Johanna Beckmann

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Johanna Beckmann
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BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
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Activités

Johanna Beckmann (née le à Brüssow, morte le à Berlin) est une peintre et écrivaine allemande.

Biographie[modifier | modifier le code]

La famille déménage à Stargard am Mecklembourg, où Johanna Beckmann passe son enfance et sa jeunesse[1]. En , elle entreprend une formation professionnelle à Berlin. Elle fréquente trois établissements de formation renommés : l'établissement d'enseignement du musée des Arts décoratifs de Berlin, l'École royale d'art et l'École de dessin Association Lette (de)[2]. Après une courte période en tant que professeure de dessin, elle commence à travailler comme dessinatrice et "peintre de silhouettes" à la manufacture royale de porcelaine de Berlin en . Elle passe vingt années professionnelles ardues et aussi couronnées de succès. Sa décoration Art nouveau confère aujourd'hui à leurs porcelaines une grande valeur de collection.

Illustration pour Die Gartenwelt en 1912

Après un premier travail dans diverses techniques (des dessins végétaux comme des illustrations de livres, des décors pour papiers peints, des carreaux...), elle se concentre sur la découpe de papier dans son développement artistique ultérieur. Elle expose ses premières silhouettes en 1895-1896 au salon d'art Eduard-Schulte à Berlin. Johanna Beckmann travaille à la fois comme illustratrice et dessinatrice de silhouettes pour des magazines pour enfants et de divertissement tels que Westermanns Monatshefte, Über Land und Meer et d'autres. Au cours de ses années les plus créatives, l'artiste polyvalente a une grande popularité. En 1913, elle reçoit la bourse de Rome.

À partir de 1905, Johanna Beckmann publie une trentaine de livres dans lesquels elle illustre ses propres textes avec des silhouettes, mais aussi pour des textes de Goethe, Eichendorff, Storm...

La Première Guerre mondiale interrompt son développement artistique, malgré des affiches patriotiques[2]. Dans les années 1920, elle ne peut que partiellement s'appuyer sur les succès de l'avant-guerre. Les dernières années de sa vie sont accablées par les difficultés matérielles et l'oubli. Elle est enterrée à Burg Stargard.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gudrun Mohr: Johanna Beckmann – die Meisterin des Scherenschnitts. Ein Künstlerleben zwischen Historismus, Jugendstil und Naturphilosophie. Steffen Verlag (de), Friedland 2011, (ISBN 978-3-941683-07-5). (Leseprobe)
  • Gudrun Mohr: Die Künstlerin Johanna Beckmann (1868–1941) als Pflanzenzeichnerin. Zur Gartenbuchillustration um 1900. Dans: Die Gartenkunst 23 (2011), 1, p. 32–50.
  • Beckmann, Johanna. Dans: Franz Brümmer: Lexikon der deutschen Dichter und Prosaisten vom Beginn des 19. Jahrhunderts bis zur Gegenwart. Band 1. Brockhaus, Leipzig 1913, p. 163–164.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (de) Franz Brümmer, Lexikon der deutschen Dichter und Prosaisten: Aar bis Dennemark, (lire en ligne), p. 163-164
  2. a et b (en) Claudia Siebrecht, The Aesthetics of Loss : German Women's Art of the First World War, OUP Oxford, , 188 p. (ISBN 9780199656684, lire en ligne), p. 153

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