Pat Riley

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Pat Riley
Image illustrative de l’article Pat Riley
Fiche d’identité
Nationalité Drapeau des États-Unis États-Unis
Naissance (79 ans)
Rome, New York
Taille 1,93 m (6 4)
Poids 93 kg (205 lb)
Surnom The Godfather
Situation en club
Numéro 42, 12
Poste Arrière, Ailier
Carrière universitaire ou amateur
1963-1967 Wildcats du Kentucky
Draft de la NBA
Année 1967
Position 7e
Franchise Rockets de San Diego
Carrière professionnelle *
SaisonClubMoy. pts
1967-1968
1968-1969
1969-1970
1970-1971
1971-1972
1972-1973
1973-1974
1974-1975
1975-1976
1975-1976
Rockets de San Diego
Rockets de San Diego
Rockets de San Diego
Lakers de Los Angeles
Lakers de Los Angeles
Lakers de Los Angeles
Lakers de Los Angeles
Lakers de Los Angeles
Lakers de Los Angeles
Suns de Phoenix
07,9
08,8
05,3
04,9
06,7
07,3
09,5
11,0
05,5
04,6
Carrière d’entraîneur
1979-1981
1981-1990
1991-1995
1995-2003
2005-2008
Lakers de Los Angeles (assi.)
Lakers de Los Angeles
Knicks de New York
Heat de Miami
Heat de Miami
Basketball Hall of Fame 2008
* Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national.

Patrick James Riley, dit Pat Riley (né le à Rome, dans l'État de New York), est l'une des personalités les plus importantes de la National Basketball Association (NBA). Après une carrière universitaire où il participe au Final Four 1966 avec les Wildcats du Kentucky, s'inclinant en finale face à Texas Western. Choisit en septième position de la draft NBA par les Rockets de San Diego, il fait l'essentiel de sa carrière, parvenant à trois reprises aux Finales NBA, remportant le titre en 1972 face aux Knicks de New York avant d'échouer face à ce même adversaire lédition suivante. Il atteint une nouvelle fois les Finales en 1976, avec les Suns de Phoenix, lors de sa dernière saison.

Après avoir participé à la victoire lors des Finales 1980 en tant qu'assistant chez les Lakers, il parvient à quatre reprises successives aux Finales, remportant le titre en 1982 face aux Sixers de Philadelphie qui prennent leur revanche l'année suivante, s'inclinant en 1984 face aux Celtics de Boston avant de remporter un nouveau titre en 1985, de nouveau face aux Celtics. Ces deux franchises se retrouvent à ce stade en 1987, victoire des Lakers qui réalisent un back to back, conserver le titre NBA, en battant les Pistons de Detroit en 1988. Sa carrière chez les Lakers s'achèvent en 1990. Il entraîne ensuite les Knicks de New York de 1991 à 1995, atteignant les Finales en 1994, défaite face aux Rockets de Houston. En 1995, il rejoint le Heat de Miami, remportant un cinquième titre en tant qu'entraîneur principal en 2006 face aux Mavericks de Dallas. Durant sa carrière d'entraîneur, il est désigné à trois reprises entraîneur de l'année, en 1990, 1993 et 1997. Il est introduit au sein du Basketball Hall of Fame en cette qualité de coach. Devenu General manager du Heat, il est désigné dirigeant de l'année en 2011 avant de remporter deux nouveaux titres NBA, en 2012 et 2013. Il est introduit au sein du Basketball Hall of Fame en cette qualité de coach.

Il reporte ainsi le titre NBA en tant que joueur, un tant qu'assistant entraîneur, cinq en tant qu'entraineur et deux en tant que dirigeant.

Riley est réputé comme un entraîneur très dur envers ses joueurs, à qui il faisait subir des entraînements très physiques. Il fut également l'un des principaux utilisateurs de la stratégie dite du run and gun.

