Discussion:Élaine Greffulhe

Le mariage d'Elaine avec Armand de Gramont n'a pas été négocié par l'abbé Mugnier. Celui-ci est intervenu longtemps sur le précédent projet de mariage, avec le jeune Prince de Beauvau-Craon, projet cassé au début d'avril 1904, du fait des Beauvau-Craon. Ce n'est qu'au cours du printemps 1904 que le rapprochement Greffulhe - Gramont s'est fait, sans que l'abbé Mugnier y soit à l'origine. L'abbé Mugnier bénira le mariage. Sources : journal manuscrit de l'abbé Mugnier aux Archives nationales, lettres de l'abbé Mugnier à la comtesse Greffulhe, toujours aux archives nationales.

Fiançailles

Les fiançailles d'Elaine Greffulhe n'ont pas eu lieu au château de Vallières, propriété de la famille du fiancé Armand de Gramont. L'usage, quand il y avait un diner mondain de fiançailles, était de le faire dans la famille de la jeune fille. Les journaux de l'époque portent mention du diner du 14 juillet à Vallières, avec liste des invités, dont Proust mais sans la famille de la fiancée. La confusion provient du fait que Marcel Proust mentionne dans sa correspondance qu'il a appris au cours de ce dîner les fiançailles de son ami Armand, mais il ne parle du tout d'un diner formel de fiançailles. Là encore, l'usage était d'informer parents et amis, pas assez proches pour assister à l'intimité des fiançailles, aux cours de réceptions suivantes. l'annonce publique par voie de presse a été organisée pour une publication le 27 juillet. Sources : manuels et guides d'usages de l'époque, presse de juillet 1904, archives nationales fonds Gramont et Greffulhe, correspondance de Proust collectée par Kolb tome 4.

Décoration de l'éventail

Proust affirme dans sa correspondance collectée par Ph. Kolb que l'éventail offert par Montesquiou n'a pas été peint par Mme Lemaire, comme l'écrin de pistolet qu'il a lui-même offert.