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Robbert Fortin

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Robbert Fortin
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Robbert Fortin est un poète et artiste québécois, né à Saint-Victor-de-Tring le et décédé à Montréal le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études primaires au séminaire Pie X de Hauterive (Côte-Nord), puis au collège Jean-de-Brébeuf à Montréal, il a effectué des études universitaires en lettres québécoises et création poétique à l'Université du Québec à Trois-Rivières, puis à l'Université Laval. Il a construit peu à peu une carrière de peintre et poète.

Parallèlement, il est devenu annonceur puis animateur à la radio de Radio-Canada à Windsor jusqu'en 1990. Il a passé quinze ans en Ontario, où il a obtenu le Grand Prix du Salon du livre de Toronto en 1995 pour son recueil Peut-il rêver celui qui s'endort dans la gueule des chiens (Prise de parole). En 1996, il est revenu vivre à Montréal, au Québec, où il a fréquemment donné des récitals de poésie.

Il a été le directeur et animateur de la collection « L'Appel des Mots » aux éditions de L'Hexagone, collection récipiendaire de plusieurs prix[1].

Son œuvre-phare Les nouveaux poètes d'Amérique, originellement publiée en 1998, puis republiée dans une version augmentée en 2002, a eu une influence certaine sur toute une génération de poètes.

Robbert Forttin meurt à Montréal le [1].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Paysage d'un songe à la dérive (Sur les traces de Voltaire et Rousseau), Trois-Rivières, Presses de l'Université du Québec à Trois-Rivières, 1978.
  • La force de la terre reconnaît l'homme à sa démarche, Sudbury, Prise de parole, 1994 - (ISBN 2894230451)
  • Peut-il rêver celui qui s'endort dans le gueule des chiens, Sudbury, Prise de parole, 1995, (ISBN 2894230605)[2].
  • Je vais à la convocation à ma naissance, Sudbury, Prise de parole, 1997 - (ISBN 2894230788) (Prise de parole) | (ISBN 2890464369) (Écrits des Forges)[3]
  • Jour buvard d'encre - suivi de, Choses fragiles : poésies et peintures, Ottawa, Vermillon, 1997 - (ISBN 1895873568)
  • Les nouveaux poètes d'Amérique, Montréal, Les Intouchables (coll. Poètes de brousse), 1998 - (ISBN 2921775514).
  • L'aube aux balles vertes, Montréal, l'Hexagone, 2000 - (ISBN 289006638X)
  • Les nouveaux poètes d'Amérique suivi de Canons, Montréal, l'Hexagone, 2002 - (ISBN 289006686X)[4].
  • La lenteur, l’éclair, Montréal, l'Hexagone, 2003, (ISBN 2890066983)[5].
  • Les dés de chagrin, Montréal, l'Hexagone, 2006 - (ISBN 2890067777)
  • Personne n'a trouvé d'angle à la beauté, Montréal, l'Hexagone, 2008 - (ISBN 9782890068193).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Michel Gaulin, « Robbert Fortin (1946-2008) », Lettres québécoises, no 131,‎ , p. 60-61.
  2. Léonard Constant, « La gueule… et la mort sûre », Liaison, no 84,‎ , p. 36 (lire en ligne Accès libre).
  3. Roger Chamberland, « "Robbert Fortin, Je vais à la convocation à ma naissance, Sudbury/Trois-Rivières, Prise de Parole/Écrits des Forges, 1997, 122 p." », Tangence, no 56,‎ , p. 109–111 (lire en ligne Accès libre).
  4. Stefan Psenak, « Poésie et emportements », Liaison, no 119,‎ , p. 58 (lire en ligne Accès libre).
  5. Lydie Lamontagne, « Libérer de ses cendres. Renaître de nos sens », Liaison, no 123,‎ , p. 52 (lire en ligne Accès libre).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Lydia Lamontagne, « Parcours d’un « je » qui se libère de ses cendres », Frontières, vol. 18 « Hélas, célébrer la mort ! », no 1,‎ , p. 16–20 (lire en ligne Accès libre).
  • Lydia Lamontagne, « Vie et mort d'un "je" : Robbert Fortin, poète atteint du sida », Nouvelles Études Francophones, vol. 24, no 1,‎ , p. 31-41 (lire en ligne Accès limité).

Liens externes[modifier | modifier le code]