Rue de l'Hôtel-de-Ville (Nantes)
Rue de l'Hôtel-de-Ville | ||||
La rue de l'Hôtel-de-Ville vue de la Tour Bretagne. | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 13′ 04″ nord, 1° 33′ 23″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Centre-ville | |||
Début | Place de l'Hôtel-de-Ville | |||
Fin | Allée Duquesne | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Histoire | ||||
Création | 1869 | |||
Monuments | Hôtel de ville | |||
Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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La rue de l'Hôtel-de-Ville est une rue du centre-ville de Nantes, en France.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
Située dans le centre-ville de Nantes, la rue de l'Hôtel-de-Ville débute place de l'Hôtel-de-Ville et se termine allée Duquesne.
Origine du nom[modifier | modifier le code]
La rue doit son nom à la présence de l'hôtel de ville de Nantes.
Historique[modifier | modifier le code]
À la fin du XVIIIe siècle, il est projeté de créer une rue permettant la communication de la rue de la Commune avec la rue Folard (actuelle rue Saint-Léonard)[1].
Après la destruction des habitations qui jouxtaient l'édifice municipal, la rue de l'Hôtel-de-Ville, très courte, est alors créée[2],[3]. Il s'agit du premier nom qu'elle ait porté. Elle est ensuite baptisée « rue Napoléon » (en hommage à l'empereur Napoléon III, alors en exercice) puis, le , le nom de « rue Adolphe-Thiers » (1797-1877), premier président de la Troisième République[4]. Par la suite, l'appellation « rue de l'Hôtel-de-Ville » est reprise.
La décision de créer une voie directe entre la place Saint-Pierre et l'Erdre, en passant devant l'hôtel de ville, est prise en 1852[5]. Plus tard, entre 1860 et 1867, à la suite de projets de percement et d'alignement de plusieurs axes dans la ville, la rue, prolongée, relie en ligne droite la place de l'Hôtel-de-Ville au « pont de l'hôtel de ville » permettant de franchir l'Erdre, pour aboutir à la place du Cirque[6],[2],[7],[8]. Les travaux de comblements de la rivière dans les années 1920 donnent naissance au cours des 50-Otages.
Depuis l'automne 2012, une partie occidentale de l'artère, jusqu'au niveau la rue Saint-Léonard, (à l'instar des travaux effectués sur le cours des 50-Otages) est devenue une « zone à trafic limité », où seuls les cyclistes, les bus, les véhicules en intervention et ceux des riverains, commerçants, livreurs, etc. sont autorisés à circuler[9].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]
La voie est bordée, au no 2, par l'hôtel de ville (hôtel de Derval), qui donne sur la rue par une grille en fer forgé installée en 1962.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Plan de la maison commune de Nantes avec le projet de rue qui doit faire la communication de la rue Folard à celle de la Commune, Nantes, 8 pluviôse an VI (27 janvier 1798), par Crucy », sur archinoe.fr, archives municipales de Nantes (consulté le )
- Pied 1906, p. 297
- « Plan de la ville de Nantes par Bilange, 1836 », sur archinoe.fr, archives municipales de Nantes (consulté le )
- Pied 1906, p. 296
- Étienne Ravilly et Jacques-Yves de Sallier-Dupin, La Ville de Nantes de la monarchie de juillet à nos jours, Nantes, éditions Reflets du passé, , 304 p. (ISBN 2-86507-019-0), p. 59
- « Pont de l'Hôtel de Ville », sur maurice.racinoux.free.fr
- « Nantes, plan général, projets de rues, grandes percées, par Henri Gaillard, 1860 », sur archinoe.fr, archives municipales de Nantes (consulté le )
- « Plan géométral de la ville de Nantes par F.J.P., 1867 », sur archinoe.fr, archives municipales de Nantes (consulté le )
- Gwenaëll Lyvinec, « Opération ZTL : zone à trafic limité », sur nantesmetroploe.fr,
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Stéphane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4)
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 296-297