Utilisateur:Abdelkaderlaabidi/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La Neuroéducation  [modifier | modifier le code]


DÉFINITION[modifier | modifier le code]

la neuroéducation est une sorte de combinaison entre les neurosciences et les sciences de l'éducation.

les neurosciences qui sont des disciplines étudiant le système nerveux et le fonctionnement du cerveau depuis les molécules jusqu'au niveau comportemental et les organes les plus complexes des êtres vivants.

grâce aux progrès technologiques surtout au niveau de l'imagerie cérébrale (l'IRM par exemple) les neurosciences ont très avancé, ce qui nous permet de mieux connaître les mécanismes d'apprentissage, le fonctionnement de la mémoire à court terme et à long terme et la méthode du stockage durable des informations .

ces technologies permettent de comprendre et de visualiser le fonctionnement de 100 milliards de neurones et de leurs millions de milliards de connexions du cerveau lorsque ce dernier réfléchit, parle, apprend ou pense.

ces connaissances sur la manière dont un apprenant mémorise les données, peuvent être particulièrement bénéfiques et utiles aux enseignants dans le cadre de leur de pratique de classe et aux apprenants qui peuvent utiliser des astuces que leur cerveau aime.


LE BUT DE LA NEUROEDUCATION[modifier | modifier le code]

l'objectif major de la neuroéducation est de confronter les mécanismes du fonctionnement cérébrale aux méthodologies d'enseignement et de choisir celles d'entres elles les plus performantes qui activent les circuits cérébraux et s'harmonisent et négliger celles qui sont absolument incompatibles avec l'activité naturelles de nos neurones .

dans la neuroéducation les neurophysiologistes se collaborent avec et les didacticiens pour optimiser et renouveler les méthodologies d'enseignement dans toutes les disciplines variées telles que l'apprentissage de la lecture, de l'écriture, des mathématiques, des langues ou des sciences et ainsi améliorer la pratique des enseignants .

Mais il ne faut pas confondre la neuroéducation et la neurodidactique qui est une branche de la première qui traite des méthodologies d'enseignement dans les différents domaines de l'éducation.


CHAMP D'APPLICATION[modifier | modifier le code]

la Neuroéducation est une discipline qui s'intéresse à la dyslexie, à la dysorthographie et aux gauchers mais, il n'entre pas dans le champ de la psychiatrie ou de pathologies neurologiques tel que l'autisme par exemple.


LE CERVEAU ET L'APPRENTISSAGE[modifier | modifier le code]

Les neuroscientifiques ont montré avec détails que le cerveau de l'être humain dispose d'une gigantesque capacité d'adaptation aux besoins, aux interactions et aux demandes de l'environnement qui l'entoure :

la plasticité : la plasticité cérébrale -qui est une caractéristique fondamentale du cerveau de l’être humain tout au long de sa vie-  sont des connexions neuronales qui sont créées ou renforcées, d'autres sont affaiblies ou éliminées, en fonction de l'environnement et des expériences vécues par l'individu et selon les besoins.

L'ampleur de la modification de cette plasticité dépend du moment où l'apprentissage a été effectué et le type de cet apprentissage .

Pourtant, malgré cette plasticité permanente, il y a des moments et des périodes idéals où l'apprentissage donné , a une efficacité optimale


LES NEURONES DE LA LECTURE[modifier | modifier le code]

Fichier:Nerve-cell-2213009 340.webp
les neurones

Les régions temporales qui sont responsables de la reconnaissance des objets chez l'être humain, occupent la face ventrale du cerveau.

Le cerveau de l'être humain par apport à celui de l'animal -le singe- a subi une expansion de la plupart des régions associatives du cortex .

Surtout de la région temporale antérieure et latérale, qui est associée au traitement du langage parlé et des réseaux sémantiques et qui se situe dans l'hémisphère gauche.

Cette expansion a repoussé les processus de reconnaissance visuelle vers le bas et l'arrière du cerveau.

En 1910 , le neurologue et l'anatomiste korbinian Brodmann a proposé une subdivision des aires cérébrales.

Grâce à ces des délimitations du cortex du cerveau humain, Brodmann est arrivé à montrer que les aires qui portent les numéros 20 et 37 interviennent dans la reconnaissance visuelle chez l'être humain, ainsi pendant la lecture, l'activation observée dans le cerveau chez l'être humain se situe dans l'aire 37 de Brodmann.

Il a montré aussi que les mêmes aires se retrouvent, chez l'homme et chez le singe, avec une certaine déformation,.

La reconnaissance des mots écrits pendant la lecture ne fait pas appel à une aire cérébrale nouvelle, mais elle repose sur région évoluée et sa spécialité est l'identification visuelle des objets depuis des millions d'années.


La capacité de l'apprentissage résulte de l'évolution sophistiquée du cortex.

Au niveau de certains circuits, à certains moments, l'évolution met en place des mécanismes d'apprentissage lorsque l'organisme gagne à laisser une partie de système nerveux s'adapter aux contraints du monde extérieur.


LA RECONNAISSANCE DES OBJETS NOUVEAUX[modifier | modifier le code]

le cortex temporel de l'être humain est programmé pour mettre en relation, les données sensorielles entre elles et de mémoriser les conjonctions qui en résultent à tous les niveaux.

L'identité d'un objet, peu importe la complexité de sa structure, est vraisemblablement reconnue, car elle crée une configuration unique de corrélations entre les cellules.

Donc le dispositif d'apprentissage qui permet d'apprendre à reconnaître les objets nouveaux, est hiérarchique et en cascade, parce que chacune des primitives doit être à son tour reconnue comme une conjonction de primitives plus simples .


La plasticité synaptique à un rôle primordial dans la capacité d'apprendre à lire, elle autorise une reconversion partielle de l'architecture du cortex visuel des primates au cas particulier que pose la reconnaissance des lettres et des mots, cette plasticité continue à se prolonger jusqu'à l'âge adulte. Le système visuel de l'être humain, a hérité de son évolution la flexibilité pour se recycler en un cerveau de lecteur. à son 'arrivé à l'école, le cerveau de l'enfant, est déjà préparé à la reconnaissance des lettres et des mots.

Son cortex temporal ventral contient probablement un précurseur de l'alphabet, Comme tous les primates. Le mécanisme de La reconnaissance des objets y fonctionne selon, un principe combinatoire, par la recombinaison de vastes ensemble de neurones, ces dernières codent un alphabet de formes qu'on appelle les ''protolettres'' qui sont très semblables à nos lettres .