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Richard S. Varga

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Richard S. Varga
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 93 ans)
ClevelandVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Richard Steven VargaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Université d'État de Kent (-)
Université Case Western Reserve (-)
Bettis Atomic Power Laboratory (en) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Directeur de thèse
Influencé par
Site web
Distinctions

Richard Steven Varga, né le et mort le [1],[2], est un mathématicien américain spécialisé dans l'analyse numérique et l'algèbre linéaire. Il est professeur émérite de sciences mathématiques à l'université d'État de Kent et professeur auxiliaire à l'université Case Western Reserve. Varga est connu pour ses contributions à de nombreux domaines des mathématiques, dont l'analyse matricielle, l'analyse complexe, la théorie de l'approximation et le calcul scientifique. Il est l'auteur du manuel classique Matrix Iterative Analysis[3]. Varga a été rédacteur en chef de la revue Electronic Transactions on Numerical Analysis (ETNA)[4].

Naissance et éducation[modifier | modifier le code]

Richard Varga est né à Cleveland, Ohio de parents nés en Hongrie en 1928. Il a obtenu un bachelor en mathématiques du Case Institute of Technology (actuelle Université Case Western Reserve) en 1950. Varga était membre de l'équipe de lutte de Case.

Suivant les conseils du professeur Max Morris à Case, Varga a rejoint l'université Harvard pour la maîtrise et a obtenu une maîtrise en mathématiques. Poursuivant son doctorat à Harvard sous la supervision de Joseph L. Walsh, Varga a travaillé sur la théorie de l'approximation rationnelle des fonctions analytiques complexes. Varga a obtenu son doctorat en 1954 avec une thèse intitulée Properties of a Special Set of Entire Functions and their Respective Partial Sums[5],[6].

À Harvard, Varga a également étudié avec Garrett Birkhoff, qui est ensuite venu collaborer avec Varga dans la recherche à la fois sur les méthodes itératives pour les équations différentielles et sur les matrices positives (et les opérateurs positifs (en) sur les espaces vectoriels partiellement ordonnés).

Carrière[modifier | modifier le code]

De 1954 à 1960, Varga a travaillé pour le Bettis Atomic Power Laboratory (en) de Pittsburgh. En 1960, il est retourné à l'université Case Western Reserve en tant que professeur de mathématiques et y est resté pendant les neuf années suivantes. Il a ensuite déménagé à l'université d'État de Kent en tant que professeur d'université de mathématiques. À Kent, Varga a occupé de nombreux postes universitaires, notamment celui de directeur (1980-1988) et de directeur de recherche (1988-2006) de l'Institute for Computational Mathematics[7]. Son travail comprend l'analyse numérique - en particulier les méthodes itératives en algèbre linéaire numérique (en), la théorie des matrices et les équations différentielles - la théorie de l'approximation complexe, en particulier l'approximation de Padé (souvent avec Edward B. Saff (en)) - et la théorie analytique des nombres, y compris les calculs de haute précision liés à l'hypothèse de Riemann. Il est également connu pour avoir préconisé l'expérimentation en mathématiques et pour avoir écrit une monographie examinant ses contributions sur le calcul scientifique pour résoudre des problèmes ouverts et des conjectures[8].

En 1992 il crée les Electronic Transactions on Numerical Analysis avec Arden Ruttan et Lothar Reichel[9],[10] de l'université d'État de Kent, comme journal en libre accès.

Il est l'un des orateurs en plénière de la célébration Olga Taussky-Todd des carrières pour les femmes en mathématiques, conférence tenue en 1999 pour célébrer les femmes en mathématiques[11].

Récompenses et honneurs[modifier | modifier le code]

En 1963 il bénéficie d'une bourse Guggenheim et en 1982 il reçoit le prix Humboldt. Il reçoit un doctorat honoraire de l'université de Karlsruhe (1991) et de l'université de Lille.

En 2005, l'International Linear Algebra Society (ILAS) lui décerné le prix Hans-Schneider en algèbre linéaire. En 2012, il est devenu membre de l'American Mathematical Society[12].

Publications[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Richard S. Varga » (voir la liste des auteurs).
  1. Outstanding Young Men of American
  2. « DR. RICHARD STEVEN VARGA Obituary (1928 - 2022) The Plain Dealer », sur Legacy.com (consulté le )
  3. « Matrix Iterative Analysis » (consulté le )
  4. « Electronic Transactions on Numerical Analysis (ETNA) » (consulté le )
  5. Benzi, Ljiljana Cvetković et Michael Neumann, « Preface », Numerical Algorithms, Spriger, vol. 42, nos 3–4,‎ , p. 205–206 (ISSN 1572-9265, DOI 10.1007/s11075-006-9050-6, Bibcode 2006NuAlg..42..205B)
  6. (en) « Richard S. Varga », sur le site du Mathematics Genealogy Project
  7. « Vita: Richard S. Varga » (consulté le )
  8. Scientific Computation on Mathematical Problems and Conjectures, CBMS-NSF Regional Conference Series in Applied Math., #60, Soc. for Industrial and Applied Mathematics, Philadelphia, 1990, 122 pp. MR 92b:65012. SIAM Reviews 35(1993), 318-320. Zbl. 703.65004.
  9. « Celebration of a Wide-ranging Community at Kent State » [archive du ] (consulté le )
  10. Andrew M. Odlyzko, « Tragic Loss or Good Riddance ? The Impending Demise of Traditional Scholarly Journals », J.UCS.
  11. (en) Olga Taussky Todd Celebration of Careers in Mathematics for Women, Association for Women in Mathematics (lire en ligne).
  12. List of Fellows of the American Mathematical Society, retrieved 2013-08-28.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]