Aller au contenu

Au pays de la peur

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Au pays de la peur

Titre original The Wild North
Réalisation Andrew Marton
Scénario Frank Fenton d'après W. Liggett
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Durée 97 minutes
Sortie 1952

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Au pays de la peur (titre original : The Wild North) est un film américain réalisé par Andrew Marton, sorti en 1952. C'est le premier film tourné en couleurs avec le procédé ansco color[1].

Synopsis[modifier | modifier le code]

Après avoir vendu ses fourrures au comptoir, Jules Vincent, un trappeur (Stewart Granger), se rend au saloon où il corrige un rustre qui importunait une indienne nommée Adjidaumo (Cyd Charisse). Le lendemain, il décide de ramener celle-ci en canoë au campement de sa tribu où se trouve son père. Il se résout à prendre à bord de son embarcation le chercheur d'or Max Brody (Howard Petrie), qu'il avait mis K.-O. la veille. Arrivés dans une zone torrentueuse de la rivière, Brody met en grand danger la vie des passagers. Contraint de se défendre, Jules Vincent provoque malencontreusement la mort du chercheur d'or. Dorénavant hors-la-loi, il parvient à s'enfuir et, pourchassé par le constable Pedley (Wendell Corey), se réfugie dans le Grand-Nord.

Pedley arrive à le rattraper et à le menotter, mais le voyage de retour est long et périlleux dans les solitudes enneigées d'autant plus que le captif ne met aucun zèle à indiquer le bon chemin. Les loups, une avalanche, la nature hostile, des aventuriers, les tempêtes de neige…, rendent peu à peu le représentant de la loi et son prisonnier solidaires pour survivre, à tel point que Jules Vincent en arrive à sauver la vie de son gardien qui s'est pris le pied dans un piège à loups. Pedley gravement blessé, les rôles s'inversent. Le trappeur ramène le policier au poste de la Police montée et prouve par ce fait son honnêteté. La thèse de l'accident pour expliquer la mort du chercheur d'or et la parole de Jules Vincent deviennent enfin crédibles. Le trappeur innocenté et désormais libre pourra retrouver la belle indienne Adjidaumo.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Tournage[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

En 1953, en France, le film a attiré 1746799 spectateurs d'après « Box office story »[4]

Alain Paucard écrit dans le Guide des films aux Éditions Robert Laffont « Délicieuse histoire d'amour admirablement photographiée dans des paysages grandioses. Si vous entendez quelqu'un vous dire que Cyd Charisse « n'est pas terrible », demandez à voir la photo de sa femme »

En bref[modifier | modifier le code]

Pour illustrer une des affiches du film, Alexis Oussenko a retenu l'attaque par une meute de loups, l'une des descentes des rapides en canoë et l'histoire d'amour entre la belle indienne et le trappeur.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]