Les Belles Histoires des pays d'en haut
Genre | téléroman |
---|---|
Création | Claude-Henri Grignon |
Acteurs principaux |
Jean-Pierre Masson Andrée Champagne Guy Provost Yvon Leroux Eugène Daignault Germaine Giroux |
Pays d'origine | Canada |
Chaîne d'origine | Radio-Canada |
Nb. de saisons | 14 |
Nb. d'épisodes | 495 |
Durée |
30 minutes (1956-1967) 60 minutes (1967-1970) |
Diff. originale | – |
Les Belles Histoires des pays d'en haut est un téléroman canadien du Québec créé par Claude-Henri Grignon d'après son roman Un homme et son péché et diffusé entre le et le à la Télévision de Radio-Canada.
Totalisant 495 épisodes d'une durée initiale de 30 minutes en noir et blanc, puis de 60 minutes en couleur, il raconte la vie des habitants du village réel de Sainte-Adèle, au nord de Montréal. Seuls 70 à 80 épisodes, datant principalement de 1967 à 1970, ont survécu à l'épreuve du temps[1].
Un remake intitulé Les Pays d'en haut est diffusé à partir de 2016 à 2021 sur Radio-Canada.
Synopsis[modifier | modifier le code]
L'histoire se situe durant la colonisation des Laurentides, plus précisément dans ce qui est devenu la MRC des Pays-d'en-Haut, vers la fin du XIXe siècle (environ 1885 à 1890). L'action se déroule principalement à Sainte-Adèle, où un homme avare, Séraphin Poudrier, contrôle d'une main de fer la petite communauté en employant sa richesse et sa duplicité[2]. Maire de la municipalité, il convoite puis épouse Donalda Laloge, après que le père de celle-ci, incapable de rembourser sa dette, la lui donne à contrecœur en mariage. Donalda est une femme douce et soumise, initialement promise au bel Alexis Labranche, cousin de Séraphin. Après son mariage, elle accepte dès lors de vivre plutôt sa vie en fonction des volontés de cet homme dur en affaires, mais doté d'une grande éthique de travail. Elle ne se laisse jamais abattre par sa situation grâce au réconfort de la prière et à la certitude du devoir accompli. Plusieurs intrigues se greffent à l'histoire avec les familles Laloge, Fourchu, Ruisselet, Pothier et Bouchonneau, sans oublier le curé Antoine Labelle et la riche héritière Mayfair[2].
Parmi les personnages historiques qui figurent dans le feuilleton, on note le premier ministre du Québec Honoré Mercier, les journalistes Arthur Buies et Guillaume-Alphonse Nantel ainsi que le vétérinaire et éleveur Joseph-Alphonse Couture, mais surtout le curé Antoine Labelle, qui est un personnage récurrent.
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Titre : Les Belles Histoires des pays d'en haut
- Création : Claude-Henri Grignon d'après son roman Un homme et son péché (1933)
- Réalisation : Bruno Paradis, Fernand Quirion, Yvon Trudel
- Scénario : Claude-Henri Grignon
- Décors : Jean-Paul Denis, Jac-Pell
- Costumes : Paule Tessier, Monique Voyer
- Musique :
- Générique : Petit Adagio, extrait des Saisons d'Alexandre Glazounov
- Société de production : Société Radio-Canada
- Société de distribution : Société Radio-Canada
- Pays d'origine : Canada (Québec)
- Langue originale : français
- Format : noir et blanc puis couleur — 35 mm — 1,33:1 — son mono
- Genre : téléroman
- Nombre d'épisodes : 495 (14 saisons)
- Durée : 30 min. (1956-1967) puis 60 min. (1967-1970)
- Date de première diffusion : (Québec)
Distribution[modifier | modifier le code]
Acteurs principaux[modifier | modifier le code]
- Maurice Beaupré : « père » Anthime Chevron, forgeron et conseiller municipal, père de Florent Chevron
