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Rassemblement national démocratique (Algérie)

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Rassemblement national démocratique
(ar) التجمع الوطني الديمقراطي
(ber) Agraw aɣelnaw amagday
Image illustrative de l’article Rassemblement national démocratique (Algérie)
Logotype officiel.
Présentation
Secrétaire général Mustapha Yahi
Fondation
Scission de FLN
Siège 10, Les Asphodèles
Ben Aknoun (Alger)
Drapeau de l'Algérie Algérie
Positionnement Centre droit[réf. nécessaire]
Idéologie Libéralisme économique
Libéral-conservatisme[réf. nécessaire]
Nationalisme algérien
Affiliation internationale Internationale démocrate centriste
Couleurs Bleu, vert et rouge
Site web rnd.dz
Représentation
Assemblée populaire nationale[1]
58  /  407
Conseil de la nation[2]
22  /  174
Assemblée populaire de wilaya
527  /  2004
Maires
451  /  1541
Assemblée populaire communale
6521  /  24876

Le Rassemblement national démocratique (abrégé en RND) est un parti politique algérien, fondé en 1997.

Traditionnellement allié au Front de libération nationale (FLN), il compte un nombre significatif de parlementaires et voit l’un de ses fondateurs, Abdelkader Bensalah, devenir chef de l’État par intérim en 2019.

Historique[modifier | modifier le code]

Le Rassemblement national démocratique (RND) est créé le [3], à la veille des élections législatives de 1997, par des proches du général-président Liamine Zéroual. Le parti rallie la plupart des syndicats affiliés au FLN, dont il est issu, à l'exception de l'Union générale des étudiants algériens et de l'Union nationale des paysans algériens. Les miliciens progouvernementaux Patriotes, rallient également le nouveau parti[4].

À l’issue du scrutin législatif, il remporte une victoire inattendue, avec 156 sièges sur les 380 que compte la chambre. Lors des élections de 2002, le RND passe à 47 sièges.

En 2004, le RND forme une alliance parlementaire, l'alliance présidentielle, avec le Mouvement de la société pour la paix (MSP) d'Aboudjerra Soltani et le FLN d'Abdelaziz Bouteflika. Ces trois partis sont qualifiés de « partis dirigeants »[5].

Après la démission d'Abdelaziz Bouteflika, en , un de ses fondateurs et ancien secrétaire général, Abdelkader Bensalah, devient chef de l’État par intérim[6].

Le , le secrétaire général par intérim Azzedine Mihoubi propose de changer le nom du parti[7]. Tayeb Zitouni lui succède le , lui-même remplacé par Mustapha Yahi le 14 octobre 2023[8].

Idéologie[modifier | modifier le code]

Il est considéré comme un parti libéral[9].

Le parti se présente comme néo-nationaliste, républicain et progressiste et s'allie à la gauche démocratique en opposition aux forces intégristes et autoritaires. Néo-libéral, social-libéral[5] et centriste, il est partisan des privatisations des entreprises publiques sous le premier mandat d'Ahmed Ouyahia comme chef du gouvernement à l'époque du président Liamine Zéroual. Ce programme de droite reprend celui des gouvernements FLN d'Abdelhamid Brahimi et Mouloud Hamrouche. Après l'élection à la présidence de la République d'Abdelaziz Bouteflika (FLN), le parti adopte le programme présidentiel[4].

Congrès[modifier | modifier le code]

  • 1er congrès (1998) ;
  • 2e congrès (2003) ;
  • 3e congrès (2008) ;
  • 4e congrès (2013) ;
  • 5e congrès (2016) ;
  • 6e congrès (2020).

Secrétaires généraux[modifier | modifier le code]

Le RND est dirigé par un secrétaire général, le secrétariat national est l'organe dirigeant du parti.

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Dib Nassima, « Législatives du 12 juin : le Conseil constitutionnel proclame les résultats définitifs », sur aps.dz (consulté le ).
  2. http://www.majliselouma.dz/presentation/presentation.php?membres=1&legi=3&wil=tt&aff=tt « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  3. José Garçon, « Un parti pour Zeroual », sur Libération, (consulté le )
  4. a et b « Le parti de «l’alternative néo-nationaliste» ? (6e partie) ».
  5. a et b « Le statut et les fonctions des partis dirigeants algériens -(1re partie) ».
  6. « Algérie : Abdelkader Bensalah, un cacique du système pour remplacer Bouteflika », sur lexpress.fr, (consulté le )
  7. « RND : Mihoubi évoque la possibilité de changer le sigle », sur TSA - Tout sur l'Algérie, (consulté le ).
  8. a b et c Mustapha Yahi remplace Zitouni à la tête du RND, site aps.dz, 14 octobre 2023.
  9. Amar Ingrachen, « La voix du libéralisme », sur L'Expression, (consulté le )
  10. « Tayeb Zitouni plébiscité secrétaire général du RND », sur aps.dz, (consulté le )

Lien externe[modifier | modifier le code]