Yolande Arsène-Henry

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Yolande Arsène-Henry
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Yolande Marguerite Marie Yseult Françoise de Paule Lefèvre d'OrmessonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Fratrie
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Distinctions

Yolande Arsène-Henry, née Yolande Lefèvre d'Ormesson le et morte le , est une écrivaine française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Yolande Marguerite Marie Yseult Françoise de Paule Lefevre d'Ormesson est née le à Pau dans le département des Pyrénées-Atlantiques du mariage d'Olivier Gabriel François de Paule Lefevre d'Ormesson et de Marguerite Marie Hélène du Breuil-Hélion de la Guéronnière[1]. Elle est la sœur du diplomate André d'Ormesson et de Wladimir d'Ormesson, académicien, écrivain, journaliste et diplomate.

Le à Paris dans le 7e arrondissement, elle épouse Marc Charles Arsène Henry dit Charles Arsène-Henry, conseiller de l'ambassade de France près le Saint-Siège[1].

Durant les quatre années de la Première Guerre mondiale, elle exerce en tant qu'infirmière bénévole.

Au Japon, où son mari est ambassadeur, elle apporte son soutien à l'Église catholique, notamment en tenant des réunions à l'ambassade au profit de la Croix-Rouge française[2], en communiquant des informations à son frère Wladimir d'Ormesson, ambassadeur de France près le Saint-Siège[3]. Elle est surnommée Zenobie par Kikou Yamata, qu'elle fréquente souvent[4].

Grande voyageuse, elle se consacre également à l'archéologie et à la musique[5], donnant elle même des récitals[6],[7],[8],[9],[10].

Écrivaine française[11], elle est primée par l'Académie française[12].

Elle meurt le à Neuilly-sur-Seine.

Distinctions[modifier | modifier le code]

En 1935, elle est décorée de l'ordre du Sauveur en 1935 en remerciement de son action dans différents pays en faveur de l'art grec[13].

En 1958, elle est lauréate du prix Saintour[a] de l'Académie française.

Elle est également lauréate de l'école du Louvre.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Égypte, Syrie, Palestine : carnets de route, septembre-, 1924
  • Les plus beaux textes sur le Saint-Esprit (préface du cardinal Valerio Valeri), 1958 puis réédité en 1968 aux éditions P. Lethielleux (ASIN B0014QMNZ4)

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Arnaud d'Andurain, Souvenirs plaisants de la vie sérieuse, préface de Roger Peyrefitte, 1986
  • À travers les ambassades de France : Mme Arsène Henry, Le Figaro édition du

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le prix Saintour est un prix annuel créé en 1889, décerné à des ouvrages de diverses sortes, « lexiques, grammaires, éditions critiques, commentaires, etc., ayant pour objet l’étude de notre langue, principalement depuis le XVIe siècle jusqu'à nos jours ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Actes de mariages dans le 7e arrondissement année 1927 , Mariages , 077M 231_A, p. 18/29 [lire en ligne].
  2. Bulletin de la Société des missions étrangères de Paris, 1940-01
  3. Sylvaine Guinle Lorinet, De Vichy à la fin de la Guerre froide, La correspondance Tisserant-D’Ormesson (1940-1971) [lire en ligne].
  4. Monique Penissard, La Japolyonnaise: essai sur l'écrivain franco-japonais Kikou Yamata, Favre, 1988.
  5. L'Europe nouvelle : revue hebdomadaire des questions extérieures, économiques et littéraires , 1928-09-29.
  6. La Cité : revue de la Cité universitaire de Paris, 1957-04
  7. Le Figaro, 1937-07-17
  8. Le Figaro, 1938-03-12
  9. Le Figaro, 1939-05-18.
  10. Les Annales coloniales, 1931-08-29.
  11. Jean-Marie Thiébaud, La présence française au Japon : du XVIe siècle à nos jours : histoire d'une séduction et d'une passion réciproques, L'Harmattan, 2008, p. 169 et 352.
  12. Notice Yolande ARSÈNE-HENRY sur le site de l'Académie française.
  13. L'Européen : hebdomadaire économique, artistique et littéraire, 1935-05-17.