Omicron2 Canis Majoris

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ο2 Canis Majoris
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière de Omicron2 Canis Majoris, tracée à partir des données du satellite Hipparcos[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 07h 03m 01,472s[2]
Déclinaison −23° 49′ 59,85″[2]
Constellation Grand Chien
Magnitude apparente 3,02[3]

Localisation dans la constellation : Grand Chien

(Voir situation dans la constellation : Grand Chien)
Caractéristiques
Type spectral B3Ia[4]
Indice U-B −0,80[3]
Indice B-V −0,08[3]
Indice R-I −0,09[3]
Variabilité α Cygni[5]
Astrométrie
Vitesse radiale +48,08 ± 0,07 km/s[6]
Mouvement propre μα = −2,21 mas/a[2]
μδ = +3,61 mas/a[2]
Parallaxe 1,18 ± 0,40 mas[2]
Distance environ 2 800 al
(environ 800 pc)
Magnitude absolue −6,7[6]
Caractéristiques physiques
Masse 16,1 M[6]
Rayon 71,6 R[6]
Gravité de surface (log g) 2,1 ± 0,2[6]
Luminosité 158 490 L[6]
Température 17 000 ± 400 K[6]
Rotation 39,2 ± 0,4 km/s[6]
Âge 4,6 × 106 a[6]

Désignations

ο2 CMa, 24 CMa, CD-23 4797, CPD-23 1747, Collinder 121 29, FK5 270, GC 9307, HD 53138, HIP 33977, HR 2653, SAO 172839[7]

Omicron2 Canis Majoris (ο2 CMa / ο2 Canis Majoris) est une étoile supergéante de troisième magnitude de la constellation du Grand Chien. C'est une des étoiles les plus lumineuses connues. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, elle est située à approximativement ∼ 2 800 a.l. (∼ 858 pc) de la Terre[2]. Elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de +48,1 km/s[6].

ο2 Canis Majoris est une supergéante bleue de type spectral B3Ia[4]. Elle est classée comme une étoile variable de type Alpha Cygni et sa luminosité varie entre les magnitudes +2,98 à +3,04 dans la photométrie du satellite Hipparcos[5]. C'est une étoile supergéante qui a terminé la combustion de l'hydrogène dans son cœur et est rentrée dans une phase évolutive où elle brûle des atomes d'hélium pour former du carbone. Quand cette étoile aura épuisé son combustible, elle finira très probablement sa vie en supernova[8].

L'étoile ο1 Canis Majoris est située presque sur la même ligne de visée de cette étoile, mais elles ne forment pas une paire liée par la gravitation[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Light Curve », sur Hipparcos, ESA (consulté le )
  2. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  3. a b c et d (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  4. a et b (en) W. W. Morgan et Nancy G. Roman, « Revised Standards for Supergiants on the System of the Yerkes Spectral Atlas », The Astrophysical Journal, vol. 112,‎ , p. 362-364 (DOI 10.1086/145351 Accès libre, Bibcode 1950ApJ...112..362M)
  5. a et b (en) « VSX : Detail for omi 2 CMa », sur The International Variable Star Index, AAVSO (consulté le )
  6. a b c d e f g h i et j (en) A. J. Martin et al., « First results from the LIFE project: discovery of two magnetic hot evolved stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 475, no 2,‎ , p. 1521-1536 (DOI 10.1093/mnras/stx3264, Bibcode 2018MNRAS.475.1521M, arXiv 1712.07403)
  7. (en) * omi02 CMa -- Blue supergiant star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. a et b (en) James B. Kaler, « Omicron-2 Canis Majoris », sur Stars

Liens externes[modifier | modifier le code]