Zélé (1764)

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Zélé
Type Navire de ligne
Histoire
A servi dans Pavillon de la marine royale française Marine royale française
Lancement 1763
Statut Désarmé et détruit en 1806
Équipage
Équipage 740 hommes[1]
Caractéristiques techniques
Longueur 55,4 m
Maître-bau 14,1 m
Tirant d'eau 6,7 m
Propulsion Voile
Caractéristiques militaires
Armement 74 canons
Pavillon France

Le Zélé est un navire de guerre français , en service de 1763 à 1806. C'est un navire de ligne de 74 canons de la Marine royale française. Il est financée par un don du Régisseur général des finances . [2]

Carrière[modifier | modifier le code]

Le 6 juillet 1779, Il participe à la bataille de Grenade en tant que membre de l'Avant-garde. Sous Bruyères-Chalabre, Il fait partie du blocus français lors du siège de Savannah en 1779. [3]

Bataille de Chesapeake, le 5 septembre 1781 (1962) Le Ville de Paris et l’Auguste.

En 1781 et 1782, il fai partie de la flotte du comte de Grasse lors des opérations navales de la guerre d'indépendance américaine . Il participe notamment à la bataille de Chesapeake le 5 septembre 1781 [4] sous le commandement de Charles-René de Gras-Préville. [5] Lors de la bataille, le navire fais partie de l'escadre bleue du comte de Monteil et embarque a son bord les jeunes Luc-Julien-Joseph Casabianca et François-Paul de Brueys d’Aigaïlliers.

Lors de la bataille des Saintes, dans la nuit du 11 au 12 avril 1782, le Zélé entre en collision avec le Ville de Paris. Le Zélé est endommagé et doit être remorqué jusqu'à la Martinique pour y être réparé.. [4] Cet evenement à participé à la désorganisation française et la défaite lors de la bataille . [6]

Le Zélé est démantelé en mai 1806. [2]

Citations[modifier | modifier le code]

  1. Le ratio habituel, sur tous les types de vaisseau de guerre au XVIIIe siècle est d'en moyenne 10 hommes par canon, quelle que soit la fonction de chacun à bord. C'est ainsi qu'un 100 canons emporte 1 000 hommes d'équipage, un 80 canons 800 hommes, un 74 canons 740, un 64 canons 640, etc. L'état-major est en sus. Cet effectif réglementaire peut cependant varier considérablement en cas d'épidémie, de perte au combat ou de manque de matelots à l'embarquement. Acerra et Zysberg 1997, p. 220.
  2. a et b Roche (2005), p. 223.
  3. Gardiner (1905), p. 121.
  4. a et b Contenson (1934), p. 186.
  5. Lacour-Gayet (1910), p. 635.
  6. Troude (1867), p. 149.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  • Ludovic Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), Paris, éditions Auguste Picard, (OCLC 7842336, lire en ligne)
  • Alain Demerliac, La Marine de Louis XV: Nomenclature des Navires Français de 1715 à 1774, Éditions Ancre, (ISBN 2-906381-19-5)
  • Asa Bird Gardiner, The order of the Cincinnati in France, Rennes, The Rhode Island state society of Cincinnati, (lire en ligne), p. 121
  • Georges Lacour-Gayet, La marine militaire de la France sous le règne de Louis XVI, Paris, Honoré Champion, , 431–434 p. (lire en ligne)
  • Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours 1 1671 - 1870, (ISBN 978-2-9525917-0-6, OCLC 165892922), p. 223
  • Onésime-Joachim Troude, Batailles navales de la France, vol. 2, Challamel ainé, (lire en ligne)
  • Rif Winfield et Stephen S Roberts, French Warships in the Age of Sail 1626–1786: Design Construction, Careers and Fates, Seaforth, (ISBN 978-1-4738-9351-1)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]