Musée de Boké

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Musée de Boké
Vue du musée de Boké
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Musée régional (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Collections
Collections
tam-tams de communication, tambours d'initiation
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Commune
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Géolocalisation sur la carte : Guinée
(Voir situation sur carte : Guinée)

Le musée de Boké, aussi appelé musée du fortin de Boké[1], est un musée de Guinée situé à Boké, au bord du Rio Nunez, au nord-ouest de la capitale Conakry. C'est à l'origine un fort, transformé aujourd'hui en musée[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Création du fort pendant la colonisation[modifier | modifier le code]

la ville de Boké est la porte d'entrée de la colonisation en république de Guinée, elle est connue pour son fort, construit en 1878. Il a connu l’incarcération de deux roi, Almamy Alpha Yaya Diallo roi de Labé et Dinah Salifou Camara, roi Nalou.

vue de l'intérieur de la prison.

Le sous-sol est occupé par de sinistres salles d'interrogatoire, témoins des « entretiens musclés » que l'administration coloniale faisait subir à ceux qui allaient devenir tirailleurs sénégalais.

Après l'indépendance[modifier | modifier le code]

A l'avènement de l’indépendance de la Guinée, les objets d'art religieux sont confisqués par l'État et une politique de valorisation de la cultures guinéenne est instaurée. En 1971, le fort est transformé en musée par Ahmed Sekou Touré, puis restauré en 1982 par l'association des amis du musée.

Collections[modifier | modifier le code]

Le musée de Boké possède une collection d'objets provenant des différentes cultures et ethnies de la région[3], ainsi que des traces de l'administration de l'époque coloniale : des objets bagas tels que des tam-tams de communication, des tambours pour l'initiation des femmes, le serpent baga pour l'initiation des garçons, des guinzés « monnaie toma » et des masques nimba, symboles de fécondité. Au sous-sol du musée se trouvent aussi quelques cellules où les esclaves étaient enchaînés.


Tout comme le musée national de Sandervalia, la cour est décorée par les bustes des héros guinéens, érigés sous le régime du président Ahmed Sékou Touré ; ainsi ceux de Almamy Samory Touré, d'Alpha Yaya Diallo, de Dinah Salifou Camara, etc. Au milieu de cette cour, sont exposés de vieux canons et une stèle commémorant le départ de René Caillié, le , en direction de Labé, dans son voyage vers Tombouctou[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Globe Reporters, « En Guinée, on ne commémore pas une défaite comme l'esclavage », sur Globe Reporters, (consulté le )
  2. « Musée - LE FORT DE BOKÉ (DEVENU MUSÉE) - Boké », sur www.petitfute.com (consulté le ).
  3. « Culture : que reste-t-il du Musée régional de Boké ? », sur www.guineetodays.com (consulté le )
  4. « Paradoxale Guinée : le musée de Boké [Histoire] », sur voyage-guinee.fr via Internet Archive, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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