Maurice Muret (gynécologue)
Ne doit pas être confondu avec le critique littéraire Maurice Muret.
Pour les articles homonymes, voir Maurice Muret (homonymie) et Muret.
| Naissance |
Vevey |
|---|---|
| Décès |
(à 90 ans) Lausanne |
| Nationalité | suisse |
| Frères | Ernest Muret |
| Enfants | André Muret |
| Parenté |
René Auberjonois (beau-frère) Jules Muret (grand-père) |
| Études | Médecine (gynécologie) |
|---|---|
| Formation | Universités de Berlin, de Strasbourg et de Bâle |
| Titres | Professeur |
| Profession | Gynécologue et médecin |
Maurice Muret, né le à Vevey et mort le à Lausanne, est un gynécologue-obstétricien suisse.
Il est professeur de gynécologie à l'Université de Lausanne de 1903 à 1926 et doyen de l'institution de 1924 à 1926.
Biographie[modifier | modifier le code]
Origines et famille[modifier | modifier le code]
Maurice Muret naît le à Vevey. Il est originaire de Morges[1].
Le philologue Ernest Muret est son frère. Leur père, Jean-Édouard Muret, est médecin ; leur mère est née Sophie Ith. Leur grand-père est le conseiller d'État Jules Muret[1].
Il épouse en 1904 Clarisse Auberjonois, fille d'un agronome et sœur du peintre René Auberjonois[1], qui meurt en 1939. Le conseiller national André Muret est leur fils[2] ; ils ont également une fille, Colette Muret, journaliste à la Gazette de Lausanne[3].
Études et parcours professionnel[modifier | modifier le code]
Il fait des études de médecine à Berlin, Strasbourg et Bâle, où il obtient un doctorat en 1886. Il se spécialise ensuite en gynécologie et obstétrique en Angleterre, à Vienne et en Russie[1].
Il s'établit en 1893 à Lausanne. Il est nommé la même année privat-docent à la faculté de médecine nouvellement fondée de l'Université de Lausanne[1]. Il y est professeur extraordinaire de gynécologie de 1903 à sa retraite en 1926[4] et doyen de 1924 à 1926[1].
Autres activités et mandats[modifier | modifier le code]
Il développe une intense activité de propagandiste et de défenseur de diverses causes sociales (pour le suffrage féminin, pour la Société des Nations, pour l'aide aux mères célibataires)[1].
Il préside l'Association des gynécologues et obstétriciens de langue française de 1923 à 1927[1].
Il est un membre actif de la Ligue vaudoise contre le péril vénérien et de la Société vaudoise des sages-femmes[1].
Mort[modifier | modifier le code]
Il meurt le à Lausanne, à l'âge de 90 ans[1], au terme d'une longue maladie[5].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page « Maurice Muret » de Vincent Barras, le texte ayant été placé par l’auteur ou le responsable de publication sous la licence Creative Commons paternité partage à l'identique ou une licence compatible.
- Vincent Barras, « Maurice Muret » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Pierre Jeanneret, « André Muret » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- « Chronique lausannoise », Feuille d'avis de Lausanne, , p. 17 (lire en ligne)
- « M. le Dr Maurice Muret » (brève avec image), Gazette de Lausanne, , p. 1 (lire en ligne)
- (de) ag, « Prof. Dr. Maurice Muret, Lausanne », Der Bund, , p. 4 (lire en ligne)
