Laetitia Strauch-Bonart

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Laetitia Strauch-Bonart
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Voir et modifier les données sur Wikidata (39 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
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Pierre Strauch (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Laetitia Strauch-Bonart, née le à Paris, est une essayiste et journaliste française. Influencée par Edmund Burke et traductrice de Roger Scruton, dont elle a contribué à introduire la pensée en France, elle est considérée comme l'une des figures de proue de la « nouvelle vague conservatrice »[1], à l'instar d'Eugénie Bastié ou de Madeleine de Jessey. Cependant, à la différence de la plupart des figures de cette nouvelle génération, elle défend un conservatisme libéral, compatible avec le libéralisme politique et économique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et études[modifier | modifier le code]

Née dans une famille de musiciens, elle est la fille de Pierre Strauch (en), violoncelliste, et de Dominique Mougin, violoncelliste et professeur au Conservatoire de Montpellier. Elle est introduite très tôt aux arts et à la littérature[2]. Elle grandit à Paris, puis à Montpellier, où elle étudie au lycée Joffre et a notamment pour professeur de philosophie Jean-Claude Michéa[3],[4]. Après avoir obtenu son baccalauréat en 2002, elle intègre les classes préparatoires littéraires du lycée Henri-IV à Paris.

Elle est reçue à l'École normale supérieure en 2004 (concours A/L)[5] et est diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris en 2009, où elle obtient un master en affaires publiques[6],[7].

Carrière[modifier | modifier le code]

Elle est la « plume » de François Baroin au ministère des Finances entre et [4],[8].

Après une expérience dans le conseil, elle entre à l'Institut de l'entreprise comme chargée d'études, où elle restera jusqu'en 2014[9].

Entre 2017 et 2022, elle est la rédactrice en chef de Phébé, veille d'idée du magazine Le Point[10], puis, en 2020-2022, rédactrice en chef des pages débats du Point. Elle intervient également dans le magazine comme éditorialiste. Elle y anime, avec sa consœur Peggy Sastre, un podcast bimensuel de débat, "Les Contrariantes".

En avril 2022, elle entre à L'Express, où elle devient rédactrice en chef des pages Idées et débats[11]. Elle quitte l'hebdomadaire en 2024[12].

Elle dirige, chez Perrin/Presses de la Cité, une collection de traduction en français d'ouvrages de sciences humaines, "A contre-courant". Y sont publiés, en 2023, L'Architecte invisible, traduction de Blueprint du chercheur en génétique comportementale Robert Plomin, et en 2024, Bienvenue dans la décadence, traduction de The Decadent Society de l'éditorialiste au New York Times Ross Douthat, tous deux traduits par Peggy Sastre.

Présence médiatique[modifier | modifier le code]

En 2018-2019, elle participe régulièrement au Club de l'émission Du Grain à moudre sur France Culture[13]. En 2019-2022, elle fait partie des chroniqueurs de l'émission 24h Pujadas sur LCI.

Depuis 2017, elle intervient régulièrement dans 28 minutes sur Arte[14].

Depuis 2024, elle participe à l'émission L'Esprit public sur France Culture.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Après avoir vécu à Paris, elle a habité Londres à partir de 2014 avant de se réinstaller dans la capitale française en 2021. Elle est mariée et mère de trois enfants[4].

Elle est passionnée d'histoire de l'art et notamment de la peinture de la Renaissance[2].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Ouvrages collectifs[modifier | modifier le code]

  • Philippe Labrecque (éd.), Comprendre le conservatisme en quatorze entretiensMontréal, Éditions Liber, 2016 (ISBN 2895784833)
  • Rester vivants : qu'est-ce qu'une civilisation après le coronavirus ? (coll.), Fayard, 2020
  • « Alexis de Tocqueville, libéral atypique », in Jean-Christophe Buisson et Guillaume Tabard (dir.), Les grandes figures de la droite, Le Figaro Magazine/Perrin, 2020
  • « De la démocratie en Amérique d'Alexis de Tocqueville », in Sébastien Le Fol (dir.), La fabrique du chef-d’œuvre : comment naissent les classiques, Perrin, 2022

Traduction[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Alexandre Devecchio, « Laetitia Strauch-Bonart : “Theresa May a été victime de ses contradictions” », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b (en-US) « Laetitia Strauch-Bonart », sur Laetitia Strauch-Bonart (consulté le ).
  3. Laetitia Strauch-Bonart (essayiste), « Laetitia Strauch-Bonart : « J’ai découvert avec Michéa une pensée conservatrice authentique » », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  4. a b et c Alban Barthélemy, « Laetitia Strauch-Bonart, libérale et conservatrice », Le Figaro, supplément Le Figaro et vous,‎ 11-12 juin 2022, p. 42 (lire en ligne).
  5. Arrêté du 14 février 2005 portant nomination d'élèves à l'Ecole normale supérieure (session 2004) (lire en ligne).
  6. (en) « Laetitia Strauch-Bonart », sur www.linkedin.com (consulté le ).
  7. « Laetitia Strauch-Bonart - Collège des Bernardins », sur www.collegedesbernardins.fr (consulté le ).
  8. Arrêté du 3 décembre 2010 portant nomination au cabinet du ministre (lire en ligne).
  9. « Royaume-Uni, l'autre modèle ? La Big Society de David Cameron et ses enseignements pour la France », Institut de l'entreprise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Connexion | Phebe par le Point », sur phebe.lepoint.fr (consulté le ).
  11. « L'Express recrute au Point sa nouvelle cheffe des pages Idées - 16/03/2022 », sur La Lettre A, (consulté le ).
  12. « L'Express perd une rédactrice en chef », sur La Lettre, (consulté le )
  13. « LE CLUB : Les journalistes sont-ils prisonniers de la ligne éditoriale ? », sur France Culture (consulté le ).
  14. « 28 Minutes - Le club | ARTE+7 » (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]