Salomon Maimon

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Salomon Maimon
Naissance

Zhukaw Barok (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Nationalités
grand-duché de Lituanie (jusqu'en )
russe (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École/tradition
Influencé par

Salomon ben Josua Maimon (né en 1753 à Zhukaw Barok près de Mir, à l'époque en Lituanie polonaise, et mort le à 47 ans à Sigersdorf en Silésie prussienne) est un philosophe juif.

Très critique de Kant, qui reconnut la valeur de ses critiques, et distant par rapport à la Haskala, quoiqu'il ait longtemps vécu à Berlin et eut Moses Mendelssohn pour ami, il a pu être considéré comme l'un des rares philosophes modernes authentiquement juif[1].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

De confession juive, Maimon étudia, au milieu des vicissitudes d’une vie aventureuse, la philosophie cabalistique, adopta le scepticisme et combattit vivement la métaphysique de Kant.

On cite de lui, notamment : Versuch über die Transzentalphilosophie (Essai de philosophie transcendantale ; Berlin, 1790, in-8°) ; Fortschritte der Philosophie seit Leibniz (Progrès de la philosophie depuis Leibniz ; Ibid., 1793, in-8°) ; Kritische Untersuchungen über den menschlichen Geist (Recherches critiques sur l’esprit humain ; Ibid., 1797, in-8°) ; une édition avec commentaire du More Nevoukhim de Moïse Maïmonide qui marqua sa rupture avec ses coreligionnaires (Ibid., 1791, in-4°), et d’intéressants Mémoires sur sa vie (Ibid., 1792-93, 3 vol. in-8°).

Source[modifier | modifier le code]

  • Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des littératures, Paris, Hachette, 1876, p. 1090

Traductions et bibliographie[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Salomon Maimon, Essai sur la philosophie transcendantale traduction, présentation et notes par Jean-Baptiste Scherrer, avant-propos de Reinhard Lauth, Paris: Vrin, 1989
  • Salomon Maimon, Histoire de ma vie traduit, présenté et annoté par Maurice-Ruben Hayoun, Paris: Berg International, 1984
  • Arvède Barine, Un Juif polonais in Revue des deux Mondes, , pp 771–802, publié chez Hachette (4e édition en 1910), sous le titre : Bourgeois et gens de peu.
  • Martial Gueroult, La Philosophie transcendantale de Salomon Maimon, Paris, Alcan, 1929.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Yitzhak Y . Melamed, Salomon Maimon et l’échec de la philosophie juive moderne, Revue germanique internationale 9 (2000), 175-187 (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]