Parti communiste internationaliste (lambertiste)

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Parti communiste internationaliste
Histoire
Fondation
1981
Dissolution
1985
Prédécesseur
Successeur
Cadre
Type
Pays
Organisation
Idéologie
Positionnement

Le Parti communiste internationaliste lambertiste (PCI lambertiste) est un des partis qui a représenté en France le courant trotskiste. Il est dit « lambertiste » du nom de son dirigeant historique Pierre Lambert et a changé plusieurs fois de nom dans l'histoire, s'étant appelé aussi Organisation communiste internationaliste (OCI) et Mouvement pour un parti des travailleurs (MPPT).

Histoire[modifier | modifier le code]

Parti communiste internationaliste (PCI) a été le nom de la section française de la Quatrième Internationale, de 1944 à 1952-1953. Le PCI s'est ensuite fractionné en différentes autres organisations trotskistes dont certaines ont continué à utiliser séparément son nom.

Au cours de l'été 1952, une scission a donné naissance à deux branches.

  • Le « PCI minoritaire » de Pierre Frank, appelé ainsi car seule une minorité de ses militants en France menée par ce dernier a approuvé la décision prise à l'international de pratiquer une tactique « entriste » dans les partis communistes de chaque pays, afin de peser dans leurs discussions internes et créer des liens avec leurs adhérents[1].
  • La majorité du PCI, qui garde son nom bien que s'en étant séparé, derrière Pierre Boussel dit Lambert, les deux groupes rivaux ayant alors quasiment le même sigle.

Des liens se créent ensuite entre le groupe majoritaire et le député communiste André Marty, secrétaire de l'Internationale communiste de 1935 à 1943 exclu du PCF en 1952 (laquelle préfigure d'autres mises à l'écart de leaders communistes de la Résistance française, comme celles, la même année, de Charles Tillon, fondateur et commandant en chef des Francs-tireurs et partisans et Georges Guingouin, chef des maquis du Limousin, puis celles en 1954 des deux leaders de la résistance dans le Nord-Pas-de-Calais, Auguste Lecoeur et René Camphin, un troisième, Roger Pannequin ayant été blâmé dès 1951 lors de l'Affaire de Grenay[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]