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L’Italie est une République (en italien : Repubblica Italiana) à régime parlementaire.
Le président de la République est le chef de l'État. Élu au suffrage indirect, il exerce une magistrature morale, au-dessus du jeu politique. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement, dont le président du Conseil des ministres est le chef. Le pouvoir législatif appartient au Parlement, constitué de la Chambre des députés et du Sénat de la République, élus au suffrage universel pour cinq ans. La Cour suprême de cassation est la plus haute juridiction du pays tandis que la Cour constitutionnelle veille à la conformité des lois avec la Constitution.
L'actuelle Constitution a été approuvée par le Parlement le puis promulguée le . Elle est entrée en vigueur le et remplace le statut fondamental de qui définissait l'Italie comme une monarchie.
L'Italie est une démocratie multipartite. De à , les deux principaux partis politiques sont la Démocratie chrétienne (DC) et le Parti communiste italien (PCI). La DC se maintient au pouvoir tout au long de cette période grâce à des alliances à géométrie variable, tandis que le PCI reste dans l'opposition. À la suite du tournant de Bologne et de l'opération Mains propres, ces deux grandes formations disparaissent au profit de coalitions de centre gauche — emmenée par le Parti démocrate de la gauche (PDS), puis les Démocrates de gauche (DS), L'Olivier et enfin le Parti démocrate (PD) — et de centre droit — dominée par l'homme d'affaires Silvio Berlusconi et son parti Forza Italia puis par la Ligue du Nord. En , l'apparition du mouvement populiste antisystème Mouvement 5 étoiles (M5S) bouleverse le jeu politique.
Dernière procédure électorale | Prochaine procédure électorale |
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1 mois et 15 jours depuis les élections régionales en Basilicate. | 3 jours avant les élections régionales au Piémont. |
Les élections de 2018 ont pour résultat deux chambres sans majorité, aucune des trois principales forces politiques n'étant parvenue à obtenir la majorité absolue. Le Mouvement 5 étoiles arrive en tête et devient le premier parti au Parlement avec près d'un tiers des sièges. Il est toutefois devancé par la somme des partis de la « coalition de centre droit », au sein de laquelle la Ligue s'impose face à Forza Italia, tandis que le Parti démocrate du président du Conseil sortant Paolo Gentiloni observe un net recul. Son chef Matteo Renzi annonçe le lendemain sa démission du secrétariat du parti.
- Ligue du Nord (Matteo Salvini)
- Forza Italia (Silvio Berlusconi)
- Frères d'Italie (Giorgia Meloni)
- Nous avec l'Italie (Raffaele Fitto)
- Mouvement 5 étoiles (Luigi Di Maio)
- Parti démocrate (Matteo Orfini)
- +Europa (Benedetto Della Vedova) (groupe mixte)
- Civica Popolare (Beatrice Lorenzin) (groupe mixte)
- Libres et égaux (Pietro Grasso)
- Centre démocrate (groupe mixte)
- USEI (groupe mixte)
- Südtiroler Volkspartei (groupe mixte, minorités linguistiques)
- Parti socialiste italien (groupe mixte)
- Parti autonomiste tridentin et tyrolien (minorités linguistiques)
- Union valdôtaine (minorités linguistiques)
- Radicaux italiens
- Parti des retraités
- Pouvoir au peuple ! (Viola Carofalo)
- CasaPound
- Parti républicain italien
- L'Italie aux Italiens
- Parti communiste (Marco Rizzo)
- Pour une gauche révolutionnaire
- Élections européennes (dernières élections en 2019)
- Constitution de
- Président de la République : Sergio Mattarella (liste), élection
- Parlement
- Gouvernement : président du Conseil des ministres (Giorgia Meloni ; liste), ministres actuels
- Cour constitutionnelle
- Cour suprême de cassation
- Conseil supérieur de la magistrature
- Régions
- Régions à statut ordinaire
- Régions à statut spécial
- Lieux de pouvoir : Palazzo del Quirinale, Palazzo Montecitorio, Palazzo Madama, Palazzo Chiggi, Palazzo della Consulta, Palazzo di Giustizia
Je serai le président de tous les sénateurs, je serai le président de tous, avec le grand respect pour les droits de la majorité et de l'opposition, comme il se doit dans une véritable démocratie bipolaire, à laquelle je crois également avoir modestement contribué par mon apport, à réaliser dans notre pays.
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— Franco Marini au Sénat le . |
Francesco Cossiga, né le à Sassari, au nord-ouest de la Sardaigne, et mort le à Rome, est un homme d'État italien issu des rangs de la Démocratie chrétienne (DC) et président de la République italienne de 1985 à 1992.
Professeur de droit constitutionnel à l'université de Sassari, il entame sa carrière politique en 1958, après avoir été élu député sous les couleurs de la DC. Entré au gouvernement en 1974, il devient ministre de l'Intérieur deux ans plus tard, gagnant à ce poste la réputation d'un « homme fort » réprimant les manifestations publiques mais l'enlèvement suivi du meurtre du démocrate-chrétien Aldo Moro, qu'il n'a pu empêcher malgré sa fermeté, le contraint à quitter le gouvernement.
Désigné président du Conseil en 1979, il dirige une fragile coalition gouvernementale centriste finalement démise un an plus tard, faute d'une majorité stable au Parlement, mais fort de l'appui de son parti, il est élu président du Sénat en 1983.
En 1985, alors âgé de 56 ans, il est largement élu président de la République italienne à l'issue d'un tour unique pour un septennat. D'abord en retrait, il intervient de plus en plus régulièrement tout au long de son mandat en ayant une lecture plus personnelle du rôle du chef de l'État prescrite par la Constitution mais, contesté aussi bien par l'opinion que par les partis, il démissionne quelques semaines avant la fin prévue de son mandat.
Devenu sénateur à vie, il ne quitte pas la scène politique et devient une figure éminente et respectée du centre de l'échiquier politique malgré des déclarations qui susciteront la polémique jusqu'à sa mort, en 2010.
Lire la suiteLes élections européennes de 1979 en Italie (en italien : Elezioni europee del 1979 in Italia) se tiennent le , afin d'élire les 81 députés européens italiens de la 1re législature du Parlement européen.
Organisé une semaine après les élections générales anticipées, le scrutin confirme la domination de la Démocratie chrétienne (DC) sur la scène politique italienne puisqu'elle capte plus d'un tiers des voix. Le Parti communiste italien (PCI) est ainsi devancé de sept points. Tous pays confondus, la DC remporte le plus grand nombre de voix. Du fait du vote obligatoire, le taux de participation dépasse les 85 %, soit 23 points de plus que la moyenne européenne.
Trois Italiens postulent sans succès au poste de président du Parlement européen, dont Giorgio Amendola qui devient président du groupe communiste et apparentés.Vous pouvez aussi retenter votre chance.