Conrad Lafleur

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Conrad Lafleur
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Conrad Lafleur, né à Saint-Jean-sur-Richelieu, le , décédé à Mansonville (Potton, en 1979, était un officier canadien du régiment de fusiliers de Mont-Royal[1]. Durant la Seconde Guerre mondiale, il prit part au Raid de Dieppe et à la Mission Martin en vue de mettre sur pied le réseau franco-belge Possum[2],[3].

Éléments biographiques[modifier | modifier le code]

Conrad Lafleur naît au Québec à Saint-Jean, le . Chauffeur de camion, imprimeur, il s'enrôle en . Il traverse l'océan Atlantique en . Le , sa compagnie prend part au Raid de Dieppe et débarque sur Red Beach. Blessé par un éclat d'obus à la jambe gauche, il est fait prisonnier. Le , il est transféré à l'hôpital du Sacré-Cœur à Rouen. Le , tandis qu'il aide d'autres blessés à prendre place dans un convoi sanitaire vers l'Allemagne, il parvient à prendre la fuite avec deux autres comparses[4]. Mettant le cap au Nord, ils regagnent Pont-Noyelles où ils sont soignés et cachés par un médecin, Robert Beaumont, qui leur fournit de faux-papiers et leur permet de rallier Gibraltar via le réseau Pat O'Leary. Ils quittent Gibraltar le en direction de Canet-Plage d'où ils s'embarquent à bord du Tarana vers Greenock en Écosse où ils arrivent le . Conrad Lafleur suit à partir de ce moment l'entraînement des agents infiltrés et entre au MI9[2].

En 1943, il accepte de prendre part avec Edgard Potier à la Mission Martin dont l'objectif est de mettre sur pied le réseau aérien d'exfiltration Possum par Westland Lysander. Ils sont parachutés à Suxy en Belgique, le [5]. Conrad Lafleur doit assurer la direction des transmissions, pour laquelle il a été formé. La liaison avec le réseau Comète est établie. Le , tandis qu'Edgard Potier est remplacé par Georges d'Oultremont, le temps d'un voyage à Londres, Conrad Lafleur est surpris en pleine transmission par la police allemande. Il tue l'un d'entre eux, en blesse deux autres et parvient à s'échapper. À Paris, il est pris en charge par Micheline Dumon du réseau Comète qui lui permet de rallier l'Espagne[6]. Le , il est de retour en Grande-Bretagne[2].

En , il passe son brevet de lieutenant tandis que les alliés débarque sur les plages de Normandie. En , il regagne définitivement le Canada et retrouve sa femme à Mansonville au Québec[5].

Faits d'armes[modifier | modifier le code]

Reconnaissances[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Compagnie A, 6e brigade, 2e division
  2. a b et c Dossier Archives Notariales Défense - Dossier SPG 884 - Dossiers ARA
  3. a b et c Le Canada français, vol. LXXXVI, no 39, Saint-Jean d'Iberville, jeudi 28 février 1946
  4. R. Vanier et G. Joly
  5. a et b Fiche no 071-section B de la Comet line
  6. Il traverse les Pyrénées, le .