Jean Bornard

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Jean Bornard est un syndicaliste français né le à Bellegarde-sur-Valserine et mort le à Presles.

Il est secrétaire général (1970-1981), puis président de la Confédération française des travailleurs chrétiens (1981-1990).

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean Louis Bornard[1] naît le [2] à Bellegarde-sur-Valserine, dans l'Ain[3]. Fils d'un huissier et d'une ouvrière, il obtient une licence en droit (temps durant lequel il milite à la Jeunesse étudiante chrétienne[4],[5]), passe en Angleterre et en Espagne puis devient, au début des années 1950, mineur de fond[2] aux Houillères de la Loire à Firminy[4].

Il adhère en 1952 à la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC). L'un des animateurs de la Grève des mineurs français de 1963[4], vice-président du conseil d'administration des Charbonnages de France[6], il devient secrétaire général adjoint (1964), puis en titre (1970) de la centrale[2]. Il en est élu président en 1981 — fonction qu'il quitte en 1990[4] pour accéder à l'honorariat[1].

Brièvement président de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE) en 1991, il vice-préside jusqu'en 1994 le Conseil économique et social[4].

Plaque à Jean Bornard sur la tombe de la famille Bornard à Lancrans.

Il meurt le à Presles, dans le Val-d'Oise, à soixante-huit ans, « des suites d'une longue maladie »[4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • De la CISC à la CMT : 75 ans de syndicalisme international, Paris, Bureau d'études de la CFTC, coll. « Arguments », , XLII + 88 (SUDOC 081078234)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Notice BnF.
  2. a b et c « Le nouveau président : mineur de fond et licencié en droit », sur lemonde.fr, .
  3. « Alain Bornard », sur larousse.fr.
  4. a b c d e et f Michel Noblecourt, « Jean Bornard : un syndicaliste de la générosité », sur lemonde.fr, .
  5. M.L., « La disparition de Jean Bornard, l'ancien président de la CFTC », sur lesechos.fr, .
  6. « M. Jean Bornard succède à M. Joseph Sauty à la présidence de la Fédération des mineurs C.F.T.C. », sur lemonde.fr, .

Liens externes[modifier | modifier le code]