- Julien Bessette : Jean-Baptiste-Marie Raudin, curé, frère de Théophraste Raudin (1967-1970)
- Ginette Blais : Iphigénie Lepotiron, fille de Romain Lepotiron (1967-1970)
- Marcel Cabay : docteur Joseph-Clément Bouclier, médecin, coroner, juge de paix, conseiller municipal (1968-1970)
- Thérèse Cadorette : Scholastique Fourchu dite « la Schole », épouse de Basile Fourchu, mère d'Elzéar et Julie Fourchu (1961-1970)
- René Caron : Théodore « Thodore » Bouchonneau dit Desbouchons, marchand général, conseiller municipal, époux de Georgianna Bouchonneau (1960-1970)
- Andrée Champagne : Donalda Laloge Poudrier, fille de François-Xavier Laloge, sœur d'Adélard Laloge, épouse de Séraphin Poudrier
- Eugène Daignault : « père » Ovide Ruisselet (1er)(1956-1960)
- Pierre Daignault : « père » Ovide Ruisselet dit « Ti-Père », aubergiste, postillon, encanteur, maréchal-ferrant, huissier de justice, maquignon, conseiller municipal, « rapporteur officiel » de Séraphin Poudrier, père de Janvier Ruisselet, époux de Victorine Malterre Ruisselet (2e) (1960-1970)
- Paul Desmarteaux : Mgr Antoine Labelle dit « le roi du Nord », curé de Saint-Jérôme, sous-ministre de la Colonisation
- Camille Ducharme : Romain Lepotiron, notaire et secrétaire de la corporation municipale, père d'Iphigénie Lepotiron
- Réjeanne Desrameaux : Georgianna Bouchonneau, mère d'Aurélie, épouse de Théodore Bouchonneau (1960-1970)
- Janine Fluet : Gladys Mayfair dite « Baby », « la riche héritière », bourgeoise, femme d'affaires, veuve de M. Dalbrand et de M. Mayfair, mère de Léon Dalbrand (195?-1970)
- Gabriel Gascon : Alexis Labranche (1er) (1956-1965)
- Germaine Giroux : Victorine Malterre Ruisselet dite « la lionne », épouse d'Ovide Ruisselet
- Gisèle Mauricet : Rosa-Rose Ducresson dite « la fouine », servante de l'auberge
- Réjean Lefrançois : Florent Chevron, forgeron, fils d'Anthime Chevron (1962-1970)
- Yvon Leroux : Adélard « Bidou » Laloge, colon cultivateur, employé de ferme, commis, employé de confiserie, fils de François-Xavier Laloge, frère de Donalda Laloge Poudrier, époux de Nanette Laloge (1961-1970) / Toussaint Dursol (195?-?) / Jim le barman (1959)
- Élizabeth Lesieur : Nanette Laloge, épouse d'Adélard Laloge (1963-1970)
- Jean-Pierre Masson : Séraphin Poudrier, colon cultivateur, maire, préfet de comté de Terrebonne, président de la commission scolaire, prêteur sur gage, agent des terres, fabricant de cercueils, fils d'Évangéliste Poudrier, frère de Joseph-Déodat et Délima Poudrier, cousin d'Alexis Labranche, époux de Donalda Laloge Poudrier
- Gérard Paradis : Basile Fourchu, colon cultivateur et conseiller municipal, époux de Scholastique Fourchu, père d'Elzéar et Julie Fourchu (1961-1970)
- Jacqueline Plouffe : Noëlla, secrétaire et amie d'Aurélie
- Henri Poitras : Jambe-de-Bois, quêteux officiel
- Guy Provost : Alexis Labranche alias « Joe Branch » dit « l'exilé », colon cultivateur, gardien du club de chasse et pêche du lac Manitou, maire, inspecteur des lots, propriétaire de saloon, cousin de Séraphin, Délima et Joseph-Déodat Poudrier, époux d'Artémise Maltour Labranche (2e) (1965-1970)
- Louise Roux : Aurélie, secrétaire particulière du « boss Réné », fille de Georgianna Bouchonneau, (1961-1970)
- Serge Turgeon : Léon Dalbrand, avocat, écrivain, poète, propriétaire de ferme, fils de Mme Mayfair (1963-1970)
Acteurs récurrents[modifier | modifier le code]
- Thérèse Arbic : Donatienne (1956-?)
