Léger Comeau
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Léger Comeau, né le 21 octobre 1920 à Saulnierville, en Nouvelle-Écosse, et mort le , est un prêtre, un professeur, un administrateur, un entrepreneur culturel et un nationaliste acadien du Canada. La médaille Léger-Comeau porte son nom.
Biographie[modifier | modifier le code]
Léger Comeau naît à Saulnierville, en Nouvelle-Écosse, en 1920[1]. Il étudie au collège Sainte-Anne, où il obtient un baccalauréat en arts en 1940, avant d'étudier la théologie au Séminaire des pères eudistes à Charlesbourg (Québec), où il est ordonné prêtre[1]. Il se rend à Rome où il poursuit ses études théologiques de 1947 à 1948 et ensuite à Montréal où il étudie la philosophie entre 1951 et 1952[1].
Il enseigne à l'externat classique Saint-Jean-Eudes de Québec, au collège Saint-Louis d'Edmundston et au collège Sacré-Cœur de Bathurst[1]. En 1958, il devient maître des novices au Séminaire des pères eudistes de Charlesbourg, poste qu'il occupe jusqu'en 1964[1]. Il devient alors recteur du séminaire Saint-Cœur-de-Marie d'Halifax la même année et conserve ce poste jusqu'en 1970[1]. Durant cette période, il est aussi représentant régional de l'Office national du film[1]. Léger Comeau est nommé directeur de l'éducation permanente et vice-recteur aux affaires externes de l'université Sainte-Anne en 1973[1].
Léger Comeau s'implique largement dans sa communauté. Il est président-fondateur du Club français à Halifax, de 1965 à 1967, puis président de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse de 1967 à 1969, président de la Société nationale de l'Acadie, à l'époque appelée la Société nationale des Acadiens, de 1978 à 1988[2], et membre du comité de direction de l'Association canadienne des éducateurs de langue française[1].
Léger Comeau demeure un tribun réputé pour ses discours et son nationalisme acadien[1],[3]. Il meurt en 1996[1].
La médaille Léger-Comeau est la plus haute distinction en Acadie. Décernée par la Société nationale de l'Acadie une fois l'an depuis 1985, elle est remise qu'aux personnes ayant contribué à l'avancement de l'Acadie[4].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Léger Comeau », sur Francophonies canadiennes - identités culturelles, Section Acadie (consulté le ).
- Sacha Richard, « RAINVILLE, Maurice et Simone LEBLANC-RAINVILLE,Le rassembleur. Léger Comeau (Moncton, Éditions d’Acadie, 2000), 418 p. », Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 55, no 3, , p. 474–475 (ISSN 0035-2357 et 1492-1383, DOI 10.7202/010436ar, lire en ligne, consulté le )
- Père Léger Comeau. 1988. Discours d'un Acadien. Presses de l'Université Sainte-Anne, 128 p.
- « Médaille Léger-Comeau », sur Société nationale de l'Acadie (consulté le ).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jules Boudreau, Bâtisseurs de l'Acadie, Tracadie-Sheila, Éditions La grande marée, (ISBN 9782349723017), p. 178-182.
