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La littérature — dont les frontières sont floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise par sa fonction esthétique. Aujourd'hui elle est associée à la civilisation des livres par lesquels nous parlent à distance les auteurs, mais elle concerne aussi les formes diverses de l'expression orale comme la poésie traditionnelle des peuples sans écriture ou le théâtre, destiné à être reçu à travers la voix et le corps des comédiens.
Introduction
Bienvenue sur le portail de la littérature. La littérature est l'art de la langue écrite ou orale. Elle se rapproche parfois des arts du spectacle ou de la philosophie. D'une manière générale, la littérature regroupe ici les œuvres ayant soit un but esthétique soit une forme esthétique particulière. Ceci exclut donc les écrits strictement philosophiques, politiques ou historiques.
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Genres et formes littéraires |
Lumière sur... Lorsque Frankenstein de Mary Shelley a été publié en 1818, le roman s'est d'emblée trouvé catalogué gothique et, de plus, à quelques exceptions près, promu au rang de chef-d'œuvre. La vague gothique avait pris naissance avec The Castle of Otranto de Horace Walpole (1764), puis Vathek de l'aristocrate William Beckford (1787), pour trouver un sommet avec les ouvrages de Mrs Radcliffe (1791-1797). Après avoir connu quelque sursaut avec Le Moine de Lewis (1796), elle était depuis très nettement sur le déclin. Après elle, le roman est passé à autre chose, est devenu historique avec Walter Scott, plus tard réellement romantique avec les sœurs Brontë. Le gothique persiste cependant au sein du roman victorien, en particulier chez Wilkie Collins et Charles Dickens, mais seulement à l'état de relents. Avant 1818, en effet, ou au moment de la composition de Frankenstein, le genre passait pour de mauvais goût, voire pour franchement risible. En conformité avec les mises en garde d'Edmund Burke, on avait, semblait-il, franchi la limite entre le fantastique et le ridicule. Ainsi, Coleridge, familier des Godwin, donc de Mary Shelley, écrivait dès 1797, à propos de Le Moine de M. G. Lewis, que « l'horrible et le surnaturel […], de puissants stimulants, ne sont jamais requis, à moins que ce ne soit pour la torpeur d'un appétit assoupi ou épuisé ». Il fustigeait les « ennemis lassants, les personnages sans consistance, les cris, meurtres, donjons souterrains, […] l'imagination et la pensée à bout de souffle, […] un goût vulgaire et bas ». Dans Northanger Abbey, Jane Austen, en 1817, faisait donner une leçon de bon sens à Catherine Morland par Henry Tilney : « Souvenez-vous que nous sommes anglais, que nous sommes chrétiens. Faites appel à votre compréhension, votre appréciation de la vraisemblance, votre sens de l'observation […] votre éducation vous prépare-t-elle à semblables atrocités ? ». Autrement dit, la critique faisait sienne le Incredulus odi auquel conduisait une surdose de merveilleux, dont la nature même, comme le précisait Walter Scott en 1818, est d'être « facilement épuisé » (easily exhausted)... |
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Invitation à la lecture Joseph von Eichendorff - Nuit de Lune (1835)
Joseph von Eichendorff (1788 - 26/11/1857) |
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À savoir sur la littérature Prix littéraires
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Découverte d’articles Stendhal, de son vrai nom Marie-Henri Beyle, né le à Grenoble et mort le à Paris, est un écrivain français de la première moitié du XIXe siècle. Engagé en 1800 dans les armées napoléoniennes, il a occupé surtout des fonctions dans l'administration militaire. Amateur d'arts et passionné d'Italie où il a effectué de nombreux séjours, il a écrit d'abord des essais esthétiques sous son vrai nom, mais c'est sous le pseudonyme de « M. de Stendhal, officier de cavalerie » qu'il publie Rome, Naples, Florence en septembre 1817 et ensuite des critiques d'art puis des romans. Ses romans de formation Le Rouge et le Noir (1830), La Chartreuse de Parme (1839) et Lucien Leuwen (inachevé) ont fait de lui un des grands romanciers français du XIXe siècle. Dans ses romans caractérisés par un style économe et resserré, Stendhal campe essentiellement des jeunes gens aux aspirations romantiques de vitalité, de force du sentiment et de rêve de gloire. |
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