- Jacques Auger : docteur Prévost
- Andrée Basilières : Angélique Pothier Marignon, maîtresse de poste, sœur de Prudence Pothier, cousine de Félicia Pothier, épouse de Cyprien Marignon, mère de Jérôme Marignon
- Jeanine Beaubien : Octavienne (1956-?)
- Juliette Béliveau : Caroline Malterre
- Jacques Bilodeau : Janvier Ruisselet, cordonnier-sellier, fils d'Ovide Ruisselet (1969-1970)
- Andrée Boucher : Artémise Baltour Labranche, fille de Zime Baltour, épouse d'Alexis Labranche (1966-1970)
- Pierre Boucher : premier ministre Honoré Mercier (1956-?)
- J. Adjutor Bourré : « père » Josaphat Destreilles (1956-?)
- Georges Bouvier : Grand-Capot, quêteux (1969)
- Jean Brousseau : docteur Jérôme Marignon, médecin, marguiller en charge, fils de Cyprien Marignon et Angélique Pothier Marignon, neveu de Prudence Pothier, époux de Pâquerette Marignon (1956-1968)
- Geneviève Bujold : Julie Fourchu, fille de Basile et Scholastique Fourchu, sœur d'Elzéar Fourchu (1re)
- Monique Chailler : Félicia Pothier, cousine d'Angélique Pothier Marignon et Prudence Pothier
- Hector Charland : « père » Évangéliste Poudrier, colon cultivateur, agent des terres, père de Joseph-Déodat, Séraphin, Délima, etc. (1956-1962)
- Roland Chenail : docteur Cyprien Marignon, médecin, époux d'Angélique Pothier Marignon, père de Jérôme Marignon (1956-?)
- Gilbert Chénier : Jujube (1968)
- Yves Corbeil : Elzéar Fourchu dit « Boulé », bucheron, draveur, fils ainé de Basile et Scholastique Fourchu, frère de Julie Fourchu (1969-1970)
- Rolland D'Amour : J.-A. Lacour dit « marchand Lacour », marchand général
- Suzanne Deslongchamps : Pâquerette Marignon, épouse de Jérôme Marignon (1956-?)
- Colette Dorsay : Julia Destreilles (1956-?) / Marguerite de la Chaumière dite « la Gritte », ménagère du curé Raudin (1968-1970)
- Yvon Dufour : Magloire Bouleau, maire de Sainte-Anne-des-Plaines (1967)
- Jean-Paul Dugas : Hippolyte Lepotiron
- Paul Dupuis : Arthur Buies, secrétaire du curé Labelle, journaliste (1re époque) (1956-1962)
- Luc Durand : Tête-Croche
- Denise Filiatrault : Délima Poudrier Ducresson dite « la grand' jaune », fille d'Évangéliste Poudrier, sœur de Séraphin et Joseph-Déodat Poudrier, cousine d'Alexis Labranche, épouse de Joseph-Benjamin Ducresson (1957-1966)
- Edgar Fruitier : René Lecardeur dit « le boss Réné », propriétaire de la confiserie Excelsior à Montréal (?-1970)
- J. Léo Gagnon : Jos Malterre (1er) (1956-?) / Patrick, foreman de Boulé Fourchu (1969)
- Pat Gagnon : le grand William
- Jacques Galipeau : Cléophas Destulipes dit « le grand Clophas » (1969)
- Roger Garceau : S.-E. Lefebvre, secrétaire de la loterie du curé Labelle (1969)
- Jacques Godin : Joseph-Benjamin « Ben » Ducresson, aubergiste, époux de Délima Poudrier Ducresson (195?-1962)
- Ernest Guimond : Joseph-Théoda Letondeur dit « le plaideux » (1968)
- Yoland Guérard : Jos Malterre, aubergiste (2e) (195?-?)
