Giovanni Orelli

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Giovanni Orelli
Naissance
Bedretto (canton du Tessin)
Décès (à 88 ans)
Lugano (canton du Tessin)
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Italien
Genres
roman, poésie, essai

Giovanni Orelli, né à Bedretto (canton du Tessin) le et mort à Lugano (canton du Tessin) le [1], est un écrivain et poète suisse de langue italienne et de dialecte tessinois.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation et carrière d'enseignant[modifier | modifier le code]

Giovanni Orelli grandit dans un village au nord du canton du Tessin avec son père Leone Orelli et sa mère Anselmina Forni. Il suit l'école à Locarno et enseigne tout d'abord dans son village natal. Il poursuit ensuite ses études aux universités de Zurich et de Milan où il obtient en 1958 un doctorat en lettres avec une thèse sur des auteurs des XIVe et XVe siècles. Il enseigne alors à l'école secondaire de Lugano et en 1963, il est nommé professeur de littérature italienne au lycée cantonal de Lugano.

Écrivain[modifier | modifier le code]

Ses romans les plus connus sont L'Année de l'avalanche, La Fête du remerciement et Le Jeu du Monopoly[réf. nécessaire], mais Giovanni Orelli est aussi connu[réf. nécessaire] pour avoir écrit en tessinois. Les histoires de Giovanni Orelli ont souvent comme sujet le Tessin et ses changements politiques et sociaux, qui menacent les anciennes traditions et la culture de ses habitants[2].

Il a fait don de son fonds d'archives aux Archives littéraires suisses à Berne.

Homme politique[modifier | modifier le code]

Giovanni Orelli a aussi été membre du Parti socialiste autonome, une dissidence de gauche de la section tessinoise du Parti socialiste suisse[3]. Après la fin de la dissidence, il est député au Grand conseil tessinois entre 1995 et 1999.

Distinctions[modifier | modifier le code]

En 2012, Giovanni Orelli reçoit le grand prix Schiller pour l'ensemble de son œuvre. Il est également lauréat, entre autres, des prix Charles Veillon et Gottfried Keller. Orelli est docteur honoris causa de l'université de Fribourg.

Publications[modifier | modifier le code]

Poésies[modifier | modifier le code]

  • Sant'Antoni dai padü, Scheiwiller, Milan, 1986 (en dialecte de Bedretto)
  • Concertino per rane, poésie, Casagrande, Bellinzona, 1990
  • Né timo né maggiorana, Marcos y Marcos, Milan, 1995
  • L'albero di Lutero, Marcos y Marcos, Milan, 1999
  • Un eterno imperfetto, Garzanti, Milan, 2006

Romans et autres écrits[modifier | modifier le code]

  • Il castagno, Carminati, Locarno, 1961
  • L'anno della valanga, Mondadori, Milan, 1965
  • La festa del ringraziamento, Mondadori, Milan, 1972
  • (avec P. Bianconi et al.) Pane e coltello, cinque racconti di paese, Dadò, Locarno, 1975
  • Il giuoco del monopoly, Mondadori, Milan, 1980
  • Der lange Winter: eine Erzählung aus den Tessiner Bergen, Benziger Verlag, Zurich, 1983
  • Svizzera italiana, Letteratura delle regioni d'Italia, La Scuola, Brescia, 1986
  • La Svizzera italiana, in Alberto Asor Rosa, Letteratura italiana, Einaudi, Turin, 1989, p. 885-918
  • Il sogno di Walacek, Einaudi, Turin, 1991
  • Il treno delle italiane, Donzelli, Rome, 1995
  • Di una sirena in parlamento, Casagrande, Bellinzona, 1999
  • Farciàm da Punt a Punt : Facezie dell'Alto Ticino, Accordi, Bellinzona, 2000
  • Gli occhiali di Gionata Lerolieff, Donzelli, Rome, 2000
  • Quartine per Francesco, Interlinea, Novara, 2004
  • Da quaresime lontane, Bellinzona, Casagrande, 2006
  • Un eterno imperfetto, Garzanti, Milan, 2006

En traduction française[modifier | modifier le code]

  • L'année de l'avalanche, trad. de l'italien par Christian Viredaz, Ex Libris, Lausanne, 1991
  • Le jeu du Monopoly, trad. de l'italien par Claude Haenggli, L'Âge d'homme, Lausanne, 1997
  • Le train des Italiennes, trad. par Christian Viredaz, Éditions d'en bas, Lausanne, 1998
  • La fête du remerciement, trad. de l'italien par Adrien Pasquali, Revue de Belles-Lettres, 1998, p. 31-36
  • Le rêve de Walaceck, trad. de l'italien par Adrien Pasquali, Gallimard, Paris, 1998
  • Concertino pour grenouilles, trad. de l'italien par Jean-Claude Berger, La Dogana, Genève 2005, (ISBN 2-940055-49-1).
  • Ni thym ni marjolaine, sonnets, trad. de l'italien par Christian Viredaz, Éditions Empreintes, Chavannes-près-Renens 2015, (ISBN 978-2-940505-15-9).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (de) « Giovanni Orelli gestorben : Ein grosser Poet und ein Zauberer der Sprache », sur nzz.ch, 4 décembre 2016.
  2. (it) « La sottile ironia di Giovanni Orelli », sur swissinfo.ch (consulté le )
  3. Journal de Genève, 24 mai 1980

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Encyclopédie Larousse en ligne ([1])
  • G.P. Giudicetti e C. Maeder, La poesia della Svizzera italiana, L'ora d'oro, Poschiavo, 2014

Liens externes[modifier | modifier le code]