Porcherie

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Définition[modifier | modifier le code]

Porcherie

La porcherie correspond à un bâtiment où on élève et engraisse des porcs, c’est donc un lieu d’élevage. Il est conçu et adaptés pour l'élevage intensif, on parle de porcherie industrielle.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les premières porcheries datent probablement de l'antiquité. Elles semblent être des enclos avec un abri simple.[évasif]

Les enclos et abris attenant parfois aux habitations étaient communs au Moyen Âge[évasif].

Différents élevages[modifier | modifier le code]

Les éleveurs décident d’élever leurs animaux en bâtiments ou en pleine air. Il existe deux types de porcherie :

-       Les bâtiments sur caillebotis sont les plus présent en France puisqu’ils représentent 90% des élevages de porc. Ces animaux sont élevés sur un sol qui permet d’évacuer les excréments.

-       Les bâtiments en litière représentent 5% des élevages français. Les porcs sont élevés dans un bâtiment où le sol est recouvert d’une litière comme la paille.

En ce qui concerne l’élevage pleine air, il représente également 5%. Les animaux sont élevés en extérieur tout au long de l’année, avec un abri disponible[1].

Règles pour construire une porcherie[modifier | modifier le code]

Lorsqu’un éleveur décide de construire une porcherie, il doit prendre en compte certains éléments extérieurs comme le fait que :

-       La porcherie doit être à moins de 100 mètres des habitations.

-       Le bâtiment doit être à 35 mètres des points d’eau.

-       La porcherie doit être à 200 mètres des lieux de baignades et plages.

-       Le bâtiment doit être à 500 mètres de piscicultures et zones conchylicoles.

-       Il faut respecter la prévention des risques d’incendie.

-       Le sol, les murs, les canalisations et le stockage doivent être imperméable et en état pour éviter toute fuite.

-       Les eaux souillées doivent être stockées à l’extérieur de la porcherie.

-       Les eaux pluviales doivent être récupérer par les gouttières et évacuées pour éviter que ces eaux entrent dans le bâtiment.

Il y a également des règles d’exploitation comme :

-       La gestion des effluents avec un plan d’épandage qui doit être respecté, indiquant dates d’épandage et quantités.

-       La ventilation du bâtiment doit être correcte afin d’atténuer les émissions d’odeur, de gaz ou de poussières afin d’éviter les nuisances de voisinage.

-       L’éleveur doit penser à aménager les couloirs de circulation afin de gagner du temps, lors de l’entrée et la sortie des porcelets[2].

Prise en compte du bien-être animal[modifier | modifier le code]

Afin de respecter au mieux le bien-être animal, il est conseillé d’avoir une certaine température au sein des bâtiments en fonction de l’âge des animaux[3].

Il est également obligatoire d’avoir des jouets comme des cordes ou des balles naturelles pour que le porc exprime un de ces comportements naturels et il doit être en liberté[4].

Enjeux sanitaires[modifier | modifier le code]

Le porc est proche de l'homme. Il a coévolué avec lui et est sensible à des pathologies communes (grippe notamment). Les élevages industriels, porcins notamment sont sources de risques épidémiologiques et éco-épidémiologiques. Ils font l'objet d'une surveillance particulière[Laquelle ?]. Les agriculteurs sont eux-mêmes soumis à des risques d'infections[5] y compris par des souches microbiennes antibiorésistantes[réf. nécessaire].

Illustrations[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « L'organisation de l'élevage porcin en France », sur la-viande.fr (consulté en )
  2. « Nos conseils pour l’aménagement de votre porcherie », sur technic-online.fr, (consulté en )
  3. « QUELS BÂTIMENTS D’ÉLEVAGE PORCIN POUR DEMAIN ? », sur ifip.asso.fr, (consulté en )
  4. Xavier Remongin, « Le bien-être et la protection des porcs » [PDF], sur agriculture.gouv.fr, (consulté en )
  5. INRS, « Rouget du porc (Érysipéloïde de Baker-Rosenbach) », sur inrs.fr (consulté le )