Jennifer Chatman

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Jennifer Chatman
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Théoricienne du management, professeure d’université, psychologueVoir et modifier les données sur Wikidata
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Jennifer Chatman, née en , est une universitaire et théoricienne des organisations américaine. Elle est connue pour ses travaux sur la culture des organisations.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle étudie à l'université de Californie où elle obtient un diplôme en psychologie en , puis un doctorat en administration des affaires en .

Elle commence ensuite sa carrière à l'école Kellogg School of Management de l'université Northwestern en tant que professeure assistante et associée, avant de retourner à l'université de Californie dans l'école de commerce Haas School of Business pour y occuper plusieurs fonctions, notamment celle de professeure, et celle de doyenne associée depuis .

Travaux de recherche[modifier | modifier le code]

Culture des organisations et performances[modifier | modifier le code]

Jennifer Chatman s'intéresse à la culture des organisations et plus précisément sur la manière dont les organisations peuvent obtenir un succès stratégique par le biais de la culture, et notamment sur la façon dont des équipes diversifiées peuvent optimiser leurs performances[1].

Leadership et impact sur les performances[modifier | modifier le code]

Par le biais de ses recherches, elle constate que la culture des organisations crée par certains dirigeants narcissiques ne favorise pas la collaboration et l'intégrité[2], et vise à estomper les différences au sein des groupes. Selon elle, ces différences sont utiles car elles permettent une diversification et de meilleures performances[3].

Elle écrit notamment beaucoup d'ouvrages sur les dirigeants narcissiques, qui selon elle, dégradent l'état structurel et culturel des organisations, et le laisse comme tel, notamment à leur départ[4].

Elle défend notamment, dans le cadre du travail à distance, qu'un dirigeant avisé favorise l'interaction informelle afin de permettre la continuité de la culture organisationnelle. Selon elle, les cafeterias dans les entreprises ne sont pas les seuls moyens pour améliorer cette interaction, mais y contribuent tout de même, du fait que les gens se rassemblent pour manger[5].

Publications[modifier | modifier le code]

  • (en) L.J. Kray et J.A. Chatman, « Research in Organizational Behavior », Elsevier, vol. 42,‎ , p. 08 mars 2023 (lire en ligne Accès libre [PDF])
  • (en) Charles A. O'Reilly III, Bernadette Doerr, David F. Caldwell et Jennifer A. Chatman, « Narcissistic CEOs and executive compensation », Elsevier,‎ (lire en ligne Accès libre)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Faculty Profile - Jennifer A. Chatman » (consulté le )
  2. (en) Jeanne Sahadi, « How narcissistic CEOs put companies at risk », CNN Business,‎ (lire en ligne Accès libre)
  3. (en) Jennifer A. Chatman et Andrew Choi, Measuring Organizational Culture: Converging on Definitions and Approaches to Advance the Paradigm, Berkeley, Haas School of Business, (lire en ligne Accès libre)
  4. (en) Jennifer Senior, « The Narcissist in Chief Brings It All Crashing Down », New York Times,‎ (lire en ligne Accès libre)
  5. (en) Kim Severson, « The Corporate Cafeteria Is Broken. So How to Feed Workers? », New York Times,‎ (lire en ligne Accès libre)

Liens externes[modifier | modifier le code]