Paul Rainville

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Paul Rainville
Fonction
Directeur de musée
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
QuébecVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Paul Rainville, né le [1] à Arthabaska (Canada) et mort le [2] à Québec (Canada), est un écrivain, critique et conservateur du musée du Québec.

Biographie[modifier | modifier le code]

Paul Rainville est le fils du notaire Louis Rainville et de Victoria Bourbeau. Il réalise ses études primaires au collège du Sacré-Cœur et ses études classiques au séminaire de Nicolet de 1906 à 1911. Il est directeur des revendications de la compagnie d'assurances Fidelity Casualty Co. of New York de 1911 à 1926 ainsi qu'à la Canada Life Insurance de 1926 à 1929[1]. Il renonce à sa carrière dans l'assurance à la suite d'une cure de repos au sanatorium du lac Édouard de 1929 à 1931. C'est durant cette période qu'il écrit le livre: Tibi[3] (carnet de sanatorium).

En 1931, il est nommé conservateur adjoint au musée du Québec. De 1941 jusqu'à sa mort, il obtient le poste de conservateur du musée. En 1947, il réussit à convaincre les autorités de l'American Association of Museums de tenir leur congrès à Québec. C'est lors de ce congrès que l'association des musées canadiens est fondée. Il est élu premier vice-président de la nouvelle association et vice-président de la North-East Museum Conference de l'American Association of Museums. Paul Rainville est président de l'association des musées canadiens de 1949 à 1951. À ce titre, il rédige un rapport sur «Le musée et l'éducation des adultes au Canada »[4].

Passionné pour la musique classique, il fréquente, tant aux États-Unis qu'au Québec les salles de concert. Il réalise des critiques musicales pour des journaux de la ville de Québec: L'Événement et Le Soleil[5]. Le , le gouvernement de la République française lui décerne le diplôme d'officier d'académie[6]. Il prononce plusieurs conférences et causeries au Canada et aux États-Unis de 1937 à 1941[7].

Publications[modifier | modifier le code]

  • 1935 : Tibi[3],[8]
  • 1943 : René Richard, peintre et trappeur[9]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Monique Duval, « Un des bâtisseurs de notre musée : Paul Rainville », Le Muséchange,‎
  2. « M. Paul Rainville, conservateur du Musée, mort ce matin à 64 ans. », Le Soleil,‎
  3. a et b Paul Rainville, Tibi, Québec, Éditions L'Éclaireur, [1935] (lire en ligne)
  4. John R. Porter, « Paul Rainville (1887-1952). Un directeur de musée visionnaire », Muse,‎ , p. 42-43
  5. Pierre Ducharme, « Paul Rainville : journaliste, auteur et conservateur du Musée du Québec », Mémoire vivante / Société d'histoire et de généalogie de Victoriaville,‎ , p. 14-16
  6. Alain Bergeron, « Je me souviens : Paul Rainville », L'Union,‎ , p. 5
  7. Les biographies françaises d'Amérique, Montréal, Les journalistes associés, , p. 107
  8. « Tibi, carnet de sanatorium », sur Laurentiana. Blogue sur les vieux livres québécois. Patrimoine littéraire, bibliophilie, carnet de lecture., (consulté le )
  9. Paul Rainville, « René Richard, peintre et trappeur », La Revue populaire,‎ , p. 12-13,60-61

Liens externes[modifier | modifier le code]