Saulx-les-Chartreux

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Saulx-les-Chartreux
Saulx-les-Chartreux
La mairie.
Image illustrative de l’article Saulx-les-Chartreux
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Palaiseau
Intercommunalité CA Paris-Saclay
Maire
Mandat
Stéphane Bazile (LR)
2020-2026
Code postal 91160
Code commune 91587
Démographie
Gentilé Salucéens
Population
municipale
6 583 hab. (2021 en augmentation de 27,06 % par rapport à 2015)
Densité 861 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 41′ 29″ nord, 2° 15′ 51″ est
Altitude Min. 43 m
Max. 158 m
Superficie 7,65 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Longjumeau
Législatives 4e circonscription de l'Essonne
Localisation
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Saulx-les-Chartreux
Liens
Site web https://saulxleschartreux.fr/

Saulx-les-Chartreux (prononcé [so lɛ ʃaʁʁø] Écouter) est une commune française du département de l’Essonne en région Île-de-France.

Village marqué par la culture maraîchère encore présente sur plus d’un tiers du territoire, complété par la forêt du Rocher de Saulx qui accueille un des sites géologiques départementaux protégés, Saulx-les-Chartreux, intégré aux grands espaces du Hurepoix apparaît comme un poumon vert au sein de l’agglomération parisienne.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Position de Saulx-les-Chartreux en Essonne.

Saulx-les-Chartreux est situé au sud de l’agglomération parisienne, au nord du département français de l’Essonne, dans la région française d’Île-de-France, au cœur de l’ancien pays aujourd’hui région naturelle du Hurepoix.

Bordé à l’est par la ville de Longjumeau, la commune est située à proximité de la sous-préfecture de Palaiseau et du centre-urbain de Massy, à dix-neuf kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, quatorze kilomètres au nord-ouest d’Évry, trois kilomètres au sud-est de Palaiseau, six kilomètres au nord-ouest de Montlhéry, onze kilomètres au nord d’Arpajon, dix-huit kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, vingt-quatre kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais, vingt-six kilomètres au nord-est de Dourdan, trente kilomètres au nord-ouest d’Étampes et trente-cinq kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt.

Elle est traversée par le sentier de grande randonnée GR 111.

La commune se trouve dans l'aire d'attraction de Paris, ainsi que dans l'unité urbaine et le bassin de vie de cette ville. Elle fait partie de la zone d'emploi de Saclay[I 1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Le territoire de Saulx-les-Chartreux, étendu, est limitrophe de diverses communes, pour la plupart séparées par des frontières naturelles. La rivière la Morte sépare au nord le village de Champlan. Au nord-est se trouve Longjumeau. À l’est le village de Ballainvilliers est en partie séparé par la route nationale 20. Au sud-est, le ruisseau du Rouillon sépare La Ville-du-Bois, tout comme au sud, Nozay puis Villejust au sud-ouest. À l’ouest et au nord-ouest, Villebon-sur-Yvette est séparé par le ruisseau du Paradis.


Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 7,65 km2 ; son altitude varie de 43 à 158 mètres[1].

Le sol est constitué pour majeure partie de sable de Fontainebleau. Le sous-sol du Rocher est constitué de grès exploité en carrière jusqu’à la fin du XIXe siècle pour le pavage des voies de Paris. On y retrouve en strates toutes les couches de l’oligocène et des souches de taxodium fossilisés, ce qui justifie sa sauvegarde[2]. La commune comporte ainsi un des sites de la réserve naturelle des sites géologiques de l'Essonne.

La commune est située à l’extrême nord-est du plateau de Courtabœuf. Le massif du Rocher de Saulx en forme la pointe est. Il culmine à cent cinquante huit mètres d’altitude et domine le territoire. Le terrain est fortement dénivelé pour tomber à cent mètres d’altitude trois cents mètres plus au nord. Il s’étage ensuite en pente douce vers le nord-est jusqu’au lit de l’Yvette, situé à deux kilomètres au nord où l’altitude n’est plus que de quarante-trois mètres au point le plus bas.

Le terrain s’étage en pente relativement douce entre le point culminant à cent cinquante-huit mètres relevés au sud-ouest de la commune dans le massif forestier du Rocher et le point le plus bas au nord à proximité du lit de l’Yvette.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte hydrographique de la commune.

Le territoire de Saulx-les-Chartreux est parcouru par de nombreux cours d’eau. Il est d’une part cerné par la rivière la Morte et le ruisseau la Boëlle au nord, le ruisseau des Paradis à l’ouest et le Rouillon au sud. Ce dernier prend sa source à Courtaboeuf et marque les limites communales entre Saulx, la Ville-du-Bois et Nozay sur 2 kilomètres environ au pied du versant sud du Rocher. S’ajoute l’Yvette qui traverse le nord du territoire, agrémentée d’un bassin de retenue des crues formant un lac de deux hectares et demi. Durant l’hiver 1995, la crue exceptionnelle de la rivière entraîna un remplissage record du bassin à quatre mètres quatre-vingts, à la limite du débordement. Du sud au nord court le ruisseau de Chauffour qui forme un petit bassin dans le parc du château de Monthuchet avant de se jeter dans l’Yvette.