Biographie[modifier | modifier le code]

Débuts[modifier | modifier le code]

Son père, Lee Riley, a évolué pendant 22 ans en ligue mineure de baseball, disputant également quatre matchs avec les Phillies de Philadelphie en 1944[1]. Le frère aîné de Pat, Lee, a joué au football américain à l'université de Détroit avant d'évoluer sept saisons en NFL avec les Lions de Détroit, les Eagles de Philadelphie, les Giants de New York et les Titans de New York de 1955 à 1962[1].

Lors de ses étude au lycée Linton de Schenectady, dans l'État de New York, Pat Riley est la star de l'école : en plus du basket-ball, il est également un espoir de base-ball, au poste wide receiver, et le quarterback de l'équipe de football[1]. Durant ses années de lycée, il affronte un certain Lew Alcindor, le pivot Power Memorial High School de New York[2]. Après l'obtention de son diplome, il renonce à évoluer en football universitaire avec les Crimson Tide de l'université d'Alabama dirigés par Paul « Bear » Bryant, préférant se consacrer au basket[3].

Wildcats du Kentucky[modifier | modifier le code]

Il rejoint les Wildcats du Kentucky, équipe de la Southeastern Conference (SEC), dirigée par Adolph Rupp. Il perd en finale du Final Four 1966 face aux Texas Western, de l'université du Texas à El Paso. Malgré une saison régulière invaincue de son adversaire, l'équipe des Wildcats est favorite de la finale, mais s'incline sur le score de 72 à 65. Cette victoire de Texas Western est la première d'une équipe dont le cinq majeur est composé de joueurs noirs[1] est racontée dans le film Les Chemins du triomphe en [4]. Riley inscrit 19 points lors de cette rencontre[1].

Durant ses trois années avec Kentucky[Note 1], où il participe à 80 rencontres, il totalise 1 464 points, 672 rebonds et 159 passes, pour des moyennes respectives de 18,3 points, 8,2 rebonds et 2 passes[5]. Pour la saison 1965-1966, il est nommé dans le premier cinq All Sec, dans l'équipe type du tournoi NCAA et meilleur joueur de la SEC[6]. La saison suivante, il est présent dans la All Sec 2nd Team[7],[8]. Son no 42 est retiré par les Wildcats[9].

Joueur NBA[modifier | modifier le code]

Sélectionné en septième position lors de la draft NBA, il est le premier choix des Rockets de San Diego, nouvelle franchise[1]. Il dispute 80 rencontres lors de la première saison, avec 7,9 points, 2,2 rebonds et 1,7 passes[10]. Il dispute ses premiers matchs de playoffs la saison suivante, les Rockets d'inclinant 4 ) 2 face aux Hawks d'Atlanta. Il joue une troisième saison avec les Rockets, avant d'être sélectionné lors de l'expansion draft par les Trail Blazers de Portland avant de faire l'objet d'un trasnfert aux Lakers de Los Angeles. Sa première saison se termine en finale de conférence face aux Bucks de Milwaukee sur le score de 4 à 1 où il dispute les cinq matchs de cette opposition. Après une saison régulière où il a pour statistiques 6,7 points, 1,9 rebond et 1,1 passe, il participe aux quinze rencontres de playoffs de sa franchise, qui l'emporte 4 à 0 face aux Bulls de Chicago, 4 à 2 face aux Bucks de Milwaukee avant de remporter le titre en battant les Knicks de New York sur le score de 4 à 1. Il réussit 5,2 points, 1,9 rebond et 0,9 passe durant ces playoffs[11]. Les Lakers atteignent de nouveau les Finales lors de la saison 1972-1973 où ils sont opposés aux Knicks de New York, qui prennent leur revanche par une victoire 4 à 1. Riley disputent sept rencontres de playoffs, dont une défaite en finale, pour un apport lors de ces playoffs de 2,6 points, 0,7 rebond et 1 passe[10] contre 9,4 points, 1,8 rebond et 2,1 passes en saison régulière[10]. Sa saison 1973-1974 est la plus accomplie en terme de points, 11 et de passes, 2,6, statistiques auxquelles il ajoute également 1,8 prise[10]. Il participe aux cinq rencontres de playoffs, les Lakers s'inclinant en demi-finales de Conférence face aux Bucks sur le score de 4 à 1. Il apporte 7,8 points, 1,2 rebond et 2,0 passes[10]. La saison suivante, Les Lakers échouent dans leur tentative d'accéder aux plyoffs. En 1975-1976, il dispute deux rencontres avant de faire partie d'un échange en décembre qui l'envoie chez les Suns de Phoenix contre John Roche (en) et un deuxième tour de draft[10]. Il dispute 60 rencontres de saison régulière avec sa nouvelle franchise, pour des statistiques de 4,6 points, 0,8 rebond et 1 passe[10]. Il participe à cinq rencontres playoffs, deux lors de la victoire face aux SuperSonics de Seattle, deux lors de la défaite 4 à 3 face aux Warriors de Golden State en finale de conférence et une lors des Finales face aux Celtics de Boston qui s'impose 4 à 2.

