Diego Martínez Barrio

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Diego Martínez Barrio
Illustration.
Diego Martínez Barrio dans les années 1930.
Fonctions
Président de la République espagnole
(intérim)

(1 mois et 3 jours)
Prédécesseur Niceto Alcalá-Zamora
Successeur Manuel Azaña
Président du Conseil des ministres espagnol

(moins d’un jour)
Président Manuel Azaña
Prédécesseur Santiago Casares Quiroga
Successeur José Giral

(2 mois et 8 jours)
Président Niceto Alcalá-Zamora
Prédécesseur Alejandro Lerroux
Successeur Alejandro Lerroux
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Séville (Royaume d'Espagne)
Date de décès (à 78 ans)
Lieu de décès Paris (France)
Sépulture Cimetière de San Fernando de Séville
Nationalité Espagnole
Parti politique Parti républicain radical
Profession Journaliste

Signature de Diego Martínez Barrio

Diego Martínez Barrio
Présidents du Conseil des ministres espagnol
Présidents de la République espagnole

Diego Martínez y Barrio, né à Séville le et mort à Paris le , est un homme d'État espagnol de la Seconde République, président du Conseil entre le et le , président des Cortes du au et brièvement, président de la République par intérim du au de la même année. Il est également à nouveau choisi comme premier ministre par le président Azaña après la démission de Santiago Casares Quiroga, le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Il naît à Séville. Alors membre du Parti républicain radical, il est ministre dans un gouvernement d'Alejandro Lerroux, bien qu'il quitte plus tard le parti en raison de divergences et de désaccord avec la politique de ce dernier.

Martínez Barrio fonde et dirige ensuite l'Union républicaine, dont il mène ensuite l'intégration au Front populaire. Il est membre du gouvernement et porte-parole aux Cortes en 1936.

Franc-maçon, il fut deux fois grand-maître du Grand Orient espagnol[1].

Après la chute de la République, il prend l'exil, tout d'abord en France puis au Mexique, où il est désigné en 1945 président de la Seconde République espagnole en exil.

Il rentre finalement à Paris, où il meurt le . Inhumé dans un premier temps au nouveau cimetière de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), il est transféré au cimetière San Fernando de Séville en 2000[2].

Note[modifier | modifier le code]

  1. Esteban Cortijo, La masonería en la provincia de Cáceres: Logias y nombres propios, in: Masonerìa y Extremadura (Esteban Cortijo, Coord.), Cáceres, s.d., pag. 263
  2. Cimetières de France et d'ailleurs

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]