Susan Solomon
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Distinctions | Liste détaillée Médaille James B. Macelwane () Henry G. Houghton Award () National Medal of Science () Médaille Carl-Gustaf-Rossby () Weizmann Women & Science Award () Docteure honoris causa de l'université de Miami () Women in Technology Hall of Fame (d) () Prix Planète bleue () Colorado Women's Hall of Fame () V. M. Goldschmidt Award (en) () Médaille William-Bowie () Membre étranger de la Royal Society () Médaille John-Scott () Grande médaille de l'Académie des sciences () Prix de l'environnement Volvo () National Women's Hall of Fame () Docteur honoris causa de l'université Pierre-et-Marie-Curie () BBVA Foundation Frontiers of Knowledge Award () Prix Vetlesen () Arthur L. Day Prize and Lectureship () Royal Society Bakerian Medal () Prix Crafoord en géosciences () Bakerian Lecture () NAS Award for Chemistry in Service to Society () Docteur honoris causa de l'université de Leeds Chevalier de la Légion d'honneur |
Susan Solomon, née le [1] à Chicago[2], est une chimiste américaine travaillant pour le National Oceanic and Atmospheric Administration[3]. Elle est l'une des premières personnes à avoir avancé la responsabilité des chlorofluorocarbures dans la formation du trou de la couche d'ozone[3].
Elle est membre de l'Académie nationale des sciences des États-Unis, de l'Académie européenne des sciences, de l'Académie des sciences de France, et de l'Académie pontificale des sciences du Vatican[4].
Biographie[modifier | modifier le code]
Solomon commence à s'intéresser à la science dès son enfance, en regardant l'émission The Undersea World (Le Monde sous-marin) du Commandant Cousteau[2]. Au lycée, elle obtient une troisième place à un concours national des sciences grâce à un projet mesurant le pourcentage d'oxygène dans un mélange de gaz[2].
Elle étudie la chimie à l'Institut de technologie de l'Illinois jusqu'en 1977[5]. En 1981, elle reçoit son doctorat de chimie à l'université de Californie à Berkeley, où elle s'était spécialisée en chimie atmosphérique[5].
En 1986 et 1987 elle dirige une expédition étudiant le trou dans la couche d'ozone dans le détroit de McMurdo en Antarctique[3]. Son équipe trouve des niveaux d'oxyde de chlore dans l'atmosphère plus élevés que prévu, créés par les chlorofluorocarbures (CFC)[5]. Solomon démontre également que les volcans peuvent accélérer les réactions chimiques que produisent les chlorofluorocarbures dans l'atmosphère, et ainsi augmenter les dégâts causés à la couche d'ozone[5]. Son travail est à la base du Protocole de Montréal de Organisation des Nations unies, un accord international visant à protéger la couche d'ozone en limitant et régulant les substances l'endommageant[2].
Elle est aujourd'hui chef du Chemistry and Climate Processes Group de la division des sciences chimiques du National Oceanic and Atmospheric Administration. Elle a aussi servi en tant que coprésidente du premier groupe de travail du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat[3].
Elle épouse Barry Sidwell en 1988[2].
Elle a écrit un livre sur l'expédition Terra Nova de Robert Falcon Scott, The Coldest March: Scott's Fatal Antarctic Expedition.
Prix[modifier | modifier le code]
- 2017 - Prix Crafoord, avec Syukuro Manabe
- 2012 - Prix Vetlesen, qu'elle partage avec son collègue géochimiste français Jean Jouzel.
- 2010 - Docteur honoris causa, Université Pierre-et-Marie-Curie (UPMC)[6].
- 2007 - Prix Nobel de la paix pour son travail au sein du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, ex-aequo avec Al Gore.
- 2007 - Prix Georges-Lemaître et médaille William-Bowie
- 2004 - Prix Blue Planet[2]
- 2000 - Médaille Carl-Gustaf-Rossby de l’American Meteorological Society
- 1999 - National Medal of Science
- 1994 - Un glacier antarctique est nommé en son honneur.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) « Solomon, Susan, 1956- » sur authorities.loc.gov/ (Library of Congress Authorities)
- (en) What's Up with Ozone? ; Women in Chemistry ; Chemical Heritage Foundation
- (en) InterViews: Susan Solomon ; Académie nationale des sciences ; 26 juillet 2004
- (en) Susan Solomon: Pioneering Atmospheric Scientist ; Top Tens: History Makers ; National Oceanic and Atmospheric Administration ; 5 janvier 2007
- (en) Meet Susan Solomon ; Faces in the Environment ; Chemical Heritage Foundation ; 2001
- Site de l'université UPMC.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la recherche :
- Chimiste américain
- Femme chimiste
- Chimiste de l'atmosphère
- Récipiendaire de la grande médaille de l'Académie des sciences
- Lauréat du prix Georges-Lemaître
- Récipiendaire de la National Medal of Science
- Docteur honoris causa de l'université de Leeds
- Docteur honoris causa de l'université Pierre-et-Marie-Curie
- Docteur honoris causa de l'université de Miami
- Membre de l'Académie des sciences (France)
- Membre étranger de la Royal Society
- Membre de l'Académie nationale des sciences
- Membre de l'Academia Europaea
- Membre de la Société américaine de philosophie
- Professeur au Massachusetts Institute of Technology
- Professeur à l'université du Colorado à Boulder
- Docteur de l'université de Californie à Berkeley
- Étudiant de l'Institut de technologie de l'Illinois
- Naissance en janvier 1956
- Naissance à Chicago