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Castéla

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Castéla
Création 1917
Dates clés 31 juillet 1980 immatriculation de la société décrite
Disparition 30 avril 2014 (cession)
Forme juridique SA à conseil d'administration
Siège social Toulouse, France
Activité Commerce de détail de livres en magasin spécialisé
Produits Livres
Effectif 33 au 31 mars 2011

Fonds propres 1 079 500 € au 31 mars 2011
Chiffre d'affaires 4 566 500 € au 31 mars 2011
Résultat net 33 000 € au 31 mars 2011

Castéla était une librairie-papeterie toulousaine située place du Capitole. Fondée en 1917, elle fut dirigée depuis plusieurs décennies par la famille Blanc et était considérée comme un élément du patrimoine toulousain[1],[2]. Elle employait une trentaine de salariés[3] sur une surface de 1 800 m2[3].

La librairie était titulaire du label LiR (Librairie Indépendante de Référence).

En 2006 elle était la deuxième librairie indépendante de Midi-Pyrénées après Ombres blanches[4].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le magasin fut fondé en 1917 par Mme Castéla[1] et n'occupait à l'origine qu'une superficie de 70 m2[5].

Fermeture[modifier | modifier le code]

Comme de nombreuses librairies en France, ses ventes ont diminué ces dernières années[6] et le changement de bail par le propriétaire de l'immeuble Alban Merlin d'Estreux de Beaugrenier, portant le loyer annuel de 200 000 à 800 000 euros a précipité sa fermeture qui aura lieu en février 2012. Le procès avait été intenté par la société propriétaire de l'immeuble à l'encontre de la librairie en 1995, alors qu'Alban Merlin d'Estreux de Beaugrenier était âgé de 16 ans.

Les commerces indépendants peinent à suivre l'augmentation des loyers en hypercentre[6] ; et à Toulouse comme dans d'autres villes, doivent fermer à la surprise et au désarroi des habitants[3],[7].

Le maire, Pierre Cohen, a contacté le propriétaire[2], mais comme il ne s'agit pas d'une vente immobilière la mairie n'a pas pu exercer de droit de préemption pour sauver ce commerce[1].

Apple devait y ouvrir un magasin mais a trouvé le local trop exigu ; Orange[8] devait prendre la suite mais la mairie s'est opposé à ce projet. C'est finalement le chocolatier Georges Larnicol qui occupe la partie Est de l'ancien magasin, tandis que Desigual occupe la partie centrale et Nespresso la partie Ouest[9]. En 2015, Georges Larnicol est contraint de fermer son échoppe[10].

La société a été radiée en avril 2014[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Silvana Grasso, Fermeture de la Librairie Castéla : une page se tourne, La Dépêche, 16 novembre 2011
  2. a et b Silvana Grasso, Il faut sauver la librairie Castéla, La Dépêche du Midi, 18 novembre 2011
  3. a b et c Gilles-R. Souillés, Librairie Castéla : silence, on ferme, La Dépêche du Midi, 22 novembre 2011
  4. Clarisse Normand, « Dossier librairies : les 400 premières », Livres hebdo, no 637,‎ , p. 132-142
  5. Coll., Le Dictionnaire de Toulouse, Toulouse, Loubatières, , 477 p. (ISBN 2-86266-410-3, BNF 39296053)
  6. a et b Emmanuelle Rey, Les librairies ne veulent pas mourir, La Dépêche du Midi, 23 novembre 2011
  7. Pierre Vincenot, Fermeture de Castéla : colère et tristesse des Toulousains, La Dépêche du Midi, 17 novembre 2011
  8. Gilles-R. Souillés, Librairie Castéla : l'opérateur Orange veut récupérer le pas-de-porte, La Dépêche du Midi, 7 décembre 2011
  9. J.-N. G., « La librairie Castela divisée en deux : Desigual a signé, Nespresso est sur les rangs », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Toulouse Le chocolatier Larnicol place du Capitole ferme ses portes, dimanche 26 avril », sur Côté Toulouse (consulté le )
  11. « Castela », sur www.societe.com (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]