Mark Azadovsky

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Mark Konstantinovič Azadovskij
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Марк Константинович АзадовскийVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
М. К. КонстантиновVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Faculté d'histoire et de philologie de l'université impériale de Saint-Pétersbourg (d) (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Université d'État de Saint-Pétersbourg (jusqu'en )
Государственный институт речевой культуры (d) (-)
Université d'État d'Irkoutsk (-)
Université d'État de Tomsk (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Chaire
Professeur titulaire (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Maîtres
Alexeï Chakhmatov, Lev Sternberg, Slyapkin Iliya Aleksandrovich (d), Semion Vengerov (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Mark Konstantinovitch Azadovsky (en russe : Марк Константи́нович Азадо́вский), né le à Irkoutsk, mort le à Leningrad, est un spécialiste russe et soviétique de famille juive des contes populaires et de la littérature russe.

Biographie[modifier | modifier le code]

Directeur du Département de folklore de l'Université d'État de Leningrad pendant les campagnes « anticosmopolites » de 1948-1953, il est dénoncé et démis de ses fonctions (il est notamment accusé d'avoir calomnié le grand poète national Pouchkine en suggérant que celui-ci ait pu être influencé par la littérature occidentale) en même temps que Boris Eichenbaum, Viktor Jirmounsky et Grigory Goukovsky. Leurs travaux scientifiques sont effacés des revues littéraires et leurs noms supprimés de tous les index, notes et bibliographies. Après son expulsion de l'Université de Leningrad, Azadovsky commence à souffrir de troubles cardiaques, dont les complications le mènent à la mort en 1954[1].

Azadovsky était membre de l'Union des écrivains soviétiques. Dans le domaine du folklore, son œuvre de référence reste l’Histoire de la folkloristique russe (История русской фольклористики, 2 tomes, 1958—1963). Il avait lui-même collecté des contes populaires dès 1915 en Sibérie, mais une bonne partie du matériau récolté a été perdue ensuite à l'Université de Saint-Pétersbourg (Petrograd à l'époque).

Son fils Konstantin (né en 1941) est lui aussi historien de la littérature.

Article connexe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Egorov, Boris. From Anti-Westernism to Anti-Semitism. Journal of Cold War Studies, Winter 2002. [1]

Liens externes[modifier | modifier le code]