Aller au contenu

Francesco Caratti

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Francesco Caratti
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Maître d’œuvre, architecteVoir et modifier les données sur Wikidata

Francesco Caratti, né vers 1615-1620 à Bissone et mort le à Prague, est un architecte suisse, actif en Bohême.

Biographie[modifier | modifier le code]

Francesco Caratti naît vers 1615-1620 à Bissone[1].

Originaire du canton suisse du Tessin, il apprend son métier dans le nord de l'Italie, à Vienne, à Valtice et à Prague. En 1652, il s'installe à Prague, où il devient rapidement l'un des plus importants architectes aux côtés de Carlo Lurago et de Giovanni Domenico Orsi de Orsini. Ses principales œuvres à Prague sont l'église Sainte-Marie-Madeleine à Malá Strana, commencée en 1656, et le Palais Czernin, construit de 1669 à 1692. En dehors de Prague, il construit le palais de Raudnitz pour la famille Lobkowitz de 1653 à 1665.

Parmi ses élèves figurent Giovanni Battista Maderna.

Le , il épouse à Bissone, sur le lac de Lugano, Veronica, fille du noble sculpteur de la cour de Vienne Pietro Maino Maderno. Il avait travaillé avec Maderno à partir de 1645 pour le compte du prince Karl Eusebius von Liechtenstein à Eisgrub, décrit comme un maître tailleur de pierre[2],[3],[4].

Francesco Caratti meurt le à Prague[5].

Bâtiments[modifier | modifier le code]

Palais Černín.
Palais Nostitz.

À Prague[modifier | modifier le code]

Dans d'autres endroits en Bohême[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Pavel Vlček, « Caratti [Carata], Francesco », dans Oxford Art Online, Oxford University Press, (ISBN 9781884446054, lire en ligne)
  2. Herbert Haupt: Von der Leidenschaft zum Schönen, Fürst Karl Eusebius von Liechtenstein (1611-1684). Böhlau Verlag, Wien 1998, S. 163.
  3. Zusammenarbeit mit Francesco della Torre, Giovanni Battista Passerini beim Clementinum, Adlerbrunnen, in: Helmuth Furch, Historisches Lexikon Kaisersteinbruch. Band 2 I–Z, Index Caratti Francesco, Museums- und Kulturverein Kaisersteinbruch, Bruckneudorf-Kaisersteinbruch 2004.
  4. Historisches Lexikon Kaisersteinbruch. Band 2 I–Z. PDF.
  5. « Francesco Caratti » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Erhard Gorys (de) : DuMont Kunst-Reiseführer Tschechische Republik. Kultur, Landschaft und Geschichte in Böhmen und Mähren. DuMont, Köln 1994, (ISBN 3-7701-2844-3).
  • Knaurs Kunstführer Tschechische Republik. (ISBN 3-426-26609-1).
  • Pavel Vlček: Francesco Caratti. Umění 32, Prag 1984.

Liens externes[modifier | modifier le code]