Il termine sa carrière de joueur en fin de saison, devenant l'année suivante commentateur radio chez les Lakers[12].

Carrière d'entraîneur[modifier | modifier le code]

Lakers de Los Angeles[modifier | modifier le code]

Un accident de vélo de Jack McKinney place Paul Westhead à la tête des Lakers[13]. Ce dernier prend Riley comme assistant[13]. Cette première saison se conclue par une victoire lors des Finales 1980. Au début de la troisième saison de celui-ci à la tête des Lakers, un affrontement avec Magic Johnson sur la façon de jouer, Westhead privilégiant le jeu posé sur demi-terrain par opposition au jeu rapide désiré par son jeune meneur, provoque le licenciement du coach, au profit de Pat Riley[14]. Les Lakers, qui s'imposent ensuite à 17 reprises sur les vingt rencontres suivantes[14] atteignent les playoffs, infligent un 4 à 0 aux Suns en demi-finale de conférence puis aux Spurs de San Antonio en finale de la conférence ouest, avant de remporter le titre de champion NBA face aux Sixers de Philadelphie lors des Finales. Il devient ainsi l'un des rares à remporter le titre NBA en tant que joueur et entraîneur avec la même franchise, comme Bill Russell, Tom Heinsohn, puis il est rejoint par Billy Cunningham en 1983 et K. C. Jones en 1984[15],[Note 2]. La saison suivante, l'équipe de Riley atteint de nouveau les Finales, après avoir éliminé les Trail Blazers de Portland par 4 à 1, les Spurs de San Antonio par 4 à 2. En finale, les Lakers subissent un sweep, 4 à 0 face aux Sixers de Philadelphie.

L'affiche des Finales 1984 présente l'opposition attendue par tous les suiveurs et fans de la NBA depuis l'arrivée dans la ligue de Magic Johnson et Larry Bird en 1979 : les Lakers face aux Celtics. Ces derniers ont remportés les sept titres lors des opposant ces deux franchises. Jerry West, manager des Lakers, a perdu six de ces oppositions[16]. Riley qui a remporté le titre BNA en 1972 avec West, face aux Knicks de New York, a lui perdu aussi une finale face aux Celtics, mais avec les Suns de Phoenix. Les Lakers sont proches de mener 3 à 1 mais une échaffourée, le joueur des Celtics Kevin McHale, répondant à la logique « pas de lay-ups facile », envoie Kurt Rambis faire un vol plané[17], change la physionomie du match et les Celtics égalisent. Le vainqueur de la série est désigné lors du match 7, Les Celtics s'imposant au Boston Garden sur le score de 111 à 102.

Magic Johnson et Kareem Abdul-Jabbar lors des Finales 1985.

