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Abdul-Malik al-Houthi

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Abdul-Malik al-Houthi
عبدالملك الحوثي
Illustration.
Abou Jibril en 2023.
Fonctions
Guide de la Révolution
(chef de l'État)
En fonction depuis le
(9 ans, 9 mois et 4 jours)
Élection 6 septembre 2014
Président Saleh Ali al-Sammad
Mehdi Hussein al-Machat
Biographie
Nom de naissance Abdul-Malik Badreddine al-Hassani al-Houthi
Date de naissance (45 ans)
Lieu de naissance Sa'dah (Yémen)
Nationalité Yéménite
Père Badreddine al-Houthi
Fratrie Hussein al-Houthi
Yahia al-Houthi
Mohammed
Ibrahim
Abdulkhalik
Abdel-Karim
Enfants Jibril al-Houthi
Profession Religieux zaydite
Révolutionnaire
Chef militaire
Religion Islam chiite zaydite

Abdul-Malik al-Houthi
Guide de la révolution

Abdul-Malik Badreddine al-Houthi (en arabe : عبدالملك بدرالدين الحوثي, son nom complet : Abou Jibril Abdul-Malik Badreddine al-Hassani al-Houthi Bin Badreddine al-Houthi) également orthographié Abdel-Malik al-Houthi et plus souvent nommé Abou Jibril, est le dirigeant des Houthis lors de l'insurrection houthiste au Yémen et le chef de la révolution yéménite.

Biographie[modifier | modifier le code]

Al-Houthi est né à Saada, au Yémen du nord, dans la tribu Houthi en 1982. Certaines sources affirment qu'il est né le 22 mai 1979[1]. Il suit la branche Zaidiyyah de l'Islam chiite. Son père, Badreddine, était un érudit religieux de la secte Zaidi de la minorité yéménite. Abdul-Malik était le plus jeune de ses huit frères[2]. Son frère aîné, Hussein, était politiquement actif et membre du parlement du Yémen, en plus d'être un critique éminent de l'ancien président du Yémen, Ali Abdallah Saleh. Hussein a fondé le mouvement Houthi pour promouvoir la pensée Zaïdite, s'élever contre les oppresseurs au pouvoir au Yémen et fournir des services éducatifs et sociaux. Après la mort de Hussein, Abdul-Malik lui succède en prenant le contrôle du mouvement.

Il a étudié le chiisme à Qom[3].

En décembre 2009, il a été annoncé tué par un raid de l'aviation royale saoudienne[4] et le , les autorités yéménites confirment sa mort[5], mais cela a été démenti par des vidéos le montrant en vie diffusées par son mouvement[6]. Ses trois frères sont Yahia Badreddine al-Houthi, Abdul-Karim al-Houthi et Hussein Badreddine al-Houthi, qui sont aussi des leaders de l'insurrection[7].

À partir de 2016, il porte le titre de « guide de la Révolution »[8].

Abdul-Malik al-Houthi s'est exprimé à la suite de l’assassinat du président Ali Abdallah Saleh, en rendant hommage aux dirigeants du Congrès général du peuple qui se sont alignés avec les Houthis[9].

Il est désigné comme « terroriste » par les États-Unis sous l’administration Trump en janvier 2021[10]. L'administration Biden annule la désignation en mars 2021[11].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Yemen's Abd-al-Malik al-Houthi », BBC (consulté le )
  2. « Abdel-Malek al-Houthi: from shadow rebel leader to kingmaker », Middle East Eye,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. La-Croix.com, « Au Yémen, une rébellion soudée autour d’un chef charismatique », sur La Croix (consulté le )
  4. « Saba Net - Yemen news agency » (consulté le )
  5. Reuters Editorial, « Yemen says Houthi rebel leader may be dead », sur U.S. (consulté le )
  6. (fr) Yémen : le chef rebelle chiite zaïdite apparaît sur vidéo, dément sa mort, AFP, 22 janvier 2010
  7. « Yemen Post » (consulté le )
  8. « Al-Houthi: Yémen ne pose pas de menace pour l'environnement arabe, islamique et international » (consulté le )
  9. « Saleh tué: les premières vengeances », presstv.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Yémen : Washington va désigner les rebelles houthistes comme un groupe terroriste », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  11. « Revocation of the Designations of Ansarallah, Abdul Malik al-Houthi, Abd al-Khaliq Badr al-Din al-Houthi, and Abdullah Yahya al Hakim (and Their Respective Aliases) as Specially Designated Global Terrorists », sur federalregister.gov,

Voir aussi[modifier | modifier le code]