Cime Saint-Robert
Cime Saint-Robert | |||||
Cime Saint-Robert, cime du Gélas et Roche Risso, vus depuis le vallon de la Madone de Fenestre | |||||
Géographie | |||||
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Altitude | 2 917 à 2 919 m[1],[2],[3] | ||||
Massif | Massif du Mercantour-Argentera (Alpes) | ||||
Coordonnées | 44° 07′ 09″ nord, 7° 22′ 31″ est[1],[3],[2] | ||||
Administration | |||||
Pays | France Italie |
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Région française Région italienne |
Provence-Alpes-Côte d'Azur Piémont |
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Département Province |
Alpes-Maritimes Coni |
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Ascension | |||||
Première | par Louis Maubert et Jean Plent | ||||
Voie la plus facile | Depuis la Madone de Fenestre | ||||
Géologie | |||||
Roches | Migmatite | ||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Italie
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Géolocalisation sur la carte : Piémont
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La cime Saint-Robert est un sommet frontalier entre la France et l'Italie. Sa partie française est située dans la haute Vésubie, dans le département des Alpes-Maritimes.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom du sommet fait référence au comte Paolo di Saint-Robert, premier ascensionniste de la cime du Gélas le [4],[5].
Géographie[modifier | modifier le code]
La cime Saint-Robert est située sur la crête frontière, entre la France et l'Italie, au sud-ouest de la cime du Gélas, et au nord-est du col de Fenestre. Elle domine le lac Blanc. Son versant français fait partie du parc national du Mercantour, et son versant italien fait partie du parc naturel des Alpes maritimes. D'un point de vue géologique, la cime Saint-Robert est constituée de migmatites[6].
Histoire[modifier | modifier le code]
La première ascension a été effectuée par Louis Maubert et Jean Plent, le [7]. La première ascension hivernale a été effectuée par Léon Orset et Paul Rouyer, le [7].
Accès[modifier | modifier le code]
L'itinéraire de la voie normale démarre du refuge de la Madone de Fenestre. Il suit l'itinéraire de la cime du Gélas, avant d'obliquer à gauche vers le lac Mort. On remonte ensuite une série d'éboulis en face sud de la cime Saint-Robert, puis un couloir herbeux permet d'atteindre le sommet[4].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- Visualisation sur le géoportail italien.
- Visualisation sur le géoportail du Piémont.
- Vincent Paschetta, Haut pays niçois, Mercantour Sud : Merveilles, Haute-Roya, Haute-Vésubie, Argentera, Didier et Richard, (ISBN 2-7038-0017-7 et 978-2-7038-0017-0, OCLC 417586826, lire en ligne)
- Sarah Dumeau, « A découvrir dans les Alpes-Maritimes : le mont Gélas, point culminant du Mercantour », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (consulté le )
- BRGM, « Saint-Martin-Vésubie/Le Boréon - Carte Géologique à 1/50000 », Bureau des Recherches Géologique et Minières, (lire en ligne)
- Vincent Paschetta, Alpinisme à Saint-Martin-Vésubie, Nice, Club alpin français, , p. 14
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Cartographie[modifier | modifier le code]
- Carte 3741OT au 1/25 000 de l'IGN : « Vallée de la Vésubie - Parc national du Mercantour »
- Sommet des Alpes françaises
- Sommet des Alpes italiennes
- Sommet dans les Alpes-Maritimes
- Sommet dans le parc national du Mercantour
- Sommet dans le parc naturel des Alpes maritimes
- Ligne de partage des eaux entre mer Adriatique et mer Méditerranée
- Frontière entre la France et l'Italie
- Saint-Martin-Vésubie
- Massif du Mercantour-Argentera