Durant l'intersaison, Riley a une démarche peu ordinaire : il écrit une lettre personnalisée à chacun de ses joueurs[18]. Très remonté par la défaite de la saison précédente, il déclare dès le premier entraînement : « pas de lay-ups... À partir de maintenant, si vous ne m'éjectez pas le joueur qui file au panier, si vous ne me l'envoyez pas le cul par terre, je vous colle une amende [19] ». Il instaure également également un nouvel exercice nommé écran-retard qui demande au défenseur de maintenir le rebondeur à l'écart pendant 24 secondes[18]. Il instaure également le CBE, Career Best Effort, évaluation statistique qui a pour but que chaque joueur progresse de 1 % sur la saison[20]. Si cet objectif est difficile à réaliser pour les vedettes Magic Johnson et Kareem Abdul-Jabbar, Riley pensait que « si les douze autres joueurs y parvenaient, on aurait une bonnes chances de sortir vainqueurs »[20]. Celtics et Lakers s'affrontent de nouveau lors des [[Finales 1985 pour le titre de champion NBA. La défaite 148 à 114 lors du match 1, connue sous le nom de Memorial Day Massacre, provoque une grosse colère du coach qui impose à ses joueurs une séance de visionnage de trois heures, insistant sur les pietres performances de ses joueurs, seulement 12 points et 3 rebonds de Kareem Abdul-Jabbar, « arme offensive no 1 des Lakers, 10 points, 12 passes mais seulement un rebond, de Magic Johnson, Unité » manqués sur 20 par James Worthy[21]. Avant le match 2, Abdul-Jabbar s'excuse auprès de ses coéquipiers ; il réalise un match à 30 rebonds, 17 rebonds, 8 passes et 3 contres qui permet aux Lakers de s'imposer 109 à 102[22]. Les Lakers remportent deux des trois rencontres suivantes, disputés au The Forum d'Inglewood[Note 3]. Les Lakers, avec 29 points de Abdul-Jabbar, désigné meilleur joueur des Finales, s'imposent sur le score de 111 à 100, devenant la première franchise à remporter le titre au Boston Garden.

En 1986, les Finales n'opposent pas comme les deux saisons précédentes Celtics et Lakers, ces derniers, s'inclinant 4 à 1 en finale de conférence face à la franchise des Rockets de Houston qui s'appuie sur Twin Towers Ralph Sampson et Hakeem Olajuwon[23].

Lors de la saison 1986-1987, Riley modifie de son équipe ses options, désignant désormais Magic Johnson comme son option offensive no 1 afin de soulager Kareem Abdul-Jabbar. Mes Lakers terminent avec le meilleur bilan de la ligue. En Playoffs NBA 1987, ils éliminent les Nuggets de Denver sur un sweep, 3 à 0, puis les Warriors de Golden State par 4 à 1 et les SuperSonics de Seattle en finale de conférence sur le score de 4 à 0. Les Finales[24]. Les LAkers profitent de l'avantage du terrain pour remporter les deux premières manches. Au boston Garden, les Celtics remportent le match 3, mais s'inclinent lors du match suivant, puis remportent la cinquième manche pour revenir à 3 à 2. Les Lakers l'emportent à domicile sur le score de 106 à 93, avec 32 points de Kareem Abdul-Jabbar et 19 passes de Magic Johnson[24].

Lors des commémorations du titre, Pat Riley, annonce que son équipe va réaliser le back-to-back lors de la saison suivante[25], c'est-à-dire remporter un deuxième titre consécutif, ce que nulle équipe n'a réussi à faire depuis le doublé des Celtics de Boston en 1968 et 1969[26]. Lors de cette saison 1987-1988, les Lakers terminent de nouveau en tête de la ligue, puis remportent le premier tour des playoffs face aux Spurs de San Antonio par 3 victoires à 0, puis 4 à 3 face au Jazz de l'Utah, et sur le même score face aux Mavericks de Dallas. les Finales opposent les Lakers aux Pistons de Detroit. Les signes d'affections entre Magic et Isiah Thomas agacent profondément Riley[25]. Les deux équipes sont à égalité 1 partout après les deux premières rencontres au Forum d'Inglewood, avant que les Lakers récupèrent l'avantage en remportant le premier match à Detroit, les Pistons emportant les deux rencontres suivantes. Après une victoire des Lakers lors de la sixième manche, le titre se décide sous l'action de James Worthy qui réalise un triple-double, 36 points, 16 rebonds et 10 passes décisives pour donner la victoire aux Lakers[27].