Le ruisseau du Préau, très court, s’écoule dans les jardins de Saulx pour rejoindre certainement le ruisseau de la Cressonnière à hauteur du lavoir de la fontaine Sainte-Amélie. La Cressonnière parcourt environ 500 mètres dans les champs et rejoint le ruisseau du Paradis au niveau du lieu-dit les Glaises.

Le Paradis, infiltration du Rocher, prend sa source au lieu-dit les Paradis à Villejust. Il serpente à l'ouest de Saulx sur environ 2,6 km et reçoit l'eau de la fontaine de Fer (ancien lavoir réinstallé sur le mail). Le Paradis rejoint l'Yvette à hauteur de l'ancien lavoir de la Planche aux Vaches, lieu-dit situé au bassin de rétention d'eau.

Le lac de Saulx-les-Chartreux est un bassin de retenue de crues implantés sur le cours de la rivière l'Yvette, qui occupe une superficie moyenne humide de sept hectares pour une emprise totale de cinquante hectares. Il a la forme d'un ovale avec une large étendue d'eau triangulaire en amont du cours d'eau et deux bras de dix et vingt mètres embrassant deux îles marécageuse de cinq hectares.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 655 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épinay-sur-Orge à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records EPINAY-SUR-ORGE (91) - alt : 51m, lat : 48°39'52"N, lon : 2°18'55"E
Records établis sur la période du 01-01-1966 au 31-07-2004
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,2 1,2 3,3 4,9 9,1 11,9 13,9 14,1 10,2 7,2 3,7 2,1 6,9
Température moyenne (°C) 4,2 4,9 8,2 10,2 14,5 17,6 19,7 20,1 15,4 11,5 7,1 4,8 11,5
Température maximale moyenne (°C) 7,2 8,8 13,1 15,6 20 23,2 25,5 26,2 20,7 15,8 10,5 7,5 16,2
Record de froid (°C)
date du record
−17,5
17.01.1985
−12,5
07.02.1991
−8
08.03.1971
−4
11.04.03
−0,3
03.05.1967
1
04.06.1991
5,4
04.07.1984
4,5
31.08.1986
1,5
30.09.02
−3,5
30.10.1985
−10,5
24.11.1998
−12
31.12.1970
−17,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,2
30.01.1973
21
24.02.1990
26
29.03.1989
28,5
30.04.1994
30,5
13.05.1998
36
26.06.01
37
21.07.1995
40,5
12.08.03
32,8
05.09.1973
29,5
01.10.1985
24,5
15.11.1971
17
21.12.1973
40,5
2003
Précipitations (mm) 57,5 50,8 51,4 48,6 64,2 57,1 55,9 65 49,8 59,7 61,3 73,1 694,4
Source : « Fiche 91216001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Paysages[modifier | modifier le code]

La commune est concernée par une partie de l'Espace naturel régional de l’Hurepoix, qui s'étend sur 2 291 hectares également sur Nozay, Villejust, Ollainville, Villebon-sur-Yvette, Marcoussis et Fontenay-lès-Briis, à la jonction des plateaux de Beauce et de Brie et présente une alternance de vallées, de coteaux abrupts et boisés et de vastes plateaux agricoles, spécialisés historiquement en maraîchage, et qui fait partie de la Ceinture verte régionale[9]

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Le parc du centre-ville.

Près de sept cents hectares de la commune sont encore vierges de toute construction. Sur cette part, cent quatre-vingt-treize hectares sont constitués de forêt[10] dont quatre-vingt-dix-huit par la forêt du Rocher de Saulx gérée par la direction départementale de l'Agriculture et de la Forêt.

En outre, la commune est associée au « Triangle Vert des villes maraîchères du Hurepoix » qui vise à promouvoir une agriculture péri-urbaine économiquement viable et garantissant un développement durable.[pertinence contestée] Le lac de rétention des eaux au nord, les champs dans la plaine centrale, les carrières géologiques et les bois au sud ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne[11].

Au nord de la commune, le SIAHVY a créé en 1985 un bassin de rétention pour limiter les crues qui affectaient Longjumeau. D’une capacité de 900 000 m3, il a aussi permis la création d’un sanctuaire appelé « l’Île aux Oiseaux », accueillant cent vingt et une espèces parmi lesquelles des grèbes huppés et castagneux, canards colverts, phragmites des joncs, rousserolles effarvattes, hiboux des marais[12]. Un lac permanent qui s’étend sur deux hectares et demi avec une profondeur moyenne de deux mètres accueille des carpes, gardons, brèmes, bouvières, tanches, brochets ou perches[13], l’île et le lac étant classé réserve naturelle en 1998.

