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Tiphaine Samoyault

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Tiphaine Samoyault
Tiphaine Samoyault en 2015.
Fonction
Rédactrice en chef
La Quinzaine littéraire
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Directeur de thèse
Jacques Neefs (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Pensionnaire de la Villa Médicis (d) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata

Tiphaine Samoyault (née en à Boulogne-Billancourt) est une enseignante universitaire, critique littéraire et romancière française, spécialiste de Roland Barthes[1]. Elle est la nièce de la claveciniste Blandine Verlet[1] et de l'écrivaine, universitaire et psychanalyste Agnès Verlet.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle grandit à Fontainebleau, dans le château de Fontainebleau dont son père, Jean-Pierre Samoyault, est le conservateur[2]. Cette enfance sera évoquée dans son premier roman La Cour des Adieux, d'après le nom de la cour d'Honneur du palais, où Napoléon a fait ses adieux.

Son enfance est baignée dans la musique, notamment marquée par le conservatoire américain de Fontainebleau sous la direction à l'époque de Nadia Boulanger, situé près des appartements de ses parents dans le château[1].

Normalienne, auteur d'une thèse de doctorat sur les Romans-Mondes, les formes de la totalisation romanesque au vingtième siècle (1996) et d'une thèse d'habilitation sur l'Actualité de la fiction : théorie, comparaison, traduction (2003), Tiphaine Samoyault devient professeur en littérature comparée à l'université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 après avoir travaillé à l'université Paris-VIII. Elle a dirigé le département de littérature comparée de l'université Paris-VIII jusqu'en .

Ancienne pensionnaire de la Villa Médicis (2000-2001)[3], Tiphaine Samoyault est aussi romancière et traductrice, entre autres, de portions de la nouvelle édition d'Ulysse de James Joyce, et de l'essai de David Shulman et Charles Malamoud, Ta'ayushn : journal d'un combat pour la paix : Israël Palestine, 2002-2005 (Le Seuil, 2006).

Membre du comité de lecture aux éditions du Seuil, elle collabore en outre à France Culture et a collaboré à La Quinzaine littéraire jusqu'en , date à laquelle la direction éditoriale (Jean Lacoste, Pierre Pachet et Tiphaine Samoyault) est évincée par Patricia De Pas[4]. Elle annonce ses craintes pour le journal qu'elle avait co-dirigé pendant deux ans[5] et démissionne avec la grande majorité des collaborateurs[6].

Elle est membre de la direction éditoriale du journal en ligne En attendant Nadeau[7].

Depuis 2022, Tiphaine Samoyault écrit un feuilleton pour Le Monde Livres[8].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Essais critiques[modifier | modifier le code]

Documentaire jeunesse[modifier | modifier le code]

  • Le monde des pictogrammes, Paris, Circonflexe, 1995 (ISBN 978-2878336986) - traduit en anglais : Alphabetical order : how the alphabet began, New York, Penguin / Viking, 1996 (ISBN 978-0670878086)

Biographie[modifier | modifier le code]

  • Roland Barthes, Paris, Le Seuil, 2015 (ISBN 978-2-02-101020-6) Grand prix SGDL de la non-fiction (2015)[9].
  • En marge de cette production théorique, elle a aussi publié plusieurs introductions ou commentaires à des œuvres majeures de la littérature française : Électre de Jean Giraudoux (1997), W ou le souvenir d'enfance de Georges Perec (1997), Impressions d'Afrique de Raymond Roussel (2005), Locus solus de Raymond Roussel (2005), Le Grand Meaulnes d'Alain-Fournier (2009).

Romans et récits[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

  • Grand prix SGDL de la non-fiction (2015)[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]