En 1988-1989, handicapés par les blessures, les Lakers se font balayer en 4 manches dans un remake des finales face aux Pistons.

Riley démissionne de son poste après une défaite en 5 manches face aux Suns de Phoenix durant les play-offs 1990. Des rumeurs circulent sur son compte, le disant colérique et dur envers ses joueurs. La conséquence est un départ par « consentement mutuel » de Riley consenti par le propriétaire Jerry Buss, qui remercie son entraîneur pour son engagement[28]. Riley, lors qu'il annonce son départ à Magic, lui déclare qu'il se rend compte que son discours ne passe plus auprès des joueurs[28].

Malgré les rumeurs et la démission, il est nommé entraîneur de l’année pour la première fois à la fin de cette saison.

Knicks de New York[modifier | modifier le code]

Il signe alors avec NBC un contrat de 400 000 $ par an[29] en tant que commentateur, notamment au sein de l'émission NBA Showtime[30]. Il a toutefois toujours l'ambition de diriger une équipe NBA et en 1991, il signe pour les Knicks de New York, devenant le sixième entraineur de la franchise en dix ans[29]. Il remporte son second titre d’entraineur de l’année en 1993, et Riley retrouve les finales en 1994, où les Knicks sont battus au bout de 7 manches par les Houston Rockets.

Heat de Miami[modifier | modifier le code]

Après la saison 1995, et bien qu'il reste encore un an à son contrat de cinq ans qui le lie avec les Knicks, il est sollicité pour rejoindre le Heat de Miami. Un accord est conclu contre le transfert d'un premier tour de la draft NBA 1996 du Heat au profit des Knicks, qui reçoivent également 1 million de dollars[31]. Le jour même, le Heat officialise l'arrivée de Riley, avec un contrat de cinq ans pour une valeur de 40 millions de dollars[31]. Le pari de Riley s’avère d’autant plus risqué qu’il quitte une équipe encore finaliste il y a deux ans pour une nouvelle franchise qui n’a jamais passé un tour des play-offs en 8 ans d’existence.

Il reconstruit totalement la franchise en acquérant un des meilleurs pivots de la ligue, Alonzo Mourning, pour construire l’équipe autour d’un pivot dominant, comme du temps des Lakers avec Abdul-Jabbar, et des Knicks avec Patrick Ewing. Il fait également venir Tim Hardaway, pari risqué au regard des nombreuses blessures qui ont entaché la carrière du joueur. Dès sa première saison, il permet au Heat d’égaliser son record historique avec 42 victoires.

La progression continue en 1996-1997, avec 61 victoires. Riley est alors nommé pour la troisième fois entraîneur de l’année. Le Heat parvient jusqu’en finales de Conférence mais est battu par les Bulls de Michael Jordan.

Les saisons suivantes sont victorieuses, mais le Heat ne perce pas en play-offs, en étant éliminé deux fois de suite par les rivaux new yorkais.

Au fil des années la franchise vieillit et le Heat n’arrive pas à trouver de remplaçants efficaces au duo Mourning (qui souffre de problèmes rénaux) / Hardaway. En 2001-02, pour la première fois de sa carrière, Pat Riley n’emmène pas son équipe en play-offs. Il est tellement dégouté de la performance du Heat en 2001-02 qu’il a déclaré avoir failli se limoger lui-même durant cette saison. Il réalise néanmoins une dernière saison en tant qu’entraîneur du Heat où une nouvelle fois l’équipe n’atteint pas les play-offs.

Au début de la saison 2003-2004, il abandonne le poste d’entraîneur pour se consacrer à plein temps à son rôle de general manager.

Il revient sur le banc durant la saison 2005-2006 devant les résultats moyens de la franchise. Retour réussi pour l'un des meilleurs coachs de l'histoire du basket-ball puisqu'il mène Miami au titre suprême, Champion NBA, face aux Mavericks de Dallas de Dirk Nowitski lors des finales 2006.

