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Introduction
Hémicycle de la Chambre des députés.
Hémicycle de la Chambre des députés.

L’Italie est une République (en italien : Repubblica Italiana) à régime parlementaire.

Le président de la République est le chef de l'État. Élu au suffrage indirect, il exerce une magistrature morale, au-dessus du jeu politique. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement, dont le président du Conseil des ministres est le chef. Le pouvoir législatif appartient au Parlement, constitué de la Chambre des députés et du Sénat de la République, élus au suffrage universel pour cinq ans. La Cour suprême de cassation est la plus haute juridiction du pays tandis que la Cour constitutionnelle veille à la conformité des lois avec la Constitution.

L'actuelle Constitution a été approuvée par le Parlement le puis promulguée le . Elle est entrée en vigueur le et remplace le statut fondamental de qui définissait l'Italie comme une monarchie.

L'Italie est une démocratie multipartite. De à , les deux principaux partis politiques sont la Démocratie chrétienne (DC) et le Parti communiste italien (PCI). La DC se maintient au pouvoir tout au long de cette période grâce à des alliances à géométrie variable, tandis que le PCI reste dans l'opposition. À la suite du tournant de Bologne et de l'opération Mains propres, ces deux grandes formations disparaissent au profit de coalitions de centre gauche — emmenée par le Parti démocrate de la gauche (PDS), puis les Démocrates de gauche (DS), L'Olivier et enfin le Parti démocrate (PD) — et de centre droit — dominée par l'homme d'affaires Silvio Berlusconi et son parti Forza Italia puis par la Ligue du Nord. En , l'apparition du mouvement populiste antisystème Mouvement 5 étoiles (M5S) bouleverse le jeu politique.

Scrutins récents
Dernière procédure électorale Prochaine procédure électorale
23 jours depuis les élections régionales en Basilicate. 24 jours avant les élections régionales au Piémont.
Élections et partis politiques
1 an, 7 mois et 20 jours depuis les élections générales.

Les élections de 2018 ont pour résultat deux chambres sans majorité, aucune des trois principales forces politiques n'étant parvenue à obtenir la majorité absolue. Le Mouvement 5 étoiles arrive en tête et devient le premier parti au Parlement avec près d'un tiers des sièges. Il est toutefois devancé par la somme des partis de la « coalition de centre droit », au sein de laquelle la Ligue s'impose face à Forza Italia, tandis que le Parti démocrate du président du Conseil sortant Paolo Gentiloni observe un net recul. Son chef Matteo Renzi annonçe le lendemain sa démission du secrétariat du parti.

Sièges à la Chambre des députés à l'issue des élections de 2018.
Sièges à la Chambre des députés à l'issue des élections de 2018.
Drapeau de l'Italie Partis politiques nationaux
Drapeau de l’Union européenne Élections européennes (dernières élections en 2019)
Institutions


Citation
Pour moi la liberté et la justice sociale, qui sont les objectifs du socialisme, constituent un binôme indissociable, il ne peut y avoir liberté sans justice sociale, comme il ne peut y avoir justice sociale sans liberté. Ainsi, si à moi socialiste, on m'offrait la réalisation de la réforme la plus radicale à caractère social en me privant de la liberté, je la refuserais. Voici comment je suis socialiste.
Sandro Pertini.
Lumière sur une personnalité historique

Benito Mussolini, né le à Dovia di Predappio dans la province de Forlì-Cesena dans la région Émilie-Romagne en Italie et mort le à Giulino di Mezzegra, est un journaliste, idéologue et homme d'État italien, président du Conseil de 1922 à sa chute en 1943.

Fondateur du fascisme en 1921, il est président du Conseil du Royaume d'Italie, du au , premier maréchal d'Empire du au , et chef de l'État de la République sociale italienne (RSI) de à . Il est couramment désigné par le terme « Duce », mot italien dérivé du latin dux et signifiant « chef » ou « guide ».

Il est d'abord membre du Parti socialiste italien (PSI) et directeur du quotidien socialiste Avanti! à partir de 1912. Anti-interventionniste convaincu avant la Première Guerre mondiale, il change d'opinion en 1914, se déclarant favorable à l'entrée en guerre de l'Italie. Expulsé du PSI en , il crée son propre journal, Il Popolo d'Italia (Le peuple d'Italie) qui prend des positions nationalistes proches de celles de la petite bourgeoisie. Dans l'immédiate après-guerre, profitant du mécontentement de la « victoire mutilée », il crée le Parti national fasciste (PNF) en 1921 et se présente au pays avec un programme politique nationaliste, autoritaire, antisocialiste et antisyndical, ce qui lui vaut l'appui de la petite bourgeoisie et d'une partie des classes moyennes industrielles et agraires.

Dans le contexte de forte instabilité politique et sociale qui suit la Grande Guerre, il vise la prise du pouvoir en forçant la main aux institutions avec l'aide des actions de squadristi et l'intimidation qui culminent le avec la Marche sur Rome. Mussolini obtient la charge de constituer le gouvernement le . En 1924, après la victoire contestée des élections et l'assassinat du député socialiste Giacomo Matteotti, Mussolini assume l'entière responsabilité de la situation. La série de lois fascistissimes lui attribue, à partir de 1925, des pouvoirs dictatoriaux et fait de l'Italie un régime à parti unique.

Après 1935, il se rapproche du régime nazi d'Adolf Hitler avec qui il établit le Pacte d'Acier. Convaincu d'un conflit à l'issue rapide, il entre dans la Seconde Guerre mondiale au côté de l'Allemagne nazie. Les défaites militaires de l'Italie et le débarquement des Alliés sur le sol italien entraînent sa mise en minorité par le Grand Conseil du fascisme le  : il est alors destitué et arrêté par ordre du roi. Libéré par les Allemands, il instaure en Italie septentrionale la République sociale italienne. Le , alors qu'il tente de fuir pour la Valteline déguisé en soldat allemand, il est capturé par un groupe de partisans, qui le fusillent avec sa maîtresse Clara Petacci. Leurs corps sont livrés à une foule en colère, pendus par les pieds, sur la Piazzale Loreto de Milan.

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Des élections marquantes

Un référendum se déroule en Italie le .

Les électeurs devaient répondre par oui ou par non à la question suivante : « Approuvez-vous le texte de la loi constitutionnelle relative aux dispositions pour la fin du bicaméralisme paritaire, la réduction du nombre des parlementaires, la maîtrise du coût de fonctionnement des institutions, la suppression du Conseil National de l'Économie et du Travail (CNEL)et la révision du titre V de la 2e partie de la constitution, comme approuvé par le Parlement et publié au Journal officiel no 88 du 15 avril 2016 ? ». Les Italiens ont voté à 65 % de participation, et ont rejeté à plus de 59,1 % la loi votée par le Parlement, selon la procédure prévue à l'article 138 de la constitution.

Les électeurs ont dû approuver ou non la modification de la Constitution italienne, votée par le Parlement italien en avec une majorité non qualifiée, et dont l'objectif principal est de mettre fin au bicamérisme parfait en son sein. Elle visait donc à transformer le Sénat de la République en un « Sénat des Régions », composé de 100 sénateurs, principalement élus parmi des conseillers régionaux et des maires

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