Paul-Jules de la Porte-Vezins

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Paul-Jules de la Porte-Vezins
Surnom Marquis de la Porte-Vezins
Naissance
Parthenay
Décès Après 1795
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Pavillon de la marine royale française Marine royale française
Grade Chef d'escadre des armées navales
Contre-amiral
Années de service 17451792
Commandement Le Zodiaque
Conflits Guerre de Succession d'Autriche
Guerre de Sept Ans
Guerre d'indépendance des États-Unis
Distinctions Chevalier de Saint-Louis
Famille Famille de la Porte

Emblème

Paul-Jules de la Porte-Vezins, dit le « Marquis de la Porte-Vezins », né le à Parthenay et mort en émigration, est un officier de marine et aristocrate français du XVIIIe siècle. Il prend part, sur mer, aux principaux conflit de son temps : guerre de Succession d'Autriche, guerre de Sept Ans et guerre d'indépendance des États-Unis. Il termine sa carrière avec le grade de chef d'escadre des armées navales (1784), directeur général et commandant en second du port de Brest.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et famille[modifier | modifier le code]

Paul-Jules de la Porte-Vezins appartient à la maison de la Porte, une ancienne famille de la noblesse poitevine. Sa généalogie est établie jusqu'au XIIe siècle lorsqu'un Hardouin de la Porte part en croisades (1191). Il est le fils de Joseph de la Porte-Vezins, seigneur de la Rambourgère et de Marie-Anne Chargé. Ses parents se marient par contrat passé le .

Les barons de Vezins, originaires du Poitou, seigneurs de la Porte, de la Jaille, en Anjou ; de Saint-Mars, de Montgrison et de la Sernière, paroisse de Saint-Mars-de-l'Olivier ; barons de Pordic et seigneurs de la Ville-Saliou en Pordic ; du Saz, paroisse de la Chapelle-sur-Erdre ; du Tremblay, paroisse de Mésanger ; d'Orvault, paroisse de ce nom ; de la Rambourgère, de Lezongar, paroisse de Plouhinec.

Il se marie le à Guiclan avec Hortense de Kerouartz.

Carrière dans la marine royale[modifier | modifier le code]

Paul-Jules de la Porte-Vezins entre dans la Marine royale en tant que volontaire et c'est en cette qualité qu'il fait sa première campagne en 1745, pendant la guerre de Succession d'Autriche. Il intègre une compagnie de gardes de la Marine le . Le , il est à la bataille du cap Finisterre sur Le Tonnant, commandé par le marquis de L'Estenduère qui soutient un combat inégal contre la flotte britannique de l'amiral Hawke. En 1750, il est sur le Cumberland, capitaine de la Gadec de Merzedern, et reçoit deux blessures au cours d'un combat[Lequel ?]. Il est promu enseigne de vaisseau le , sous-lieutenant d'artillerie en 1756 puis lieutenant de vaisseau le .

Reçu chevalier de Saint-Louis en 1763 à la fin de la guerre de Sept Ans, il est promu capitaine de frégate le puis lieutenant des gardes du pavillon la même année. Il épouse le Hortense de Kerouartz.

Il reçoit une commission de capitaine de vaisseau le , et est nommé major d'infanterie la même année. Brigadier des armées navales en 1776, il reçoit une pension de 400 livres sur l'Ordre de Saint-Louis. Il prend part à la guerre d'indépendance des États-Unis : en 1778, il commande le Zodiaque, de 74 canons dans la flotte placée sous le commandement du comte d'Orvilliers, qui affronte, le au large d'Ouessant, la flotte du vice-amiral Keppel dans un combat à l'issue indécise.

Nommé directeur général de l'arsenal de Brest en 1781, il est fait chef d'escadre des armées navales le . Le , il est nommé directeur général et commandant en second au port de Brest. Il reçoit alors, en 1787, une gratification annuelle de 2 000 livres auxquelles il faut ajouter la pension sur l'Ordre de Saint-Louis qui est portée à 800 livres en 1788. Il est inscrit sur les listes de la Marine en qualité de contre-amiral, nouvelle désignation du grade de chef d'escadre, le .

Il émigre et rejoint l'armée des princes. En 1795, il fait partie de la nouvelle armée formée à Portsmouth et commandée par lord Moira. Le marquis de la Porte-Vezins est présumé mort en émigration.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alexandre Mazas, Histoire de l'ordre royal et Militaire de Saint-Louis depuis son institution en 1693 jusqu'en 1830, vol. 2, Paris, Firmin Didot frères, fils et Cie, (lire en ligne), p. 187

Lien externe[modifier | modifier le code]