Au sud-ouest, les anciennes carrières Chèze et Lunézy laissent apparaître toutes les couches de l’oligocène. La réserve naturelle nationale des sites géologiques de l'Essonne protège six sites d’affleurement, de type stratotype du stampien, dont la « sablière du bois de Lunezy ». Cette réserve a été mise en place par l’arrêté préfectoral no 96-4639 du [14],[15].

Saulx-les-Chartreux a reçu une Victoire du Paysage 2012, dans la catégorie Collectivités « Espace à dominante naturelle » pour le parc des Sources[16].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune, celle du bassin de retenue de Saulx, qui, bien que très fréquentée par les personnes, constitue une réserve naturelle ornithologique importante[17],[18].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saulx-les-Chartreux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[19],[20],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[22] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[23],[24].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[25],[26].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Occupation des sols (2012)
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 21,2 % 167,22
Espace urbain non construit 11,96 % 89,04
Espace rural 66,83 % 512,22
Source : Iaurif[27]

La commune occupe un territoire approximativement trapézoïdal dont la plus grande base orientée au sud s’allonge sur quatre kilomètres, soit une superficie de sept cent soixante-cinq hectares. Près des trois quarts de ce territoire sont encore constitués d’espace rural et environ 20 % de la surface accueillent des constructions, concentrées au centre dans ce qui est encore un village

Lieux-dits, écarts et quartiers[modifier | modifier le code]

Le village occupe un vaste territoire, principalement composé d’exploitations agricoles. On distingue, pour les parties habitées, la partie ancienne du Saulxier correspondant au site historique et le hameau du Rocher au sud.

Dans les années 1970, la résidence la Salucéenne a été construite par Paul Chemetov[28] comme un site d’habitat collectif expérimental.

Plusieurs résidences sont réparties sur le territoire de la commune : les Terrasses, l’Arpajonnais, la Crossarde, la Montagne, le Hameau du Moulin, Monthuchet, le Village, les Hauts du Pont-Neuf.

Depuis les années 2014-2015, des logements neufs ont été achevés dans le quartier de la Z.A.C. (zone d’activités concertées) du Moulin.

Logement[modifier | modifier le code]

La commune ne respecte par les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de la loi SRU de disposer d'au moins 25 % de son parc de résidences principales constituées de logements sociaux, avec un taux de 14, 38 % en 2002, croissant lentement jusqu'à 16,23 % en 2019, avec 412 logements sociaux. Elle n'a pas été astreinte en 2020 au paiement d'une pénalité financière[29],[30].

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Depuis , la commune est intégrée à l’Opération d'Intérêt National de Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines[31].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Carte des infrastructures de transport de la commune.

La commune est traversée dans sa partie extrême est par la route nationale 20, axe d’importance régionale entre Étampes et Paris. La route départementale 118 aujourd’hui déclassée finit sa course à l’entrée nord-est de la commune pour la reprendre sur la commune voisine de Villejust.

La commune est à l’écart des voies ferrées. Les gares les plus proches sont celles de Massy (RER B, C, TGV) et de Longjumeau-Gravigny-Balizy (RER C).

La ligne de bus DM 12 (Massy-Palaiseau/Saulx-les-Chartreux/Longjumeau-Gravigny-Balizy) dessert ces deux gares.

La ligne de bus RATP 199 dessert le collège à destination de Massy-Palaiseau RER.

Saulx-les-Chartreux est située à neuf kilomètres de l’aéroport Paris-Orly, à quarante-et-un kilomètres de celui de Paris-Charles-de-Gaulle, et à quatorze kilomètres de l’aéroport de Toussus-le-Noble.

Toponymie[modifier | modifier le code]

La première mention de Saulx intervient dans un titre de propriété indiquant qu’en 622, les terres appartenaient au futur roi Dagobert Ier qui en fit don à l’abbaye de Saint-Denis

Attestée sous le nom Salix au VIIe siècle[32], Saux au XIe siècle[32], Sauz vers 1080[33], Salices au XIIe siècle[32], Saud vers 1205[33].

Deux étymologies proches expliquent le nom de la commune. D’une part, Saulx viendrait de la présence abondante sur le territoire de saules (du gaulois salico, salix en latin, (saule), mais potentiellement aussi de la salinité des eaux du Rouillon (du latin salis). La mention les Chartreux, ajoutée une première fois au XIIIe siècle, est clairement en rapport avec l’implantation de l’Ordre des Chartreux sur la commune[34].

L’Ordre des Chartreux s'y est implanté du XIIe siècle à la fin du XVIIIe siècle.