En dehors des terrains de basket-ball, Riley est connu pour son amitié avec Giorgio Armani, et pour son goût prononcé pour les costumes qu’il porte pendant les matchs.[réf. nécessaire]

Riley est le deuxième entraîneur le plus victorieux de l’histoire de la NBA, derrière Lenny Wilkens.[réf. nécessaire]

En , il est introduit au Hall of Fame. La promotion 2008 comprend également entre autres Patrick Ewing et Hakeem Olajuwon.[réf. nécessaire]

En 2011, il est élu dirigeant de l'année pour avoir réussi à réunir LeBron James, Chris Bosh et Dwyane Wade sous le maillot du Heat de Miami.

En 2012 puis en 2013, il remporte le titre NBA en tant que dirigeant du Heat de Miami.[réf. nécessaire]

Palmarès[modifier | modifier le code]

Joueur[modifier | modifier le code]

Entraîneur[modifier | modifier le code]

Dirigeant[modifier | modifier le code]

Statistiques[modifier | modifier le code]

Statistiques des équipes de Pat Riley[32].
Équipe Année Saison régulière Playoffs
Matchs jouées Victoires Défaites % victoire Classement Matchs jouées Victoires Défaites % victoire Résultat
LAL (Assistant Coach) saison NBA 1979-1980
LAL (Assistant Coach) saison NBA 1980-1981
LAL (Assistant Coach) saison NBA 1981-1982
LAL saison NBA 1981-1982 71 50 21 .704 1 14 12 2 .857 Champion NBA
LAL saison NBA 1982-1983 82 58 24 .707 1 15 8 7 .533 Vainqueur de la Conférence ouest
LAL saison NBA 1983-1984 82 54 28 .659 1 21 14 7 .667 Vainqueur de la Conférence ouest
LAL saison NBA 1984-1985 82 62 20 .756 1 19 15 4 .789 Champion NBA
LAL saison NBA 1985-1986 82 62 20 .756 1 14 8 6 .571
LAL saison NBA 1986-1987 82 65 17 .793 1 18 15 3 .833 Champion NBA
LAL saison NBA 1987-1988 82 62 20 756 1 24 15 9 .625 Champion NBA
LAL saison NBA 1988-1989 82 57 25 .695 1 15 11 4 .733 Vainqueur de la Conférence ouest
LAL saison NBA 1989-1990 82 63 19 .768 1 9 4 5 .444
NYK saison NBA 1991-1992 82 51 31 .622 2 12 6 6 .500
NYK saison NBA 1992-1993 82 60 22 .732 1 15 9 6 .600
NYK saison NBA 1993-1994 82 57 25 .695 1 25 14 11 .560 Vainqueur de la Conférence est
NYK saison NBA 1994-1995 82 55 27 .671 2 11 6 5 .545
MIA saison NBA 1995-1996 82 42 40 .512 3 3 0 3 .000
MIA saison NBA 1996-1997 82 61 21 .744 1 17 8 9 .471
MIA saison NBA 1997-1998 82 55 27 .671 1 5 2 3 .400
MIA saison NBA 1998-1999 50 33 17 .660 1 5 2 3 .400
MIA saison NBA 1999-2000 82 52 30 .634 1 10 6 4 .600
MIA saison NBA 2000-2001 82 50 32 .610 2 3 0 3 .000
MIA saison NBA 2001-2002 82 36 46 .610 6
MIA saison NBA 2002-2003 82 25 57 .305 7
MIA saison NBA 2005-2006 61 41 20 .672 1 23 16 7 .696 Champion NBA
MIA saison NBA 2006-2007 82 44 38 .537 1 4 0 4 .000
MIA saison NBA 2007-2008 82 15 67 .183 5
Carrière 1904 1210 694 .636 282 171 111 .606

