Henri de Virel

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Henri de Virel
Biographie
Naissance
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Château de Blanche Coudre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 47 ans)
BuchenwaldVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Henri Alban André du Fresne de VirelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflits
Distinctions

Le comte Henri Alban André du Fresne de Virel, né le au château de Blanchecoudre (Breuil-Chaussée, Deux-Sèvres) et mort le à Buchenwald, est un général, résistant et déporté français .

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le fils du comte André Anne Henri Léon du Fresne de Virel (1871-1908), ancien élève de l'ESM Saint-Cyr (promotion du Soudan -) et châtelain du Grégo en Surzur, et de Marguerite Henriette Marie Thérèse Bagot de Blanchecoudre. Il est marié à Solange de Rougé (-), châtelaine de Guyencourt-sur-Noye.

Engagé en , il est blessé durant la guerre. Major à l'École militaire de Saint-Cyr de à , il prend ensuite part à la guerre du Rif et se distingue à la tête de son peloton les et . Il devient officier instructeur à l'École militaire de Saint-Cyr et à l’École de cavalerie de Saumur, breveté de l’École de guerre et officier d’état-major à Compiègne.

Colonel et chef d'état-major d'une Division Légère de Cavalerie, il sert en Syrie. Il s'engage dans la résistance en et devient chef pour la 9e région de l'ORA, sous les ordres du général Frère, et est nommé général de brigade. Dénoncé à la Gestapo le , il est arrêté et torturé rue des Saussaies puis mis au secret et incarcéré à Fresnes. Prisonnier politique, il est déporté le à Buchenwald (Convoi n°79), puis envoyé aux travaux forcés au chantier de l'usine souterraine de Neu-Stassfurt. Déporté de grande foi, il est mort pour la France en déportation le et repose au cimetière de Surzur.

Décorations[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

Sont baptisées de son nom :

Son nom est inscrit sur :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Reynaud, Livre-mémorial des déportés de France arrêtés par mesure de répression et dans certains cas par mesure de persécution, 1940-1945, Volume 4, 2004
  • Édouard Michaut, Esclavage pour une résurrection, 1945
  • Michel Chaumet, Jean-Marie Pouplain, La Résistance en Deux-Sèvres: 1940-1944, 1994
  • [1]
  • Général de Virel, Surzur

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]