La graphie actuelle apparaît en 1801 dans le Bulletin des lois, le nom de « Saux les Chartreux » prévalait sous l’Ancien Régime et même à la constitution de la commune en 1793. Signe de l’anticléricalisme ambiant, sous la Révolution française, le village est alors appelé Saulx-le-Rocher[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au XIe siècle, les terres appartenaient à un seigneur allié des Montmorency qui y fonde un monastère pour abriter les moines de l’ordre de Saint-Bruno venus de l’abbaye de Saint-Florent-le-Jeune de Saumur. En 1122, la dépendance du prieuré est confirmée par le pape Calixte II.

En 1264, les Chartreux deviennent seigneurs des lieux avec l’achat des terres, du fief des Tournelles et des dîmes en blé et vin. En 1285, ils accroissent leur domination en achetant le four à pain, puis des terres au fil des années. En 1379, les religieuses de l’ordre de Sainte-Catherine du Val des Escoliers achètent la terre de Mauljuchet.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Extrait de la carte de Cassini pour « Saux les Chartreux » (XVIIIe siècle).

En 1562, durant les guerres de Religion, Saulx est ravagée par les alliés de Condé, les Chartreux quittent le village pour se réfugier à la Grande Chartreuse.

En 1647, les Chartreux vendent le fief des Tournelles à Jean de Forbahure, écuyer du roi qui le cède en 1657 à Jean de La Bruyère, oncle de l’écrivain qui reçoit la maison en héritage.

Malgré cette longue possession du domaine par les Chartreux, ils cèdent le pouvoir spirituel aux bénédictins de l’abbaye du Mont-Glonne de Saint-Florent-le-Vieil qui étaient responsables de la paroisse.

En 1654 est construite la la Tuilerie de Mauljuchet, plus tard intégrée au domaine du château. En 1665, un accord permet le financement de la réfection du moulin à eau par François d’Harville, marquis de Palaiseau et Champlan. En 1779 la tuilerie est transformée en demeure.

En 1785, le château de Monthuchet est racheté par Charles-Pierre Savalette de Magnanville.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

En 1790, Germain Charpentier maintient encore une présence religieuse, la ferme étant exploitée par un Salucéen jusqu’en 1791, année où Charles-Pierre Salavette la rachète. Le , le moulin est vendu à Antoine Christophe Bloceau, dernier fermier des pères chartreux, . Après le départ du dernier moine, la commune n’eut plus d’office religieux jusqu’en 1808.

Le , après la prise de Paris par les troupes alliées de Russie, Autriche et Prusse, des Cosaques ravagèrent le village et réquisitionnèrent chevaux et nourriture.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le moulin revient en 1820 au marquis de Solle, puis à la duchesse d’Estissac qui le revend le

En 1853 est construite la mairie, qui n'est inaugurée qu’en 1908.

Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, le , dix mille Prussiens envahissent la commune, cette fois vidée de ses habitants avant l’attaque du fort de Châtillon.

De 1899 à 1936, la commune est traversée par le chemin de fer Paris - Arpajon, dit l'Arpajonnais, une ligne de chemin de fer secondaire à voie normale, et sa gare facilite les déplacements des habitants, mais surtout le transport des productions maraîchères vers les Halles de Paris.

Jusqu’à la fin du XIXe siècle, les carrières de Lunézy et Chèze étaient exploitées pour la taille des pavés de Paris.

Durant la Seconde Guerre mondiale, la commune est occupée du au , date de sa libération par la division Leclerc.

Si jusque dans les années 1970 la commune reste rurale, la construction de nombreuses résidences, dont la Salucéenne ou le Phalanstère par Paul Chemetov change le village en ville-dortoir, doublant le nombre d’habitants en trente ans sans accroître les activités économiques.

Vue aérienne du site de l’accident du vol 820 Varig.

Le vers 15 heures survint la catastrophe aérienne du vol 820 Varig en provenance de Rio de Janeiro, un Boeing 707 en approche de l'aéroport Paris-Orly, contraint à un atterrissage d’urgence dans la plaine après un incendie à bord, tuant cent vingt-trois personnes à bord.

En 1989, la carrière est intégrée à la réserve naturelle nationale des sites géologiques de l'Essonne, protégeant ainsi vingt-cinq hectares de terrain.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[35], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne (département) et à son arrondissement de Palaiseau[I 1] après un transfert administratif effectif au .

Elle faisait partie de 1793 à 1964 du canton de Longjumeau de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place de l'Essonne, la ville intègre le canton de Massy, puis, en 1975, le canton de Villebon-sur-Yvette[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Longjumeau[I 1].

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Essonne.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Saulx-les-Chartreux était membre de la communauté d'agglomération Europ'Essonne initiale, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2006 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération Paris-Saclay dont est désormais membre la commune[I 1].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

La vie politique et les résultats obtenus à Saulx-les-Chartreux sont relativement conformes au reste du pays.Ainsi, en 2002, les résultats électoraux de l’élection présidentielle furent marquées par la présence au deuxième tour de Jean-Marie Le Pen, néanmoins son score de 14,21 % au second tour fut plus faible que dans le reste du département (15,04 %)[36] comme inférieur au résultat national (17,79 %)[37]. De même, lors des élections législatives, le candidat de droite l’emporta comme dans le reste du pays.