- Paul Guèvremont : Théophraste Raudin dit « le mendiant de la nuit », plus vieux frère du curé Raudin (1968) / Joseph-Déodat Poudrier, fils d'Évangéliste Poudrier, frère aîné de Séraphin Poudrier et Délima Poudrier, cousin d'Alexis Labranche (1970)
- Louis-Philippe Hébert : « père » François-Xavier « F.-X. » Laloge, colon cultivateur, agent des terres, père d'Adélard et Donalda Laloge
- Paul Hébert : Samuel « Jimmy » de Villepèle, criminel (1968)
- Rolland Jetté : Euclide, journalier (1969)
- Roland Laroche : Charlemagne du Tilleul, commis-voyageur (1968)
- Jean Leclerc : Raphaël Lacour, marchand général (?-1968)
- Armand Leguet : Pit Caribou (195?-?)
- Françoise Lemieux : Julie Fourchu, fille de Basile et Scholastique Fourchu, sœur d'Elzéar Fourchu (2e)
- Jean-Marie Lemieux : Joseph-Édouard Lizeron dit « Ti-Boule » (1969-1970)
- Ginette Letondal : Attala Piédagnelle dite « la fille perdue » (1968)
- Yves Létourneau : docteur Joseph-Alphonse Couture, vétérinaire[3] (1968)
- Julien Lippé : « père » Zime Baltour, père d'Artémise Baltour Labranche
- Walter Massey : Don Doresson, prétendant d'Angélique Pothier Marignon
- Jean-René Ouellet : Pacifique « Phique » Devreux, colon cultivateur (1970)
- Anne Pauzé : Mathilde Duhêtre, domestique de Mme Mayfair (1969-1970)
- Denise Pelletier : tante Azilda
- Guy Provencher : Bill Wabo dit « Sauvage », Amérindien, ami d'Alexis Labranche (?-1965)
- Denise Provost : Darling Lady dite « la belle du Colorado » (1969)
- Raynald Rompré : Siffleux, protégé d'Alexis Labranche devenu prêtre (1956-?)
- Raymond Royer : Joseph-Néron Dubouquet, secrétaire du curé Labelle (2e époque) (1962-1970)
- Janine Sutto : Prudence Pothier, sœur d'Angélique Pothier Marignon, cousine de Félicia Pothier et tante de Jérôme Marignon(1956-69)
- Marthe Thiéry : Madame Curé, mère du curé Labelle
- Jacques Thisdale: Jean-Jean Dubras
- Robert Toupin : Octave Fleuron, clerc de notaire (1969-1970)
- François Bertrand : narrateur
Production[modifier | modifier le code]
Genèse[modifier | modifier le code]
Avant d'être adapté pour la télévision, l'univers des Belles Histoires avait fait l'objet d'un feuilleton radiophonique à la radio de Radio-Canada à partir de 1939. D'une durée de 15 minutes, il était diffusé du lundi au vendredi durant 24 années[4],[5]. Deux films avaient également été réalisés en 1949 et 1950.
Différences avec le roman[modifier | modifier le code]
Dès les premières télédiffusions (hebdomadaires) en 1956, certains spectateurs dénoncent les changements apportés au feuilleton radio. En effet, Séraphin est rajeuni : il a 28 ans et Donalda, 17. Cette dernière n'est également plus la fermière bien en chair qu'elle était à l'époque de la radio, mais une jeune femme svelte et blonde, imaginée pour plaire au public.
Parmi les autres différences entre le roman initial et le feuilleton télévisé : la maîtresse de poste Angélique a comme prétendant le docteur Cyprien sur papier, mais le notaire Lepotiron dans la série. Aussi, le père de Donalda, F.-X. Laloge meurt dans la version imprimée, contrairement à la télé, où il reste en vie. Enfin, le père Chevron est à l'origine tanneur, mais devient forgeron au petit écran[6].
Tournage[modifier | modifier le code]
Une partie des scènes extérieures a été tournée aux chutes Monte-à-Peine au Parc régional des Chutes-Monte-à-Peine-et-des-Dalles[7].
