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Rho Gruis

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ρ Gruis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 22h 43m 29,97626s[1]
Déclinaison −41° 24′ 51,6439″[1]
Constellation Grue
Magnitude apparente 4,847[2]

Localisation dans la constellation : Grue

(Voir situation dans la constellation : Grue)
Caractéristiques
Stade évolutif red clump[2]
Type spectral K0 III[3]
Indice U-B +0,807[4]
Indice B-V +1,026[4]
Astrométrie
Vitesse radiale +30,73 ± 0,12 km/s[1]
Mouvement propre μα = +9,590 mas/a[1]
μδ = −93,616 mas/a[1]
Parallaxe 13,415 8 ± 0,111 1 mas[1]
Distance 74,539 ± 0,617 pc (∼243 al)[5]
Magnitude absolue +0,685[2]
Caractéristiques physiques
Masse 1,91 M[2]
Rayon 12,15+0,19
−0,65
 R[6]
Gravité de surface (log g) 2,62[2]
Luminosité 66,9 ± 1,3 L[6]
Température 4 737+132
−37
 K[6]
Métallicité [Fe/H] = −0,20[2]

Désignations

ρ Gru, HD 215104, HIP 112203, HR 8644, CD-42 16049, CPD-42 9480, FK5 3818, SAO 231265, WDS J22435 -4125A[5]

Rho Gruis (en abrégé ρ Gru) est une étoile géante de la constellation australe de la Grue. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,85[2]. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 13,42 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante d'environ ∼ 243 a.l. (∼ 74,5 pc) de la Terre[1]. Elle s'en éloigne à une vitesse radiale héliocentrique de +31 km/s[1].

Rho Gruis est une géante rouge évoluée de type spectral K0 III[3]. C'est une étoile du red clump[2], ce qui indique qu'elle est située à l'extrémité rouge de la branche horizontale et qu'elle génère son énergie par la fusion de l'hélium dans son noyau. Elle est 1,9 fois plus massive que le Soleil[2] et son rayon est environ 12 fois plus grand que le rayon solaire[6]. L'étoile est environ 67 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 737 K[6].

Rho Gruis possède deux compagnons visuels. Le premier est une étoile de magnitude 14,0 qui est située à une distance angulaire de 19,3 secondes d'arc et à un angle de position (PA) de 302° en date de 2011. Le second est une étoile de magnitude 10,28 située à une séparation de 114,2 et à un PA of 336° en date 1999[7]. Ce sont toutes deux des compagnons optiques, dont la proximité apparente avec Rho Gruis n'est qu'une coïncidence[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d e f g h et i (en) Y. J. Liu et al., « The abundances of nearby red clump giants », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 382, no 2,‎ , p. 553–66 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2007.11852.x Accès libre, Bibcode 2007MNRAS.382..553L)
  3. a et b (en) Nancy Houk, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars : Declinations -53 to -40 degrees, vol. 2, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1978mcts.book.....H)
  4. a et b (en) A. W. J. Cousins, « UBV photometry of E region standard stars of intermediate brightness », South African Astronomical Observatory Circular, vol. 7,‎ , p. 36–46 (Bibcode 1983SAAOC...7...36C)
  5. a et b (en) * rho Gru -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  6. a b c d et e (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  7. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne)
  8. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Liens externes[modifier | modifier le code]