En 2004, conformément aux résultats nationaux les candidats socialistes arrivèrent en tête lors des élections européennes comme régionales, infligeant des écarts importants aux candidats de droite. On note tout de même un certain conservatisme ou pragmatisme des électeurs Salucéens, ces derniers choisissant de reconduire le mandat du conseiller général divers droite mais aussi plébiscitant le maire pour un troisième mandat dès le premier tour, faisant de Saulx-les-Chartreux une « exception » avec son maire communiste. Ce conservatisme apparaissait aussi en 2005 où les votants rejetèrent le traité constitutionnel européen comme en 1992 le traité de Maastricht à 50,32 %[38].

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
Élections cantonales et départementales, résultats des deuxièmes tours
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
  • Élections municipales de 2001 : 56,34% pour Jean Flégeo (DVG), 43,65 % Annie Janin (DVD) - 62,78 % de participation.
  • Élections municipales de 2008 : 53,01 % pour Jean Flégeo (DVG) élu au premier tour, 46,99 % pour Odile Husson (DVD), 66,54 % de participation[55].
  • Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Essonne, la liste DVG menée par le maire sortant Jean Flégeo obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 221 voix (55,90 %, 23 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant largement celle UMP menée par Jacques Bisson, qui a recueilli 963 voix (44,09 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
    Lors de ce scrutin, 37,51 % des électeurs se sont abstenus[56].
  • Lors du second tour des élections municipales partielles de 2016, intervenu après la démission d'une partie du conseil municipal[57],[58], la liste menée par le maire sortant, arrivée en troisième position au premier tour, se retire[59]. La liste DVD menée par Stéphane Bazile obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 056 voix (56,14 %), devançant largement celle DVG menée par Laurence Auffret-Deme, qui a recueilli 825 voix (43,86 %).
    Lors de ce scrutin, 45,59 % des électeurs se sont abstenus[60],[61]
  • Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Essonne, la liste DVD menée par le maire sortant Stéphane Bazile obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 323 voix (67,88 %, 25 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), devançant très largement celle DVG menée par Didier Varenne, qui a recueilli 626 voix (32,11 %, 4 conseillers municipaux élus).
    Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19, 49,79 % des électeurs se sont abstenus[62].
Référendums

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Compte tenu de la population de la commune, son conseil municipal de la commune est composé de vingt-neuf membres, y compris le maire et ses adjoints[65].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[66],[67].
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1794 M. Fauchier    
1794 1795 Maurice Thomas    
1795 1804 André Pierre Couvret    
1804 1809 M. Blouaut    
1809 1815 André Pierre Couvret    
1815 1821 Jean-Baptiste Marin Dujat    
1821 1835 M. Dessolle   Marquis
1835 1838 M. Jacot    
1838 1843 Denis Angiboust    
1843 1862 M. Lainne    
1862 1874 Étienne Jean-Baptiste Angiboust    
1874 1876 François Charles-Marie Chartier    
1876 1881 Étienne Jean-Baptiste Angiboust    
1881 1884 François Charles-Marie Chartier    
1884 1886 Jules Perrot    
1886 1902 Eugène Tisserand    
1902 1904 Louis Étienne Guezard    
1904 1906 Léon Baujin    
1906 1911 Jules Hubert    
1911 1912 M. Moulin    
1912 1935 Léon Chartier    
1935 1937 Henri Letellier    
1937 1944 Jules Taveau    
1944 1945 Désiré Delavau    
1945 1947 M. Seigneur    
octobre 1947 mars 1959 Paul Taveau   Dernier meunier de Saulx
Président du syndicat de l’Yvette[Quand ?]
mars 1959 mars 1989 Jean-Marc Bernard PCF Architecte urbaniste
Conseiller général de Villebon-sur-Yvette (1976 → 1983)
mars 1989 juin 1995 Yvon Queffelec DVD  
juin 1995 juin 2016[58],[59] Jean Flégeo PCF Retraité
Mandat écourté par la démission d’une partie du Conseil municipal
juin 2016[61] En cours
(au 21 mars 2024)
Stéphane Bazile LR Chef d’entreprise
Conseiller départemental de Longjumeau (2021 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[68]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Allemagne Panketal (Allemagne)[69]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Espace public[modifier | modifier le code]

La commune a également une mention au Grand Prix de l’Environnement 2008 pour la construction de la ZAC du Moulin, pour la « Haute Qualité Environnementale » (type de matériaux utilisés) de la réalisation[70].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les établissements de Saulx-les-Chartreux sont rattachés à l’Académie de Versailles.

En 2012, la commune dispose sur son territoire de deux écoles maternelles Louis-Mouchard et Eugène-Leroy, d'une école élémentaire Anatole-France[71] et d'un collège intercommunal Pablo-Picasso disposant d’une section d'enseignement général et professionnel adapté[72].

