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Introduction
Façade du Congrès des députés.
Façade du Congrès des députés.

L'Espagne est une monarchie constitutionnelle à régime parlementaire dans laquelle le roi est le chef de l'État et le président du gouvernement le chef de gouvernement. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement. Le pouvoir législatif appartient aux Cortes Generales, composé du Congrès des députés élu et du Sénat élu et désigné. Le Tribunal suprême est la plus haute juridiction du pays.

L'actuelle constitution de l'Espagne a été approuvée par le Parlement le puis ratifiée par référendum le . Elle est entrée en vigueur le .

Depuis les années 1980, l'Espagne a engagé un processus de transfert des compétences de l'État central vers ses communautés autonomes ; processus qui n'est pas encore achevé.

L'Espagne est un pays multipartite dans lequel deux partis principaux alternent au pouvoir depuis 1982 : le Parti populaire et le Parti socialiste ouvrier espagnol. Le scrutin proportionnel tend à favoriser l'un ou l'autre des principaux partis mais permet l'éclatement des forces politiques au Parlement. Les élections générales ont lieu au maximum tous les quatre ans.

Scrutins récents
Dernière procédure électorale Prochaine procédure électorale
21 jours depuis les élections régionales en Catalogne. 8 jours avant les élections européennes.
Notions
Évènements
Communautés autonomes
Drapeau de la communauté autonome.

La communauté autonome du Pays basque (appelée aussi Euskadi) ou la Communauté autonome basque est l'une des 17 Communautés autonomes de l'Espagne, une des trois autonomies historiques reconnues par le gouvernement espagnol en 1979 avec la Catalogne et la Galice, et composée de 3 provinces historiques basques: l'Alava, la Biscaye et le Guipuscoa.

Elle est située dans le nord de l'Espagne et dispose d'une autonomie certaine dans plusieurs domaines : fiscalité (tous les impôts sont levés par l'administration fiscale basque qui reverse 5 % des impôts à l'Espagne), enseignement, police (police autonome Ertzaintza), soins de santé Osakidetza, etc. La capitale de la communauté est Vitoria-Gasteiz (province d'Alava).

Le nom en basque est Euskal Autonomia Erkidegoa et en espagnol il s'agit de la Comunidad Autónoma del País Vasco.

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Citation
Le changement politique réalisé dans notre pays a été profond et sincère. Mais maintenant, une nouvelle période, une période profonde de transformation de la société commence
Adolfo Suárez, lors de son premier discours d'investiture le 30 mars 1979.
Élections et partis politiques
Drapeau de l'Espagne. 10 mois et 10 jours depuis les élections générales.

Lors des dernières élections générales, le , le Parti populaire a remporté la majorité relative, avec 137 députés sur les 350 du Congrès des députés. Il devance le Parti socialiste ouvrier espagnol, qui en compte 121. Vox est la troisième force avec 33 députés, juste devant la coalition Sumar, qui en obtient 31. Le reste est occupé par des partis nationalistes, souverainistes ou indépendantistes périphériques.

Sièges au Congrès des députés à l'issue des élections de 2023.
Sièges au Congrès des députés à l'issue des élections de 2023.

Drapeau de l'Espagne Partis politiques nationaux :

Partis politiques régionaux :

Drapeau de l’Union européenne Élections européennes (dernières élections en 2019)

Institutions
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Lumière sur une personnalité historique
Portrait de la personnalité évoquée.

Pedro Sánchez Pérez-Castejón, né le à Madrid, est un homme d'État espagnol, membre du Parti socialiste ouvrier espagnol. Il est président du gouvernement depuis .

Formé en économie à l'université complutense de Madrid, il travaille comme collaborateur politique à partir de . À partir de , il fait partie des conseillers de José Blanco, numéro deux du PSOE. Il siège au conseil municipal de Madrid entre et . Il entre cette année-là au Congrès des députés à la faveur d'une démission, situation qui se reproduit en .

Il est élu en secrétaire général du Parti socialiste à l'occasion de la primaire du congrès extraordinaire. À la suite des élections générales de 2015, il se présente sans succès à l'investiture du Congrès des députés avec le soutien du parti Ciudadanos, devenant le premier candidat à échouer dans ce processus depuis la promulgation de la Constitution. À l'issue de cet échec, de nouvelles élections sont convoquées. Refusant que son parti s'abstienne pour favoriser le maintien au pouvoir de Mariano Rajoy, il est débarqué par les cadres du PSOE puis démissionne du Congrès pour éviter d'avoir à voter en ce sens.

Il retrouve le secrétariat général du parti lors de la primaire du congrès de 2017, au cours de laquelle il défait la favorite et candidate des principaux dirigeants socialistes, Susana Díaz. Un an plus tard, ayant obtenu l'adoption d'une motion de censure contre Rajoy, une première depuis 1978, il devient président du gouvernement.

Après le rejet de son projet de loi de finances pour 2019, il dissout les Cortes Generales et convoque des élections générales en avril de cette année. Bien que le PSOE ait remporté la majorité relative au Congrès, il échoue à être investi pour un deuxième mandat en raison du blocage d'Unidas Podemos, qui réclame la formation d'une coalition. Après l'organisation de nouvelles élections en novembre, il forme finalement un exécutif conjoint avec Unidas Podemos, qui fait face dès le début de son mandat à la pandémie de Covid-19 et ses conséquences.

Il annonce fin la convocation d'élections générales anticipées huit semaines plus tard en raison de la défaite des partis de gauche aux élections régionales et municipales. Réalisant une remontada qui prive le Parti populaire de la capacité à former une majorité, il obtient en novembre suivant l'investiture du Congrès pour un troisième mandat, en coalition avec l'alliance de gauche Sumar, après avoir négocié le soutien des indépendantistes catalans proches de Carles Puigdemont.

En , après que son épouse Begoña Gómez a été mise en cause par la justice dans une possible affaire de trafic d'influence, il envisage de démissionner mais n'en fait rien.

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Des élections marquantes
Carte des élections.

Les élections générales espagnoles de 1982 (en espagnol : Elecciones generales de España de 1982) se sont tenues le jeudi dans le but d'élire les 350 membres du Congrès des députés et les 208 membres du Sénat de la IIe législature. Ce sont les troisièmes élections générales depuis la transition démocratique. Le président du gouvernement sortant, le centriste Leopoldo Calvo-Sotelo, en poste depuis vingt mois, convoque les élections de manière anticipée après une crise au sein de son propre parti l'Union du centre démocratique et la difficulté à gouverner.

Ces élections sont une véritable débâcle pour le parti au pouvoir qui perd 157 sièges et n'en gagne que 12. Leopoldo Calvo-Sotelo n'est pas réélu dans sa propre circonscription et n'entre au Congrès des députés que suite à la démission du tête de liste Landelino Lavilla. Le Parti communiste d'Espagne de Santiago Carrillo subit lui aussi une sévère défaite et perd 19 sièges. En revanche, les élections constituent un triomphe important du Parti socialiste ouvrier espagnol de Felipe González qui obtient près d'un suffrage sur deux et une des plus fortes majorités absolues de toute la période démocratique avec 202 sièges. Enfin, l'Alliance populaire de l'ancien ministre franquiste Manuel Fraga obtient la deuxième place et conquiert 107 mandats à la chambre basse des Cortes Generales.

Le , le secrétaire général du PSOE Felipe González est investi président du gouvernement par une majorité absolue de 207 voix favorables ; il est le premier président du gouvernement socialiste depuis la transition démocratique.

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