La course de chevaux sur le lac et la pêche du père Laloge ont été tournées au Havre familial Camp Marcel à Sainte-Béatrix. Dans l'épisode de Un oubli une maison de Séraphin est détruite par un incendie. La scène a été tournée en deux parties. La première partie nous fait voir un paysage de la rivière L'Assomption à l'arrière plan. La seconde partie où l'on voit la maison brûler se situe elle aussi au Havre familial Camp Marcel à Sainte-Béatrix. Le Camp appartient aux Frères de Saint-Gabriel. La maison nommée « maison Beaupré » a été achetée par Radio-Canada pour cette scène. C'est le site actuel du camping de la grange[réf. nécessaire]. Les extérieurs du château de Baby ont été tournés au manoir historique de Saint-Henri-de-Mascouche[8].
Avant 1967, l'émission est tournée en noir et blanc en une seule prise, puis diffusée en différé[9]. C'est aussi à partir de cette année (saison 10) que les épisodes passent d'une durée de 30 minutes à 60 minutes.
Archives[modifier | modifier le code]
Les épisodes n'ont pas été conservés. En 2005, quatorze épisodes complets et 55 scènes inédites sur un total de 400 épisodes en noir et blanc, ainsi que soixante épisodes complets et dix scènes inédites sur un total de 95 épisodes en couleur, ont été sauvegardés ou ont survécu dans les archives de Radio-Canada[10].
Ce n'est qu'à partir de la saison 1967-1968 que la direction décide d'enregistrer et conserver systématiquement les épisodes, afin d'éventuellement pouvoir les rediffuser[11].
Générique d'ouverture[modifier | modifier le code]
La musique du générique, bien connue du public québécois, est le Petit Adagio tiré du quatrième tableau (L'Automne) du ballet Les Saisons, op. 67, d'Alexandre Glazounov. Cet indicatif musical avait été choisi par Guy Mauffette en 1939 pour le feuilleton radiophonique Un homme et son péché et repris pour la suite télévisée[9].
La voix hors champ de François Bertrand lisait le texte qui apparaissait à l'écran sur fond de paysages des Laurentides[12].
Accueil[modifier | modifier le code]
Ce téléroman a connu un record de longévité de quatorze saisons, battu par L'Auberge du chien noir lors de la saison 2016-2017, mais aussi par Virginie en 2010 (qui était toutefois une quotidienne[9]).
Dans les années 1960, plusieurs critiques culturels dénoncent la faiblesse des textes et des personnages n'évoluant jamais, mais le public reste assidu, tous les lundis soir. En 1963, le 300e épisode attira 2 340 000 d'entre eux, du jamais-vu dans la province[13].
Malgré l'énorme popularité de la série, Radio-Canada a cherché à la retirer des ondes à quelques reprises. À chaque fois, le commanditaire est parvenu à repousser le couperet – jusqu'en 1970[5].
Par la suite, il a été rediffusé à quelques reprises, entre autres sur la chaîne culturelle ICI ARTV (saisons 1967-1970 en couleur), et en partie sur DVD. ARTV retire la série de sa programmation en 2007, après trois diffusions complètes des épisodes couleur existants[14]. Elle est par la suite rediffusée en après-midi de semaine en 2009 à Radio-Canada, et revient à l'horaire d'ARTV de 2011 à 2013.
Apports culturels[modifier | modifier le code]
La série a contribué à refaire connaître le terme ancien d'agent ou inspecteur des terres, charge d'intérêt public et exercée à titre personnel qu'occupe entre autres Séraphin Poudrier[15]. En outre, Séraphin est également maire, préfet de comté, organisateur politique pour le parti libéral d'Honoré Mercier, prêteur, mais aussi fabricant local de cercueils[16].
Autour de la série[modifier | modifier le code]
- L'acteur devant incarner Séraphin Poudrier n'a été choisi qu'un mois avant le début du tournage. Yvon Leroux, qui jouera finalement Bidou Laloge, a même été considéré en tant que finaliste[17].