Les activités périscolaires sont organisées à l’accueil de loisirs Les P’tits Loups qui fonctionne les mercredis en période scolaire et en semaine pendant les vacances scolaires, pour les enfants de 3 à 12 ans. Les jeunes de la 6e à 18 ans sont accueillis à l’espace Nelson-Mandela, inauguré en septembre 2014 dans le quartier de la ZAC du Moulin. Les jeunes de 18 à 25 ans peuvent se rendre à la Maison de la Jeunesse (M.D.J.) située en centre-ville, inaugurée en .

La propriété La Tuilerie accueille encore un centre de loisirs de la commune voisine de Massy.

Santé[modifier | modifier le code]

Le centre hospitalier de Longjumeau assure le traitement des urgences. La commune dispose d’un centre communal d'action sociale (C.C.A.S.). Une maison médicale a été créée par la commune en . Elle regroupe les cinq médecins généralistes. Deux chirurgiens-dentistes[73] et de nombreux spécialistes (podologue, kinés, infirmiers, ostéopathes, orthophonistes…), deux pharmacies[74] sont également implantés sur la commune.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

La ferme des Tournelles, médiathèque municipale.

La commune dispose sur son territoire d’une médiathèque, installée dans la ferme des Tournelles grâce à un legs : cette ancienne résidence du sculpteur Pol Bury a été léguée à la commune par sa première épouse Claudine. La ferme des Tournelles est réputée pour avoir été la résidence de Jean de La Bruyère.

L’ancien C.M.L. (centre municipal de loisirs - ancienne propriété Bizot) a été rénové et renommé espace culturel Jean-Ferrat en . Il abrite aujourd’hui les activités culturelles municipales : conservatoire municipal de Musique, les ateliers de dessin-peinture ainsi que celui de poterie-céramique. Il comprend également la salle Boris-Vian, salle qui fait partie des deux lieux disponibles sur la commune pour l'organisation d'événements associatifs et publics.

La Barakt, lieu de fabrique pour les arts de la rue, est installée dans le centre de la ville. Depuis sa création en 2009, Animakt gère ce lieu, accompagne et soutient la diversité de la création dans le secteur des arts de la rue. Animakt accueille des artistes en résidence de création à la Barakt et dans les villes avoisinantes. Devenu pôle ressource pour les arts de la rue en Essonne, Animakt partage son engagement artistique avec les habitants en ouvrant régulièrement ses portes et à l'occasion de ses deux temps forts : les festivals Jeunes Pousses et Ceux d'en Face.[pertinence contestée]

Équipements sportifs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est doté d'un stade « Roger Giger », d’un boulodrome, d’une salle de danse, d'un skatepark, d’un terrain de tir à l'arc et d'un gymnase intercommunal qui permet de nombreuses activités sportives (gym, arts martiaux, badminton, etc.) Trois centres équestres sont présents sur la commune.[réf. nécessaire]

Services publics[modifier | modifier le code]

La Poste dispose d’une agence dans la commune[75]. Le centre de secours et la brigade de gendarmerie de Longjumeau assurent la sécurité des biens et personnes. Deux refuges animaliers de la SPA, l’un pour les félins l’autre pour les chiens sont implantés sur la commune. Une avocate[76], maître Sophie DELMAS, est installée sur la commune. L’organisation judiciaire rattache les justiciables salucéens au tribunal d’instance et conseil de prud’hommes de Longjumeau, aux tribunaux de grande instance et de commerce d’Évry et à la cour d'appel de Paris.

En 2012, la municipalité a créé le multi-accueil le Ber Saulx qui possède une capacité de 40 places.

La commune a créé une Maison de l’Emploi et de l’Économie en 2012. Complémentaire au Pôle Emploi, cette structure d'accompagnement et d'orientation professionnelle est en étroite relation avec les acteurs économiques locaux. Sa mission est de faire converger demande et offre d'emploi.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Salucéens[77].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[78]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[79].

En 2021, la commune comptait 6 583 habitants[Note 4], en augmentation de 27,06 % par rapport à 2015 (Essonne : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7311 0429888651 0001 0151 0049851 033
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0151 0501 1059699859451 0181 0301 054
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0611 1171 0871 0191 0751 1241 1861 1721 460
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 6931 9342 4373 2474 1414 9524 8714 8625 048
2015 2020 2021 - - - - - -
5 1816 5936 583------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[80].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lors du premier recensement des personnes intervenu en 1793, le village de Saulx-les-Chartreux compte sept cent trente-et-un habitants. Après une forte croissance, portant ce nombre à mille quarante-deux âmes en l’an 1800, le village connait une chute démographique jusque huit cent vingt-cinq Salucéens en 1821, pour remonter à mille résidents dix ans plus tard et retomber à neuf cent quatre vingt-cinq en 1846.

