Aller au contenu

Police antiémeute

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Rang de la police nationale islandaise en équipement complet lors d'une protestation de chauffeurs de poids-lourd en 2008.
Police polonaise dans les années 1930, munie de boucliers opaques et dénuée de visière de casque, le polycarbonate étant alors inconnu.

La police antiémeute est un type de police civile ou militaire dont la mission est le maintien de l'ordre, en particulier le contrôle et la régulation des foules lors de manifestations, de révoltes ou d'émeutes.

Principe[modifier | modifier le code]

La police antiémeute est souvent présente lors de manifestations importantes, elle garantit la sécurité des biens publics (musées, institutions, mairies, etc.), des bâtiments commerciaux, etc.

Les policiers antiémeute dispose de matériel spécialement adapté.

Police antiémeute par pays[modifier | modifier le code]

Albanie[modifier | modifier le code]

La police antiémeute albanaise est appelée la Forcat e Ndërhyrjes së Shpejtë (sq).

Australie[modifier | modifier le code]

Il existe plusieurs forces différentes selon des états. En Nouvelle-Galles du Sud, c'est Public Order and Riot Squad (en) qui a le statut de police antiémeute[1]. À Victoria, c'est le rôle de la Victoria Police Public Order Response Team (en)[2].

Belgique[modifier | modifier le code]

La police antiémeute est de l'autorité de la Police fédérale et de la Police locale[3].

Canada[modifier | modifier le code]

Le Canada dispose de plusieurs forces de police destinées à réagir en cas de manifestation :

France[modifier | modifier le code]

En France, ce sont les agents des compagnies républicaines de sécurité (CRS) et les militaires de la gendarmerie mobile qui assurent cette mission[5].

Iran[modifier | modifier le code]

L'Iran dispose d'une unité entièrement composée de femmes[6].

Irlande[modifier | modifier le code]

En Irlande, ce sont les agents de la Garda Public Order Unit (en) qui assure cette mission[7].

Japon[modifier | modifier le code]

Le Japon ne dispose de force de police antiémeute en tant que tel. Elle dispose d'une force appelée Kidō-tai (ja), qui rempli le rôle de police antiémeute, mais aussi de force de pompier et de secouriste[8].

Un punk ouest-allemand fait face à une ligne de police antiémeute lors d'une manifestation de 1984

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Men on charges after 'taser attack' », sur web.archive.org, (consulté le )
  2. (en) Nino Bucci, « Strong arm of the law: Overland's armour-clad swat squads to tackle urban troublemakers », sur The Age, (consulté le )
  3. Thomas Longrie, « Voici comment les policiers belges s’entraînent en cas d’émeutes (vidéo) », sur lavenir.net, (consulté le )
  4. (en) « On to Ottawa Trek and Regina Riot », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )
  5. Gaspard Glanz, « Un guide des armes anti-émeutes de la Police française », sur Vice, (consulté le )
  6. « «زنان یگان ویژه» پلیس ایران برای مقابله با معترضان زن وارد میدان شدند », sur www.radiofarda.com (consulté le )
  7. (en) DARRAGH McDONAGH, « Gardai spent more than €80k on riot gear and batons last year », sur Irish Mirror, (consulté le )
  8. (ja) 警察庁 et 警察庁警察史編さん委員会, 戦後警察史, 警察協会,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]