- Quelques noms de lieux québécois sont inspirés des Belles Histoires[18] : le lac Laloge, le lac Bidou, le lac Séraphin, le lac Poudrier, le lac Donalda sont situés dans un même secteur de la MRC du Fjord-du-Saguenay, tout juste au sud du réservoir Pipmuacan. Il y a aussi le lac du Père-Chevron sur La Haute-Côte-Nord (secteur Lac-au-Brochet), la rue du Père-Ovide et la rue Séraphin à Sainte-Adèle, et dans la MRC d’Antoine-Labelle (secteur Lac-Douaire) : le lac Viande-à-Chien et le lac Bouleau-Noir – les expressions respectives de Séraphin et d'Alexis.
- Un troisième film inspiré du roman a été réalisé en 2002 : Séraphin : Un homme et son péché de Charles Binamé.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « 50 ans de Belles Histoires », sur ici.radio-canada.ca, (consulté le )
- « Les Belles Histoires des pays d'en haut », sur Qui joue qui ? (consulté le )
- « Joseph-Alphonse Couture » sur DCB/DBC Mobile beta.
- « Première présentation du téléroman Les Belles Histoires des pays d'en haut », sur Bilan du siècle, site encyclopédique sur l'histoire du Québec depuis 1900, 8 octobre 1956).
- François Baby, « Téléromans : personnages et dialogues », L'Annuaire théâtral, , p. 117 (lire en ligne)
- Rosaire Fontaine, « Avant-propos », dans Claude-Henri Grignon, Séraphin: Nouvelles histoires des pays d'en haut, t. 1, Québec Amérique, (ISBN 9782764425107, lire en ligne), p. 24
- Parc des Chutes + carte et photographies sur Google Maps.
- « Pour les Belles Histoires : Le Manoir historique de Saint-Henri-de-Mascouche devient le Château de Baby », documents recueillis par Benoît David, photographies de Guy Dubois, Le Journal des Vedettes, 20 mai 1967, page 15.
- Luc Boulanger, « Les Pays d'en haut : leurs belles histoires », sur La Presse, (consulté le )
- Hugo Dumas, « Il manque 35 épisodes couleur des Belles Histoires », La Presse, vol. 122, no 42, , p. C3 (lire en ligne)
- « Les Pays d’en haut : le webdocumentaire »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur ICI Radio-Canada Télé (consulté le )
- Cf. [vidéo] version en noir et blanc du générique sur YouTube.
- Daniel Chartier, L'Émergence des classiques : la réception de la littérature québécoise des années 1930, Fides, coll. « Nouvelles études québécoises », (lire en ligne), p. 67-68.
- Louise Cousineau, « ARTV se lance dans la critique de télé et se passera de Séraphin », La Presse, vol. 123, no 285, , p. C3 (ISSN 0317-9249, lire en ligne)
- André Gélinas, L'Administration centrale et le cadre de gestion : les ministères, les organismes, les agences, les appareils centraux, PUL, (lire en ligne).
- Georges Desmeules et Chantale Gingras, « Crimes et châtiments : Séraphin. Un homme et son péché », Québec français, no 129, , p. 99 (lire en ligne)
- Rosaire Fontaine, dans Claude-Henri Grignon, op. cit., p. 26.
- « Une belle histoire », sur Commission de la toponymie du Québec, (consulté le )
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- 1956 - Téléroman (N&B)
- 1956 - Téléroman Décors
- 1956 - Téléroman Personnages
- 1967 - Téléroman Couleur
- Série télévisée créée en 1956
- Série télévisée disparue en 1970
- Série télévisée québécoise des années 1950
- Série télévisée québécoise des années 1960
- Série télévisée québécoise des années 1970
- Série télévisée de Radio-Canada
- Feuilleton télévisé québécois
- Série télévisée se déroulant au Québec
- Série télévisée tournée au Québec
- Série télévisée d'au moins 10 saisons
- Série télévisée en français québécois