L'Astrolabe (frégate)
L'Astrolabe | ||
L'Astrolabe entourée de pirogues indigènes à Hawaï en mai . | ||
Autres noms | L'Autruche | |
---|---|---|
Type | Gabare reclassée en frégate | |
Fonction | Exploration | |
Gréement | Trois-mâts carré | |
Histoire | ||
A servi dans | Expédition de La Pérouse | |
Chantier naval | Arsenal du Havre | |
Lancement | ||
Armé | (armée en frégate pour l'expédition) | |
Statut | Coulée en | |
Équipage | ||
Commandant | Paul Fleuriot de Langle † (-) Chevalier de Monti (commande temporairement puis passe second sur La Boussole) Robert de Clonard † (prend le commandement en janvier 1788 jusqu'au naufrage) |
|
Équipage | 113 hommes (dont 9 officiers, 8 savants et diplomates) | |
Caractéristiques techniques | ||
Tonnage | 450 tonneaux | |
Carrière | ||
Pavillon | Marine royale française | |
Localisation | ||
Coordonnées | 11° 39′ sud, 166° 54′ est | |
Géolocalisation sur la carte : Îles Salomon
| ||
modifier |
L'Astrolabe (précédemment L'Autruche) est avec La Boussole un des deux navires de l'expédition autour du monde entreprise par Jean-François de La Pérouse en 1785, à l'initiative du roi Louis XVI. C'est un navire de charge, une gabare, reclassée en frégate pour les besoins de l'expédition.
Son capitaine était Paul Fleuriot de Langle (1744-1787).
Le voyage d'exploration scientifique[modifier | modifier le code]
Le roi Louis XVI est très intéressé par les voyages entrepris par les Britanniques ; il confie alors au comte de La Pérouse la direction d'un voyage de circumnavigation. Les méthodes de Cook pour éradiquer le scorbut sont appliquées avec succès.
La Boussole et L'Astrolabe disparaissent dans les îles Salomon.
Postérité[modifier | modifier le code]
En souvenir, l'un des bateaux de Jules Dumont d'Urville lors de son expédition pour retrouver la trace de La Pérouse a été rebaptisé du nom de La Coquille en L'Astrolabe. C’est à bord de ce bateau que Dumont d’Urville a découvert l’Antarctique et la Terre Adélie[1].
Des rues portent son nom à Paris (Villa de L'Astrolabe), Brest (rue de la frégate L'Astrolable) et Saint-Malo.
Références[modifier | modifier le code]
- Hubert Sagnières « Routes Nouvelles, Cotes Inconnues » Flammarion, 2023, (ISBN 9782080428448)
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Plongée magazine, no 16, « Vanikoro », sous-titré « Dernières nouvelles de La Pérouse », par Pierre Larue, p. 52
- Le Mystère Lapérouse, ou le Rêve inachevé d'un roi, par l'association Salomon, éditions de Conti,
- Pierre Bérard, Le voyage de La Pérouse : Itinéraire et aspects singuliers, Albi, Un Autre Reg’Art, , 175 p. (ISBN 978-2-916534-60-2, lire en ligne)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082)
- Étienne Taillemite, Marins français à la découverte du monde : De Jacques Cartier à Dumont d'Urville, Paris, éditions Fayard, , 725 p.
- Jean-Michel Roche (dir.), Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. 1, de 1671 à 1870, éditions LTP, , 530 p. (lire en ligne)