Jean Badré
Jean Badré | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Arbois (Jura) |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 87 ans) 6e arrondissement de Paris |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | ||||||||
Évêque de Bayeux et Lisieux | ||||||||
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Vicaire aux Armées françaises | ||||||||
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Évêque auxiliaire de Paris | ||||||||
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Évêque titulaire d'Aquae Novae in Proconsulari | ||||||||
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La paix dans la charité « In caritate pax » (Armoiries gravées sur sa pierre tombale dans la cathédrale Notre-Dame de Bayeux). Jean Badré reprend les armes de la famille Maggiolo, celles de sa grand-mère maternelle. | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Jean Badré (1913-2001)[1] est un évêque français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Jean Badré est un frère cadet de l’aviateur Paul Badré (1906-2000). Après avoir étudié à l’École Massillon, à Paris, Jean Badré rejoint le séminaire Saint-Sulpice. Il est ordonné prêtre par le cardinal Verdier la nuit de Noël 1939[2].
Il est mobilisé comme sous-lieutenant dans l'Armée de l'air au début de la Seconde Guerre mondiale. Aumônier adjoint du lycée Janson-de-Sailly et vicaire à la paroisse Saint-Antoine de Padoue, il héberge à Paris des résistants, notamment ceux envoyés par son frère Paul Badré, actif à Vichy jusqu’en 1942, puis à Londres en 1943[3]. Jean Badré prend part au réseau Samson de Robert Masson. Il est décoré de la Croix de guerre et de la médaille de la Résistance.
Après la Libération, il devient aumônier général de l'Armée de terre puis aumônier général des Armées en 1952. Dans les premières années de la guerre d’Algérie, il remet au cardinal Feltin, archevêque de Paris, un « dossier vert » dénonçant la torture à partir de témoignages recueillis par les prêtres et séminaristes d’Algérie[4],[5]. En 1964, Jean Badré est nommé évêque auxiliaire de Paris auprès du cardinal Feltin. Lors du concile Vatican II, il contribue à Gaudium et Spes. Il devient évêque du diocèse de Bayeux et Lisieux le , accueillant le pape Jean-Paul II à la basilique Sainte-Thérèse de Lisieux en 1980. Thérèse de Lisieux est proclamée 33e docteur de l'Église en 1997. Monseigneur Badré meurt en 2001 à Paris et repose à Bayeux, dans la cathédrale.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Relevé des fichiers de l'Insee.
- « Rappel à Dieu de Mgr Jean Badré », sur eglise.catholique.fr (consulté le ).
- Jean Bezy, le SR Air, éditions France Empire, 1979.
- « Nécrologie de Mgr Jean Badré parue dans Le Monde du 20 septembre 2001 »
- 1990 : Un homme d'Église dans l'histoire, entretiens avec Michel Fourcade, éd. Nouvelle Cité.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- 1990 : Un homme d'Église dans l'histoire, entretiens avec Michel Fourcade, éd. Nouvelle Cité.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la religion :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Évêque de Bayeux
- Résistant français
- Aumônier militaire français du XXe siècle
- Officier de la Légion d'honneur (date non précisée)
- Titulaire de la médaille de la Résistance française
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Évêque catholique français du XXe siècle
- Père du concile Vatican II
- Naissance en octobre 1913
- Naissance à Arbois
- Décès en septembre 2001
- Décès dans le 6e arrondissement de Paris
- Décès à 87 ans