Kathleen Ollerenshaw

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Kathleen Ollerenshaw
Fonctions
Présidente
Institute of Mathematics and its Applications
-
Lord-maire de Manchester
-
Frederick Balcombe (en)
Kenneth Franklin (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 101 ans)
DidsburyVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Southern Cemetery, Manchester (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Lady Barn House School (en) (-)
St Leonards School (en) (-)
Somerville College (doctorat) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoint
Robert George Watson Ollerenshaw (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Conseil municipal de Manchester (-)
Université de Manchester (-)
Shirley Institute (en) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Maître
Directeur de thèse
Distinction

Kathleen Mary Ollerenshaw (née le – morte le ) est une mathématicienne et femme politique britannique. Elle est Lord-maire de Manchester de 1975 à 1976 et conseillère à l'éducation auprès du gouvernement de Margaret Thatcher dans les années 1980.

Biographie[modifier | modifier le code]

Kathleen Mary Timpson naît à Withington, Manchester. Elle y fréquente la Lady Barn House School (en) (1918-1926)[1]. Atteinte d'otosclérose, une maladie héréditaire, elle devient sourde à l'âge de huit ans à la suite d'une infection[2]. Elle affirme que sa fascination pour les mathématiques lui a été inspirée par l'enseignante de Lady Barn Jenkin Jones. Timpson y rencontrera également son futur mari, Robert Ollerenshaw.

Elle fréquente par la suite le pensionnat St Leonards School (en) à St Andrews, Écosse[1]. En 1931, à l'âge de 19 ans, elle obtient une bourse pour étudier en mathématiques au Somerville College de l'université d'Oxford[3].

Elle se fiance avec Robert Ollerenshaw en 1931, alors qu'elle suit des études de premier cycle en mathématiques[2]. En 1937, elle commence sa carrière en tant que statisticienne au Shirley Institute, où elle fait de la recherche dans l'industrie du coton[1],[3]. Kathleen épouse Robert en 1939, avant le départ de celui-ci pour la guerre. Le couple aura 2 enfants : Charles (1941-1999) et Florence (1946-1972)[2]. Durant la guerre, après la naissance de son premier enfant, elle retourne étudier à Somerville. Elle y obtient son doctorat sur les treillis en 1945 sous la direction de Theo Chaundy[4].

Après la Seconde Guerre mondiale, les Ollerenshaw retournent à Manchester, où Kathleen enseigne à temps partiel à l'école de mathématiques de l'université de Manchester (en) tout en élevant ses deux enfants[2].

En 1949, alors âgée de 37 ans, elle reçoit ses premières prothèses auditives[4], ce qui lui permet de débuter sa carrière politique[2]. En 1956, elle est élue sur le conseil municipal de Manchester en tant que représentante de la circonscription de Rusholme et membre du Parti conservateur, siège qu'elle occupera jusqu'en 1981[1],[5]. Elle est également Lord-maire de Manchester en 1975 et 1976[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en-GB) Norman Clarke, « Dame Kathleen Ollerenshaw obituary », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  2. a b c d et e (en) « Centenarian Dame Kathleen Ollerenshaw — Conqueror of Magic Squares, Rubik's Cube and Mauna Kea », Scientific American, Nature Publishing Group,‎ (lire en ligne)
  3. a et b (en) « Dame Kathleen Ollerenshaw: Acclaimed mathematician who helped create », sur The Independent, (consulté le )
  4. a et b (en) Mathematical Institute, « Dame Kathleen Ollerenshaw (1912 - 2014) », sur Mathematical Institute (Université d'Oxford), (consulté le )
  5. a et b (en) Joe Shervin, « The remarkable life of Dame Kathleen Ollerenshaw », sur Science and Engineering (University of Manchester), (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en)Dame Kathleen Ollerenshaw, To Talk of Many Things: an autobiography, Manchester Univ Press, 2004, (ISBN 0-7190-6987-4)
  • (en)Kathleen Ollerenshaw, David S. Brée: Most-perfect Pandiagonal Magic Squares: their construction and enumeration, Southend-on-Sea: Institute of Mathematics and its Applications, 1998, 186 pages, (ISBN 0-905091-06-X)
  • (en)Kathleen Ollerenshaw, Herman Bondi, Magic Squares of Order Four, Scholium Intl, 1983, (ISBN 0-85403-201-0)
  • (en)Kathleen Ollerenshaw, First Citizen, Hart-Davis, MacGibbon, 1977, (ISBN 0-246-10976-9)
  • (en)K. M. Ollerenshaw; D. S. Brée, "Most-perfect pandiagonal magic squares", in: Mathematics Today, 1998, vol. 34, pp. 139–143. (ISSN 1361-2042).
  • (en)D. S. Brée and K. M. Ollerenshaw, "Pandiagonal magic-squares from mixed auxiliary squares", in: Mathematics Today, 1998, vol. 34, pp. 105–118. (ISSN 1361-2042).

Liens externes[modifier | modifier le code]