Le latin est une langue italique de la famille des langues indo-européennes, parlée à l'origine par les Latins dans le Latium de la Rome antique. Au Moyen Âge, Les lettrés s'expriment toujours en latin ; la langue des universités est le latin, dès la création de celles-ci vers la fin du XIIe siècle. Les intellectuels du Moyen Âge écrivent tous leurs traités en latin.
Bien qu'il soit souvent considéré comme une langue morte, sa connaissance et son usage, se sont maintenus à l'université et dans le clergé. De nombreuses écoles et universités continuent à l'enseigner. Il est toujours utilisé pour la production de néologismes dans de nombreuses familles de langues.
Le recueil est imité d'Archiloque, poète grec créateur du genre (VIIe siècle av. J.-C.), et de l'AlexandrinCallimaque de Cyrène (IIIe siècle av. J.-C.), ainsi que, dans une moindre mesure, de Catulle et des Bucoliques de Virgile. Pourtant, Horace renouvelle le genre en y introduisant des sujets romains ; il lance ses attaques contre les femmes en général, les vieilles lubriques et les magiciennes en particulier, dont la représentante est le personnage original de Canidie, mais aussi contre ses ennemis personnels. Le recueil s'inscrit également dans l'actualité des guerres civiles, célébrant la fin d'une période sanglante de désespoir à la bataille d'Actium que vient de remporter le futur Auguste, conspuant Cléopâtre l'orientale et le néopythagorisme.
Après les Épodes et le second livre des Satires paru presque en même temps, Horace quitte le registre moqueur et les sujets contemporains pour se tourner vers la poésie lyrique, plus intemporelle, des Odes ; il est d'ailleurs considéré comme le dernier iambographe. Le recueil est très peu imité par la suite, malgré quelques souvenirs présents chez Martial.