Aller au contenu

Virginia Barratt

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Virginia Barratt
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de

Virginia Barratt, née en [1], est une chercheuse, écrivaine et artiste interprète australienne. Elle est l'une des fondatrices du collectif VNS Matrix qui a forgé le terme de cyberféminisme.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née au Royaume-Uni, Barratt a travaillé, de 1989 à 1991, comme directrice de l'Australian Network for Art & Technology (ANAT)[2] sécurisant des ordinateurs et des logiciels pour les artistes dans les grandes institutions, favorisant ainsi le dialogue entre les spécialistes de l'art et de la technologie. Elle a déclaré : « Ce type d'accès était sans précédent, car les ordinateurs n'étaient pas personnels et certainement pas omniprésents »[3].

En 1990, Virginia Barratt a participé au deuxième symposium international sur l'Art Électronique à Groningen, aux Pays-Bas, avec d'autres ambassadeurs de l'ANAT[4].

Virginia Barratt était co-directrice du centre artistique John Mills National avec Adam Boyd. Elle est membre fondatrice de la Queensland Artworkers Alliance[5], et chercheuse pour Sonic Research Initiative à l'Université York[6].

Elle est membre fondatrice de VNS Matrix, un collectif de cyberféministes qui ont collaboré de 1991 jusqu'en 1997 environ[7]. Barratt a déclaré: « La VNS Matrix a émergé du cyberswamp [émergé des cyber-limbes] pendant un été au sud de l'Australie vers 1991, dans le cadre d'une mission visant à détourner les jouets des technocowboys et à redéfinir la cyberculture sous un prisme féministe[3]. » Le projet multimédia de VNS Matrix[7], A Cyberfeminist Manifesto for the 21st Century, est devenu le premier volet de l'exposition en ligne Net Art Anthology[8] de Rhizome le 27 octobre 2016[9].

À la fin des années 1980, elle commence à interagir avec des espaces virtuels textuels, en particulier sur LambdaMOO en utilisant des avatars[5].

Elle rédige une thèse de doctorat à l'Université Western Sydney au sein du Centre d'Écriture et de Société. Sa recherche doctorale porte sur la panique, l'affect et la déterritorialisation, explorés à travers l'art de la performance, de la poétique expérimentale et des vocalités[10].

Publications[modifier | modifier le code]

Elle a contribué, entre autres, à Banquet Press, Overland[11], TEXT - une revue électronique biannuelle[12], Writing from Below[13], Spheres Journal for Digital Cultures avec Francesca da Rimini (alias doll yoko)[6], Cordite[14], Plinth Journal [15], Artlink Journal [16], AXON Journal en collaboration avec Quinn Eades et Offshoot: Contemporary Lifewriting Methodologies and Practice in Australasia. Ses œuvres les plus récentes ont été jouées à Adélaïde, Brisbane, Melbourne, Byron Bay, Sydney, Helsingør, San Francisco, Toronto, Londres, au Performing Arts Forum (PAF) et à la Sorbonne à Paris ainsi qu'à l'Université de Humboldt et à Kunsthaus KuLe de Berlin[17].

Barratt privilégie la co-création comme modalité productive et résistante[18]. Elle continue de collaborer avec Francesca da Rimini notamment pour Dans Son Intérieur[18].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Virginia Barratt, Design and Art Australia Online », Design and Art Australia Online, (consulté le )
  2. « ANAT | Scanlines », Scanlines – Media Art in Australia Since the 1960s, Scanlines (consulté le )
  3. a et b Evans, « An Oral History of the First Cyberfeminists », Motherboard, Vice, (consulté le )
  4. « Second International Symposium on Electronic Art (SISEA) », Scanlines, Scanlines (consulté le )
  5. a et b Bolton et Barratt, « Virginia Barratt b. 1959 », Design & Art Australia Online, Design & Art Australia, (consulté le )
  6. a et b Barratt, « Hexing the Alien », Spheres Journal for Digital Cultures, Virginia Barratt, (consulté le )
  7. a et b « A CYBERFEMINIST MANIFESTO FOR THE 21ST CENTURY », anthology.rhizome.org, Rhizome, (consulté le )
  8. « Net Art Anthology », anthology.rhizome.org, Rhizome, (consulté le )
  9. (en) « Virginia Barratt, Writer and Performance Artist », sur Adelaide Living (consulté le )
  10. (en) « Panic and Annihilation (or, Of No Relation) », Art, Design and Architecture (consulté le )
  11. (en-US) « Vice and the sincerity emergency », Overland literary journal (consulté le )
  12. « TEXT Special Issue No 17 Mud map: Australian women's experimental writing », TEXT, Australasian Association of Writing Programs, (consulté le )
  13. (en) Barratt, « skiptoend », Writing from Below, vol. 2, no 2,‎ (ISSN 2202-2546, lire en ligne)
  14. (en-US) « Virginia Barratt », Cordite Poetry Review (consulté le )
  15. (en) Unwin-Dunraven Literary Ecclesia, PLINTH (lire en ligne)
  16. (en) Barratt, « Performing panic: How does your data glow », Artlink Magazine, vol. 37, no 3,‎ , p. 68-72 (lire en ligne)
  17. (en-GB) « virginia barratt », virginia barratt (consulté le ).
  18. a et b (en) « Virginia Barratt » (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]