L’occupation prussienne de 1870 fait à nouveau perdre cent trente-six résidents, la commune ne dépassant définitivement le seuil de mille habitants qu’en 1886. À partir de cette date, elle connait une relative stabilité malgré la perte de soixante-quinze Salucéens lors des deux conflits mondiaux[81], le nombre oscillant entre mille et mille cent habitants. La croissance continue n’intervient qu’à partir de 1931, démarrant à mille cent vingt-quatre résidents, mille cent quatre-vingt-treize en 1962, deux mille quatre cent trente-sept en 1975 et quatre mille huit cent soixante et onze Salucéens lors du recensement organisé en 2005.

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,9 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 015 hommes pour 3 225 femmes, soit un taux de 51,68 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[82]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,4 
4,6 
75-89 ans
5,6 
13,4 
60-74 ans
13,5 
19,3 
45-59 ans
18,9 
22,0 
30-44 ans
22,9 
18,3 
15-29 ans
17,3 
22,2 
0-14 ans
21,3 
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2020 en pourcentage[83]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,3 
75-89 ans
7,1 
12,9 
60-74 ans
13,8 
20,1 
45-59 ans
19,6 
19,9 
30-44 ans
20,1 
19,9 
15-29 ans
18,3 
21,4 
0-14 ans
19,8 

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

L’église Notre-Dame-de-l’Assomption-de-la-Très-Sainte-Vierge.

La paroisse catholique de la commune est liée avec celle de la commune voisine de Champlan, rattachées au doyenné de Longjumeau du diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes

Cette paroisse catholique dispose de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption-de-la -Très-Sainte-Vierge[84].

La fête patronale se tient le 15 août.

Médias[modifier | modifier le code]

L’hebdomadaire Le Républicain diffuse une édition pour le Nord-Essonne qui traite en partie des informations du secteur. S’ajoute la chaîne France 3 Paris Île-de-France Centre disponible dans tout le bassin parisien. Une radio libre 100% reggae Radio Mille Pattes émet depuis la commune[85].

Économie[modifier | modifier le code]

Population active[modifier | modifier le code]

La population active comptait en 1999 2 610 personnes dont 7,0 % étaient au chômage[86], chiffre relevé à 8,6 % en 2005[87].

En 2012, la population active de Saulx-les-Chartreux représentait 3 489 actifs, entre 15 et 64 ans : composée à 71,8 % de travailleurs et à 5,4 % de chômeurs. Les actifs représentaient 77,2 % de la population totale. 7 % de la population salucéenne était au chômage. 41 entreprises ont été créées en 2014 dont 32 individuelles. Deux zones d’activité concentrent les entreprises : les Dévodes au nord et La Batte au sud.

Emplois, revenus et niveau de vie[modifier | modifier le code]

En 2012, le revenu annuel moyen imposable s’élevait à 25 403 euros, chiffre bien supérieur à la moyenne nationale mais 26,7 % des ménages n’étaient pas imposables.

Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2012.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Saulx-les-Chartreux 0,6 % 8,0 % 19,0 % 22,3 % 22,9 % 27,2 %
CA Europ'Essonne 0,1 % 4,3 % 27,9 % 26,1 % 23,9 % 17,7 %
France 1,0 % 3,4 % 9,5 % 13,3 % 16,0 % 12,4 %
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2012.
  Agriculture Industrie Construction Tertiaire Administration publique,
enseiegnement, santé
action sociale
Saulx-les-Chartreux 1,1 % 8,4 % 18,7 % 48,6 % 23,3 %
CA Europ'Essonne 0,1 % 12,2 % 6,9 % 57,1 % 23,6 %
France 2,9 % 13,7 % 6,9 % 76,1 % 30,1 %
(compris dans Tertiaire)
Sources : Insee[88] Insee[89] Insee[90]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Les lavoirs de Saulx
    • lavoir de la fontaine Sainte-Amélie : situé derrière la mairie chemin de la haie de bruyère. Ses sources proviennent de ruisseaux venant du rocher de Saulx (l'Amoyard...). L’eau jaillit à une température quasi constante de 18e et n'est plus potable depuis 1980. Le lavoir public du XIXe siècle est resté en activité jusque dans les années 1970.
    • lavoir de Saulxier : situé rue Léon-Chartier, il est alimenté par le ruisseau l'Amoyard (qui prend sa source au rocher et se jette dans l'Yvette). Construction du XIXe siècle.
    • lavoir de la fontaine de Fer : alimenté par la Fontaine de Fer (alimentant le ruisseau des Paradis) détruit et reconstruit allée du Mail derrière le cimetière.
    • lavoir du pont de la Planche aux Vaches : route de Champlan sur l'Yvette. Deux lavoirs construits au XIXe siècle se faisaient autrefois face.
    • lavoir de Saulxier : ce lavoir privé rue Caroline-Roux, alimenté par deux sources, a été donné à la municipalité par M. Roux en souvenir de sa fille.
  • Des fontaines sont présentes sur le territoire de la commune du fait des nombreux ruisseaux.
    • La Grande Fontaine : au croisement des rues de la Division-Leclerc, de la Buhoterie et de Villebon, fut édifiée en 1873 et offerte par M. de Saint Paul. Alimentée à l'origine par les sources des Bouillons et des Gaudrais par un réseau de conduites souterraines ses eaux étaient distribuées à 12 bornes fontaines.
    • la fontaine des Savalette, place Adolphe-Adam, construite en par Charles Pierre de Savalette, conseiller du Roi.
  • Fief des Tournelles / Maison de la Bruyère, désormais occupée par la médiathèque Jean-de-La Bruyère.
  • Le moulin de Saulx :
    Le moulin à eau de Saulx a fonctionné du XIIIe siècle jusqu’en 1975. Paul Taveau (1901-1994) fut le dernier meunier, mais aussi le maire de Saulx de 1947 à 1959, et le président du syndicat de l’Yvette qui deviendra plus tard le SIAHVY. Le SIAHVY a fait l’acquisition de la propriété pour y établir son siège.
  • L’ancienne gare de l’Arpajonnais construite en 1894 (aujourd’hui centre technique municipal). À proximité, se trouve l'ancien café de la Couture qui sert aujourd’hui, après rénovation, à accueillir des personnes en grande précarité en partenariat avec l’association Solidarités nouvelles pour le logement (S.N.L.).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Saulx-les-Chartreux :

