activité fébrile...

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Grèce antique

Léonidas aux Thermopyles par Jacques-Louis David.
Léonidas aux Thermopyles par Jacques-Louis David.

Les guerres médiques opposent les Grecs aux Perses de l'Empire achéménide au début du Ve siècle av. J.-C. Elles sont déclenchées par la révolte des cités grecques asiatiques contre la domination perse, l'intervention d'Athènes en leur faveur entraînant des représailles. Les deux expéditions militaires des souverains achéménides Darius Ier et Xerxès Ier constituent les principaux épisodes militaires de ce conflit ; elles se concluent par la victoire spectaculaire des cités grecques européennes conduites par Athènes et Sparte.

Les guerres médiques marquent traditionnellement le passage de l'époque archaïque à l'époque classique.

Même s'il ne faut pas en exagérer la portée – pour l'empire achéménide ce conflit semble initialement assez périphérique – les guerres médiques apparaissent comme le point de départ de l'hégémonie athénienne en mer Égée, mais aussi comme la prise de conscience d'une certaine communauté d'intérêts du monde grec face à la Perse, idée que reprend, près de deux siècles plus tard, Alexandre le Grand.

Ces guerres sont dites « médiques » car les Grecs confondaient les Perses et les Mèdes, deux peuples unifiés par Cyrus le Grand au VIe siècle av. J.-C.

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Rome antique

La Mort de Cléopâtre, de Reginald Arthur (1892).
La Mort de Cléopâtre, de Reginald Arthur (1892).

Cléopâtre VII Philopator (en grec ancien : Κλεοπάτρα Θεὰ Φιλοπάτωρ / « Déesse qui aime son père »), puis Théa Néôteria Philopatris (en grec ancien : Θεὰ νεωτέρα Φιλοπάτριϛ / « Déesse nouvelle qui aime sa patrie »), est une reine d'Égypte antique de la dynastie des Ptolémées. D'origine macédonienne, elle est née vers 69 av. J.-C. et morte le

Elle règne sur l’Égypte entre -51 et -30 avec ses frères-époux Ptolémée XIII et Ptolémée XIV, puis au côté du général romain Marc Antoine. Elle est célèbre pour ses relations avec Jules César et Marc Antoine avec lesquels elle a eu plusieurs enfants. Prenant part à la guerre civile entre ce dernier et Octave, elle est vaincue à la bataille d'Actium en -31. La conquête de l’Égypte par les Romains marque la fin de l'époque hellénistique. Cléopâtre est un personnage dont la légende s'est emparée, de son vivant même. Sa mort tragique n'a fait que renforcer la tendance au romanesque qui entoure le personnage, et qui parfois gêne l'historien dans une approche objective de cette reine d'Égypte, l'une des femmes les plus célèbres de l'Antiquité.

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Amérique précolombienne

Iroquoises au travail, pilant du grain ou des fruits secs (gravure de 1664).
Iroquoises au travail, pilant du grain ou des fruits secs (gravure de 1664).

L’économie des Iroquois, telle qu’elle est apparue aux premiers colons européens, reposait sur une organisation collective de la production qui combinait l’agriculture et des activités de type chasse et cueillette. Ce système économique était commun dans ses grands traits à toutes les tribus de la Confédération iroquoise – les Iroquois proprement dit – et plus largement à l’ensemble des peuples iroquoiens du nord - dont les mieux connus sont les Hurons – qui vivaient dans la région correspondant aujourd’hui à l’État de New York et à la zone des Grands Lacs. La Confédération iroquoise s’était constituée peu de temps avant la venue des Européens par le regroupement de cinq tribus, les Cinq-Nations (Sénécas, Cayugas, Onondaga, Oneidas et Mohawks), auxquelles une sixième (les Tuscaroras) s’adjoignit plus tard. Quant aux peuples hurons, bien qu’ennemis traditionnels des Iroquois, ils appartenaient à la même famille linguistique et pratiquaient une économie similaire.

Ces peuples étaient avant tout agriculteurs et se nourrissaient des « trois sœurs » communément cultivées parmi les groupes amérindiens : le maïs, le haricot et la courge. Semi-sédentaires, ils complétaient leur alimentation par la pêche, au printemps, et la chasse, pour laquelle les hommes quittaient les villages de l’automne à l’hiver. Ils avaient élaboré des formes culturelles spécifiques, en rapport avec leur mode de vie. Au nombre de ces créations figuraient leurs conceptions de la nature et de la gestion de la propriété.

Les Iroquois avaient développé une économie très différente du système occidental aujourd’hui dominant. Elle se caractérisait notamment par la propriété collective du sol, une division du travail selon le genre et un mode d’échange fondé principalement sur l’économie de don. Dans cette société relativement homogène, les conflits endémiques avec les nations voisines entretenaient un élément de différenciation interne par le flux de captifs qu’ils produisaient et dont le statut pouvait aller de l’esclavage à l’adoption

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Proche-Orient ancien

Le roi Jéhu d'Israël aux pieds de Salmanazar III d'Assyrie, c. 825 av. J.-C.
Le roi Jéhu d'Israël aux pieds de Salmanazar III d'Assyrie, c. 825 av. J.-C.

L'Israël antique désigne des populations qui ont vécu dans les territoires actuels d'Israël et de Palestine dont le récit national est donné par la Bible hébraïque. Celle-ci présente les Israélites comme descendants d'une même famille divisée en douze tribus indépendantes puis fédérées en un royaume unifié qui se scinde ultérieurement. L'archéologie tend en revanche à situer les débuts de leur histoire aux derniers siècles du IIe millénaire av. J.-C., après l'effondrement des grands empires égyptien et hittite dominant le Proche-Orient. Des sociétés sédentaires émergent alors dans les hautes terres situées entre la plaine côtière palestinienne et le Jourdain, où se développent par la suite des entités politiques qui deviennent de plus en plus complexes, jusqu'à l'apparition de deux royaumes, Israël au nord et Juda au sud, peut-être issus de la scission d'un royaume unifié. Ces deux États connaissent ensuite des fortunes diverses. Prospère, organisé autour de sa capitale Samarie, le premier est finalement vaincu et absorbé par les Assyriens en 722 av. J.-C., qui ne parviennent pas à faire subir le même sort au second. Celui-ci, dont la capitale est Jérusalem, est finalement battu et annexé à son tour par l'empire babylonien en 587 av. J.-C., et une partie de sa population est déportée en Babylonie d'où elle revient plusieurs décennies plus tard durant la domination des Perses achéménides (à partir de 539 av. J.-C.). La rédaction et la composition de la Bible hébraïque par l'élite intellectuelle judéenne dotent progressivement les survivants et déportés puis leurs descendants d’une identité résistant à leur soumission et leur exil, centrée sur le culte de son Dieu national et son grand temple reconstruit, situé à Jérusalem. S'ouvre alors la période du Second Temple (c. 538 av. J.-C.-70 ap. J.-C.), dont les premiers 150 ans peuvent être considérés comme marquant la fin de l'époque de l'Israël antique : les coutumes et croyances développées prennent finalement le nom de judaïsme, et ceux qui les suivent sont désignés sous le nom de Juifs. Les populations vivant dans la région de Samarie, les Samaritains, qui se considèrent comme les descendants du royaume d'Israël, élaborent de leur côté une tradition religieuse proche de celle du judaïsme...

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