Albert Le Jeune
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Albert Le Jeune (ou Lejeune), né le à Anvers et décédé le à Auderghem est un homme politique libéral, homme d'affaires et actuaire belge.
Biographie[modifier | modifier le code]
Albert Eugène Emmanuel Charles Le Jeune est né le dans une famille de la grande bourgeoisie anversoise[1]. Il est le fils de Charles Le Jeune, homme d'affaires et courtier d'assurances dans le domaine maritime et de Marie Feigneaux. Il épouse Gabrielle Kreglinger le à Anvers.
Il fait des études universitaires et en sort diplômé docteur en droit. De 1908 à 1911, il est juge de commerce.
De 1919 à 1925, il est sénateur libéral de l'arrondissement d'Anvers.
Courtier d'assurance, il est le fondateur de la société d'assurance maritime Alberta et, après le décès de son père, devient président de la Société belge de droit maritime[2]. Il est également vice-président du Comité maritime international et membre du Conseil supérieur de la marine. Il est enfin consul-général de Grèce[2].
Il était partisan de l'enseignement laïque et a créé deux établissements d'enseignement francophone à Anvers: le Collège Marie-José et le Lycée d'Anvers dont il devient président du Conseil d'administration[2].
Il décède le à Auderghem tué de deux coups de carabine par son chauffeur[2].
Distinctions[modifier | modifier le code]
Il s'est vu décerner les distinctions suivantes[3] :
Chevalier de l'ordre de Léopold ;
Officier de l'ordre du Mérite maritime (France) ;- Commandeur de l'ordre de l'Épi d'or de Chine ;
- Commandeur de l'ordre du Sauveur (Grèce) ;
Commandeur de l'ordre de la Couronne d'Italie.
Sources[modifier | modifier le code]
- Tisson, « Charles Le Jeune », Le Matin, , p. 6 (lire en ligne)
- (nl) « Ophefmakende moord te Oudergem », Het Handelsblad, , p. 4 (lire en ligne
)
- « Nécrologie », Le Soir, , p. 6 (lire en ligne )