Saulx-les-Chartreux dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

Héraldique et logotype[modifier | modifier le code]

Logo de la commune.

La commune ne dispose pas de blason. Elle s’est dotée d’un logotype.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Saulx-les-Chartreux », p. 983–987
  • Collectif d'auteurs, Balade dans Saulx du temps jadis, Éd. municipale
  • Léon Risch, La Bruyère à Saulx-les-Chartreux, Ernest Leroux,
  • Aquilas Chaudé, L’Histoire de Saulx-les-Chartreux, Livre d'Histoire, , 390 p. (ISBN 978-2-84373-784-8)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Commune de Saulx-les-Chartreux - Date de création : 1er janvier 1968 », Code Officiel Géographique au 1er janvier 2024, sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. Carrière de grès de Saulx sur le site topic-topos.com Consulté le .
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Saulx-les-Chartreux et Épinay-sur-Orge », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Epinay-sur-Orge » (commune d'Épinay-sur-Orge) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Epinay-sur-Orge » (commune d'Épinay-sur-Orge) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Espace naturel régional de l’Hurepoix », Tous nos espaces naturels régionaux, sur https://www.iledefrance-nature.fr (consulté le ).
  10. Répartition détaillée du territoire sur le site du Iaurif. Consulté le .
  11. Carte des ENS de Saulx-les-Chartreux sur le site du conseil général de l’Essonne. Consulté le 14/02/2013.
  12. Faune de l’étang sur le site NaturEssonne. Consulté le .
  13. Présentation du bassin sur le site NaturEssonne. Consulté le .
  14. Présentation de la réserve naturelle des sites géologiques de l’Essonne sur son site officiel. Consulté le .
  15. « IDF0029 - Le gisement stampien de la sablière du Bois de Lunézy à Saulx-les-Chartreux », Inventaire national du patrimoine naturel INPI (consulté le ).
  16. vdp.web-events.net, « 2012 - Les Victoires du Paysage 2014 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lesvictoiresdupaysage.com (consulté le ).
  17. « ZNIEFF 110320001 : Bassin de retenue de Saulx », Inventaire national du patrimoine naturel INPI (consulté le ).
  18. Robin Panvert, « Synthèse ornithologique du bassin de Saulx-Les-Chartreux : Les nicheurs, hivernants et migrateurs (du printemps 2018 à l’hiver 2018/2019) » [PDF], (consulté le ).
  19. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  21. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  23. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  24. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  25. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  26. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  27. Répartition de l’occupation du territoire en 2008 sur le site du Iaurif. Consulté le 01/11/2010.
  28. Présentation de la résidence La Salucéenne sur le site topic-topos.com Consulté le .
  29. « Saulx-les-Chartreux », Transparence logement social, Ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  30. « Recherche par communes : Saulx-les-Chartreux », L'Observatoire CAUE, sur https://www.caue-observatoire.fr/ (consulté le ).
  31. Rapport du préfet d’Île-de-France sur le site de la préfecture. Consulté le .
  32. a b et c Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  33. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1262
  34. toponymie
  35. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  36. Résultats de l’élection présidentielle 2002 en Essonne sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 03/08/2008.
  37. Résultats de l'élection présidentielle 2002 en France sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 03/08/2008.
  38. Résultats du référendum 1992 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 03/08/2008.
  39. Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le .
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