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Women's Reserve Ambulance Corps

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Women's Reserve Ambulance Corps
Image illustrative de l’article Women's Reserve Ambulance Corps

Création 1915
Dissolution septembre 1919
Pays Angleterre
Rôle Assistance médicale, services auxiliaires
Surnom Green Cross Corps
Guerres Première Guerre mondiale
Commandant Evelina Haverfield

Les Women's Reserve Ambulance Corps (aussi connu sous le nom de Green Cross Corps) sont une organisation humanitaire bénévole créée au Royaume-Uni en 1915 pendant la Première Guerre mondiale.

Ses membres œuvrent pour diriger les gens vers les gares, transporter les patients hospitalisés et prêter assistance lors de bombardements allemands. L'organisation envoie du personnel aux Dardanelles pendant la campagne de Gallipoli et organise le premier convoi d'ambulances entièrement féminin vers l'armée britannique sur le front occidental. L'organisation devient membre fondateur du Corps auxiliaire féminin de l'armée en 1917 et continue d'exister jusqu'en septembre 1919.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les Women's Reserve Ambulance Corps se développent à partir de la proposition de la suffragette britannique Evelina Haverfield de créer un Women's Volunteer Rifle Corps lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale en août 1914[1]. L'organisation voit le jour en 1915 et n'est initialement actif qu'à Londres[2]. Haverfield est un membre fondateur et sera plus tard nommée commandante en chef[3]. Rotha Lintorn-Orman, qui fondera plus tard les fascistes britanniques, en est également membre[4]. L'unité est financée par des dons et des souscriptions de membres du public[5].

Les femmes de l'organisation apportent de l'aide à la gare Victoria de Londres pour donner des indications aux personnes perdues et aider celles qui ont besoin d'un hébergement pour la nuit ; cela comprend un grand nombre de militaires partant pour le front et ceux qui reviennent blessés ou en congé[6],[7]. À un moment donné, elle fournit une assistance à 16 000 militaires par mois[7].

L'unité est démarre ses assistances militaires sur les lieux du premier grand raid de zeppelins sur Londres de septembre 1915, apportant des soins aux blessés[8]. Ils aident la police lors des bombardements ultérieurs, soignant les blessés et les mourants, récupérant les cadavres et nettoyant les rues[9]. En 1916, ils envoient le premier convoi d’ambulances entièrement féminin à l’armée britannique sur le front occidental en France[2]. Un détachement sert également dans les Dardanelles pendant la campagne de Gallipoli[10].

Une branche du corps est plus tard établie à Bournemouth et est connue sous le nom de « Bournemouth Battalion ». Il comprend 3 officiers et 45 autres soldats et, à partir de mars 1916, est équipé d'une ambulance à moteur Sunbeam. Le bataillon transporte les patients de la gare vers divers hôpitaux et agisse également comme aide-soignant, nettoyeur et employé de cantine[5]. L'organisation est une unité fondatrice du Corps auxiliaire féminin de l'armée, créé en 1917[11]. Le corps continue ses services jusqu'en septembre 1919[7].

Reportages de presse[modifier | modifier le code]

L'organisation reçoit des avis mitigés dans la presse. En 1916, l' Illustrated War News déclare que « de toutes les sociétés et organisations… que le conflit actuel a suscitées, aucune ne fait un travail meilleur ou plus utile que les Women's Reserve Ambulance »[12]. Cependant, elle est critiquée par d'autres médias pour « trop empiéter le territoire masculin » et ses membres sont accusés de profiter de l'opportunité offerte par la guerre pour « vivre des moments inoubliables »[13].

Uniforme[modifier | modifier le code]

Détail de l'uniforme

Les Women's Reserve Ambulance portent un uniforme kaki[9]. Un insigne de titre en métal noir ou en bronze est porté sur l'épaule avec le texte « Green Cross »[14]. Un insigne circulaire en tissu kaki représentant une croix de Malte verte dans un cercle vert est porté sur le bras[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Women and War, ABC-CLIO, (ISBN 9781851097708, lire en ligne), p. 277
  2. a et b (en) Paresh Wankhade et Kevin Mackway-Jones, Ambulance Services: Leadership and Management Perspectives, Springer, (ISBN 9783319186429, lire en ligne), p. 23
  3. (en) Emily Hamer, Britannia's glory: a history of twentieth-century lesbians, Cassell, (ISBN 9780304329670, lire en ligne Inscription nécessaire), 54
  4. (en) Martin Durham, Women and Fascism, Routledge, (ISBN 9781134806379, lire en ligne), p. 20
  5. a et b (en) Sally White, Ordinary Heroes: The Story of Civilian Volunteers in the First World War, Amberley Publishing, (ISBN 9781445676678, lire en ligne), p. 119
  6. (en) Clive Aslet, War Memorial: The Story of One Village's Sacrifice from 1914 to 2003, Penguin Books Limited, (ISBN 9780241960660, lire en ligne), p. 80
  7. a b c et d (en) « Badge, formation, Green Cross Corps (Women's Reserve Ambulance) », Imperial War Museums (consulté le )
  8. (en) Virginia Scharff, Taking the Wheel: Women and the Coming of the Motor Age, UNM Press, (ISBN 9780826313959, lire en ligne), p. 91
  9. a et b (en) Joan McMahon Flatt, The Ghosts of the Great War: Reflections on Belgium, iUniverse, (ISBN 9781532035838, lire en ligne), p. 146
  10. (en) The Sketch, Illustrated London News and Sketch, (lire en ligne), vi
  11. (en) Elizabeth Crawford, The Women's Suffrage Movement: A Reference Guide 1866–1928, Routledge, (ISBN 9781135434021, lire en ligne), p. 280
  12. (en) The Illustrated War News, Illustrated London News and Sketch, (lire en ligne)
  13. (en) Lucy Noakes, Women in the British Army: War and the Gentle Sex, 1907–1948, Routledge, (ISBN 9781134167838, lire en ligne), p. 60
  14. (en) Journal of the Society for Army Historical Research, Society for Army Historical Research., (lire en ligne), p. 736

Liens externes[modifier | modifier le code]