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Larry Bird, Earvin Magic Johnson et Jackie MacMullan (trad. de l'anglais par Olivier Bougard), Quand le jeu était à nous [« When the game was ours ! »], Talent Sport, (ISBN 9791093463681)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. À cette époque, les joueurs de première année, freshman n'évoluent pas dans la la varsity team, équipe de l'université.
  2. George Senesky a remporté le titre Basketball Association of America, renommé National Basketball League en 1946 avec les Warriors de Philadelphie avant de remporter le titre en 1955-1956 en tant que coach.
  3. Cette édition est la première à se disputer selon le format 2-3-2, deux premières rencontres chez l'équipe avec le meilleur bilan, les trois rencontres, si nécessaires, chez son adversaire, et les deux dernières, toujours si nécessaire, de nouveau sur le terrain de la franchise avec le meilleur bilan.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) Rita DeMichiel, « Pat Riley Recalls Historic March Madness Moment in Kentucky’s Loss to Texas Western », sur sportscasting.com, .
  2. (en) Mike MacAdam, « Linton grad Pat Riley, Class of ’63, bound for Basketball Hall of Fame [site= dailygazette.com », .
  3. (en) Colton Jones, « Feeling a draft: The NBA's high-profile links to the NFL's gala », sur si.com, .
  4. Miki Turner, « Riley remembers », sur espn.com.
  5. (en) « Pat Riley », sur sports-reference.com.
  6. (en) « 1965-66 Southeastern Conference Season Summary », sur sports-reference.com.
  7. (en) « 1966-67 Southeastern Conference Season Summary », sur sports-reference.com.
  8. (en) Inigo Yturralde, « Yturralde: Understanding the legend of Pat Riley », sur ndsmcobserver.com, .
  9. (en) « Men's Basketball Retired Jerseys ».
  10. a b c d e f et g (en) « Pat Riley », sur basketball-reference.com.
  11. « Pat Riley 1971-72 Game Log », sur basketball-reference.com.
  12. Bobbie Thomley, « Why did Pat Riley leave the Lakers? », sur sport-net.org, .
  13. a et b Bird, Johnson et MacMullan 2017, p. 98.
  14. a et b Bird, Johnson et MacMullan 2017, p. 104-105.
  15. David Blevins, The Sports Hall of Fame Encyclopedia : Baseball, Basketball, Football, Hockey, Soccer, vol. 1, Rowman & Littlefield, , 1291 p. (ISBN 9780810861305, lire en ligne), p. 807 Riley, Patrick James.
  16. Bird, Johnson et MacMullan 2017, p. 104-135.
  17. Bird, Johnson et MacMullan 2017, p. 154-155.
  18. a et b Bird, Johnson et MacMullan 2017, p. 166.
  19. Bird, Johnson et MacMullan 2017, p. 167.
  20. a et b Bird, Johnson et MacMullan 2017, p. 169.
  21. Bird, Johnson et MacMullan 2017, p. 181-182.
  22. Bird, Johnson et MacMullan 2017, p. 183-184.
  23. (en) Anthony Cotton, « Rockets Triumph Behind Olajuwon », sur washingtonpost.com, .
  24. a et b (en) Damian Burchardt, « This Day In Lakers History: Magic Johnson & Kareem Abdul-Jabbar Lead L.A. To 10th Championship With Game 6 Victory Over Celtics In 1987 NBA Finals », sur lakersnation.com, 6/14/2023.
  25. a et b Bird, Johnson et MacMullan 2017, p. 242.
  26. (en) « Lakers Made Good on That Guarantee », sur articles.latimes.com, .
  27. « 21 juin 1988, le triple-double de James Worthy au Game 7 des Finals 1988 », sur basket-retro.com, .
  28. a et b Bird, Johnson et MacMullan 2017, p. 247.
  29. a et b (en) « BASKETBALL; Now the Hard Part for Riley: Coaching Knicks », sur nytimes.com, .
  30. Ray Frager, « Costas, Riley will team on NBC's 'NBA Showtime' », The Baltimore Sun, .
  31. a et b (en) « Finally, A Done Deal: Knicks Get $1 Million, And Draft Pick, For Riley », sur spokesman.com, .
  32. (en) « Pa Riley », sur basketball-reference.com.